Visite de Benny Gantz : « Honte », « trahison »… le président algérien jette l’opprobre sur le Maroc !
Visite de Benny Gantz : « Honte », « trahison »… le président algérien jette l’opprobre sur le Maroc !
Dans une allocution télévisée diffusée vendredi soir, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a manifesté son regret et sa désapprobation quant à la visite du ministre de la Défense israélien Benny Gantz au Maroc ces derniers jours.
Plusieurs sujets internes à l’Algérie ont été abordés par le président Tebboune lors d’une allocution télévisée diffusée hier soir sur des médias algériens. Le chef d’Etat a également pris le temps de commenter la venue du ministre de la Défense israélien Benny Gantz au Maroc les 24 et 25 novembre dernier.
Abdelmadjid Tebboune a affirmé que la visite du ministre de la Défense israélien constitue « une honte et une trahison ». Il a qualifié cet événement d' »infâme et déshonorant ».
«Si c’était le ministre du Tourisme ou de l’Economie, ça pourrait passer, les relations existaient depuis longtemps avec Israël, même si elles étaient secrètes. Mais quand le ministre de la Défense visite le Maroc, c’est l’Algérie qui est visée», a-t-il déclaré. « Où sont les frères, où est le monde arabe, où sont les frères palestiniens?», s’est-il interrogé.
Et d’ajouter: « C’est la première fois depuis 1948 qu’un ministre de l’entité sioniste visite un pays arabe et y profère des menaces à l’encontre d’un pays arabe. Un tel acte entache d’opprobre le pays hôte ».
A cette occasion, Tebboune a rappelé la position de l’Algérie sur la question du Sahara, une position qui « ne changera pas ». «Il s’agit de l’autodétermination d’un peuple, l’Algérie a toujours été avec le droit des peuples à l’autodétermination et le peuple sahraoui aura son droit à l’autodétermination. Notre position a toujours été claire», a-t-il souligné.
La visite de Benny Gantz, vice-Premier ministre et ministre de la Défense d’Israël, avait d’ailleurs été largement commentée par les médias de notre voisin de l’est qui ne digèrent visiblement pas le rapprochement sécuritaire opéré par Rabat et Tel-Aviv.
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