Le Conseil de sécurité de l'ONU adopte à l'unanimité une résolution sur un cessez-le-feu en Syrie (Doit-on en rire ?)

Le similacre international se poursuit

Le Conseil de sécurité des Nations Unies «réclame» à l'unanimité, le 24 février, un cessez-le-feu en Syrie.

Maintes fois amendé, la résolution adoptée ce 24 février à l'unanimité par le Conseil de sécurité de l'ONU, «réclame que toutes les parties cessent les hostilités sans délai pour au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour une pause humanitaire durable». 

L'objectif du texte est de permettre «la livraison régulière d'aide humanitaire, de services et l'évacuation médicale des malades et blessés les plus graves».

Des exclusions au cessez-le-feu pour les combats contre les groupes djihadistes Etat islamique (EI) et Al-Qaïda sont prévues. A la demande de Moscou, ces exclusions comprennent également «d'autres individus, groupes, entités, associés avec Al-Qaïda et l'EI, ainsi que d'autres groupes terroristes désignés par le Conseil deInformations sur les Publicités Twitter et confidentialité

Prévu pour le 23 février, le vote a été repoussé au 24 février, en raison de l'intensité des négociations entre les 15 membres du Conseil de Sécurité à son sujet – la délégation russe, en particulier, exigeait des amendements au document initial, proposé par le Koweït et la Suède.

Moscou avait fait valoir, ce 22 février, que l'objectif réel du projet de résolution soutenu par les Occidentaux, était de blâmer le gouvernement syrien pour l'escalade des affrontements dans la Ghouta orientale, afin de préparer le terrain, potentiellement, à une politique de changement de régime.nformations sur les Publicités Twitter et confidentialité

Les combats se sont intensifiés ces derniers jours à la Ghouta, dernier bastion tenu par les rebelles aux portes de Damas, entre l'armée régulière syrienne les groupes islamistes. Parmi eux : le Fatah al-Cham (alias Front al-Nosra), la Faylaq al-Rahmane («Légion du Tout miséricordieux), l'Armée de l'islam et le groupe rebelle salafiste Ahrar al-Cham al-Islamyya.

Si le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait proposé aux groupes armés rebelles un plan d'évacuation de la Ghouta orientale, ces derniers, le 23 février, ont rejeté tout plan d'évacuation des civils et des combattants hors de leur fief.

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