Manuel Valls appelle à «renverser la table» en France après la crise du coronavirus.
L’ex-chef du gouvernement estime nécessaire de «redéfinir le cadre» pour la France pour l’aider à se relever après la crise du Covid-19 et maîtriser ainsi une «tempête qui peut tout emporter».
L’ancien Premier ministre Manuel Valls a jugé nécessaire de «réinventer quelque chose» en France après la fin de la crise du coronavirus. Dans un entretien accordé à BFM TV, il a appelé à «renverser la table».
«Il faut soutenir les entreprises, avoir plus de souveraineté dans les domaines de l’alimentaire et des médicaments, sauver les industries [...], reconstruire une partie de notre administration, réfléchir au domaine de la santé, avec toujours une priorité à l'écologie et à la transition énergétique», a déclaré M.Valls en soulignant que c’est au Président de la République «d’indiquer le chemin».
«Ça exige un dépassement que l'on ne peut même pas imaginer», insiste-t-il.Selon lui, aujourd’hui, le débat «entre la droite et la gauche, entre la social-démocratie et le libéralisme est par terre» en France. Il faut ainsi que le Président définisse une «stratégie très courageuse», «en se remettant lui-même en cause», insiste l’ex-chef du gouvernement.
Une «tempête qui peut tout emporter»
Tout en se déclarant «toujours prêt à donner un coup de main, à aider [son, ndlr] pays», Manuel Valls a ironiquement indiqué qu’il n’avait pas l’attention d’envoyer son CV au chef de l’État.
«Je peux aider en parlant, en écriant, en donnant des conseils.
L’ex-chef du gouvernement estime nécessaire de «redéfinir le cadre» pour la France pour l’aider à se relever après la crise du Covid-19 et maîtriser ainsi une «tempête qui peut tout emporter».
L’ancien Premier ministre Manuel Valls a jugé nécessaire de «réinventer quelque chose» en France après la fin de la crise du coronavirus. Dans un entretien accordé à BFM TV, il a appelé à «renverser la table».
«Il faut soutenir les entreprises, avoir plus de souveraineté dans les domaines de l’alimentaire et des médicaments, sauver les industries [...], reconstruire une partie de notre administration, réfléchir au domaine de la santé, avec toujours une priorité à l'écologie et à la transition énergétique», a déclaré M.Valls en soulignant que c’est au Président de la République «d’indiquer le chemin».
«Ça exige un dépassement que l'on ne peut même pas imaginer», insiste-t-il.Selon lui, aujourd’hui, le débat «entre la droite et la gauche, entre la social-démocratie et le libéralisme est par terre» en France. Il faut ainsi que le Président définisse une «stratégie très courageuse», «en se remettant lui-même en cause», insiste l’ex-chef du gouvernement.
Une «tempête qui peut tout emporter»
Tout en se déclarant «toujours prêt à donner un coup de main, à aider [son, ndlr] pays», Manuel Valls a ironiquement indiqué qu’il n’avait pas l’attention d’envoyer son CV au chef de l’État.
«Je peux aider en parlant, en écriant, en donnant des conseils.
Ce qui me paraît essentiel c’est de renverser la table et qu’on redéfinisse le cadre pas seulement pour la majorité actuelle mais pour le pays.
Si on ne le fait pas, c’est qu’on n’a pas compris ce qu’il vient de se passer et la tempête qui peut tout emporter», conclut M.Valls.
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