Muté, Mike Waltz perd son poste de conseiller à la Sécurité nationale américaine.
Mike Waltz échangeait des informations militaires américaines sensibles sur Signal. (Photo d'archives)
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi sa décision de muter son conseiller à la Sécurité nationale, Mike Waltz, et de le nommer ambassadeur des États-Unis à l'ONU.
Le président américain a confirmé sur son réseau Truth Social le retrait de Mike Waltz d'un des postes névralgiques de son administration. Cette décision marque le premier changement de personnel important depuis le début de son deuxième mandat.
La situation de M. Waltz semblait précaire depuis qu'il avait inclus un journaliste par erreur dans une conversation de groupe consacrée à une opération militaire américaine au Yémen, sur l'application commerciale de messagerie cryptée Signal.
Plusieurs médias américains avaient rapporté en matinée qu'il était sur le point de perdre son poste, sans toutefois préciser qu'il hériterait d'un nouveau mandat.
Donald Trump, président des États-Unis
Donald Trump, président des États-Unis
Consulter le dossier complet
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, assurera l'intérim de Mike Waltz.
PHOTO : VIA REUTERS / JULIEN DE ROSA
L'adjoint de M. Waltz, Alex Wong, prendra lui aussi la porte, selon CBS, l'un des premiers médias à avoir rapporté la nouvelle.
Selon une source citée par le réseau, le président Trump estime que suffisamment de temps s’est écoulé depuis l'épisode de Signal pour que le départ des deux hommes puisse être présenté comme faisant partie d’une réorganisation.
D'après CNN, des collaborateurs du président estimaient depuis des mois que Mike Waltz, qui ne gravite pas dans l'univers MAGA du président, serait l'un des premiers à partir.
L'ancien représentant d'un district de Floride avait démissionné de son poste au Congrès après sa nomination, qui ne nécessitait pas l'aval du Sénat.
Sa nomination comme ambassadeur aux Nations unies, dont le poste n'avait pas encore été comblé, devra cette fois être validée par la Chambre haute.
Donald Trump avait nommé la représentante Elise Stefanik, mais il a ensuite retiré sa nomination en raison de la faible majorité républicaine à la Chambre des représentants.
Signe de la façon dont il conçoit ce poste diplomatique, il avait retiré le titre et la fonction de membre du Cabinet aux titulaires successifs de ce poste au cours de son premier mandat.
Au centre du « Signalgate »
Inclus par erreur par Mike Waltz dans la conversation sur Signal avec de hauts responsables de l'administration Trump, le rédacteur en chef de la revue The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a mis à jour le scandale.
En mars dernier, il a révélé que des membres importants de l'administration Trump, dont Mike Waltz, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth ainsi que le vice-président J.D. Vance, échangeaient des informations sensibles sur une plateforme n'ayant pas le niveau de sécurité des canaux gouvernementaux habituels.
Mike Waltz, seul responsable à être écarté, ne semble donc pas sanctionné pour une faille de sécurité, mais pour avoir inclus un journaliste dans les échanges.
Ils congédient la mauvaise personne. Ils devraient congédier Hegseth, a réagi le leader de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth est l'un des membres de l'administration Trump faisant partie de cette conversation non sécurisée sur Signal.
Récemment, le New York Times a rapporté que le chef du Pentagone avait également révélé des informations confidentielles sur les frappes américaines du 15 mars au Yémen dans une deuxième conversation, qui réunissait notamment des membres de sa famille et son avocat personnel.
La Maison-Blanche a pourtant défendu le travail remarquable du secrétaire à la Défense, dénonçant une « campagne de diffamation » à son endroit.
Steve Witkoff, envoyé spécial au Moyen-Orient, s'adresse à la presse à l'extérieur de la Maison-Blanche le 6 mars 2025 à Washington.
D'après CNN, le président Donald Trump envisage, à terme, de remplacer Mike Waltz par son envoyé spécial au Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Homme de confiance et ami du président américain, M. Witkoff, un promoteur immobilier sans expérience diplomatique antérieure, s'est vu confier des rôles importants, même à l'extérieur de la zone pour laquelle il a été nommé.
En plus de mener la délégation américaine impliquée dans les discussions sur le nucléaire iranien, il est l'émissaire du président Trump auprès de la Russie dans les négociations sur la guerre en Ukraine.
Mike Waltz échangeait des informations militaires américaines sensibles sur Signal. (Photo d'archives)
La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle.
Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi sa décision de muter son conseiller à la Sécurité nationale, Mike Waltz, et de le nommer ambassadeur des États-Unis à l'ONU.
Le président américain a confirmé sur son réseau Truth Social le retrait de Mike Waltz d'un des postes névralgiques de son administration. Cette décision marque le premier changement de personnel important depuis le début de son deuxième mandat.
La situation de M. Waltz semblait précaire depuis qu'il avait inclus un journaliste par erreur dans une conversation de groupe consacrée à une opération militaire américaine au Yémen, sur l'application commerciale de messagerie cryptée Signal.
Plusieurs médias américains avaient rapporté en matinée qu'il était sur le point de perdre son poste, sans toutefois préciser qu'il hériterait d'un nouveau mandat.
Donald Trump, président des États-Unis
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Donald Trump a précisé que le secrétaire d'État, Marco Rubio, assurerait l'intérim comme conseiller à la Sécurité nationale.
Donald Trump a précisé que le secrétaire d'État, Marco Rubio, assurerait l'intérim comme conseiller à la Sécurité nationale.
Le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, assurera l'intérim de Mike Waltz.
PHOTO : VIA REUTERS / JULIEN DE ROSA
L'adjoint de M. Waltz, Alex Wong, prendra lui aussi la porte, selon CBS, l'un des premiers médias à avoir rapporté la nouvelle.
Selon une source citée par le réseau, le président Trump estime que suffisamment de temps s’est écoulé depuis l'épisode de Signal pour que le départ des deux hommes puisse être présenté comme faisant partie d’une réorganisation.
D'après CNN, des collaborateurs du président estimaient depuis des mois que Mike Waltz, qui ne gravite pas dans l'univers MAGA du président, serait l'un des premiers à partir.
L'ancien représentant d'un district de Floride avait démissionné de son poste au Congrès après sa nomination, qui ne nécessitait pas l'aval du Sénat.
Sa nomination comme ambassadeur aux Nations unies, dont le poste n'avait pas encore été comblé, devra cette fois être validée par la Chambre haute.
Donald Trump avait nommé la représentante Elise Stefanik, mais il a ensuite retiré sa nomination en raison de la faible majorité républicaine à la Chambre des représentants.
Signe de la façon dont il conçoit ce poste diplomatique, il avait retiré le titre et la fonction de membre du Cabinet aux titulaires successifs de ce poste au cours de son premier mandat.
Au centre du « Signalgate »
Inclus par erreur par Mike Waltz dans la conversation sur Signal avec de hauts responsables de l'administration Trump, le rédacteur en chef de la revue The Atlantic, Jeffrey Goldberg, a mis à jour le scandale.
En mars dernier, il a révélé que des membres importants de l'administration Trump, dont Mike Waltz, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth ainsi que le vice-président J.D. Vance, échangeaient des informations sensibles sur une plateforme n'ayant pas le niveau de sécurité des canaux gouvernementaux habituels.
Mike Waltz, seul responsable à être écarté, ne semble donc pas sanctionné pour une faille de sécurité, mais pour avoir inclus un journaliste dans les échanges.
Ils congédient la mauvaise personne. Ils devraient congédier Hegseth, a réagi le leader de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer.
Le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth est l'un des membres de l'administration Trump faisant partie de cette conversation non sécurisée sur Signal.
Récemment, le New York Times a rapporté que le chef du Pentagone avait également révélé des informations confidentielles sur les frappes américaines du 15 mars au Yémen dans une deuxième conversation, qui réunissait notamment des membres de sa famille et son avocat personnel.
La Maison-Blanche a pourtant défendu le travail remarquable du secrétaire à la Défense, dénonçant une « campagne de diffamation » à son endroit.
Steve Witkoff, envoyé spécial au Moyen-Orient, s'adresse à la presse à l'extérieur de la Maison-Blanche le 6 mars 2025 à Washington.
D'après CNN, le président Donald Trump envisage, à terme, de remplacer Mike Waltz par son envoyé spécial au Moyen-Orient, Steve Witkoff.
Homme de confiance et ami du président américain, M. Witkoff, un promoteur immobilier sans expérience diplomatique antérieure, s'est vu confier des rôles importants, même à l'extérieur de la zone pour laquelle il a été nommé.
En plus de mener la délégation américaine impliquée dans les discussions sur le nucléaire iranien, il est l'émissaire du président Trump auprès de la Russie dans les négociations sur la guerre en Ukraine.
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