« Notre pire allié » : Un haut responsable du Pentagone limogé pour avoir critiqué le soutien américain à Israël !
« Notre pire allié » : Un haut responsable du Pentagone limogé pour avoir critiqué le soutien américain à Israël !
Le responsable militaire a déclaré que le soutien américain à Israël n'avait fait qu'engendrer « l'inimitié de millions de personnes » et a souligné que Washington « n'a pas été un intermédiaire honnête ».
Publié le 20 juin 2025.
(Crédit photo : Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images)
Le colonel américain Nathan McCormack, chef de la branche Levant et Égypte de la direction de planification J5 du Comité des chefs d'état-major interarmées, a été démis de ses fonctions cette semaine après avoir critiqué le soutien indéfectible de Washington à Israël sur les réseaux sociaux.
« Notre pire allié. Ce partenariat ne nous rapporte rien, si ce n'est l'hostilité de millions de personnes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie », a déclaré McCormack dans l'un des nombreux messages découverts par le Jewish News Syndicate (JNS) sur un compte X semi-anonyme qui lui serait lié.
« Les États-Unis n'ont pas été un médiateur honnête. Nous avons largement permis le mauvais comportement d'Israël », ajoute-t-il.
Dans un autre message, le haut responsable militaire qualifie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement de coalition de « copains judéo-suprémacistes » qui sont « déterminés à prolonger le conflit pour leurs propres objectifs : soit rester au pouvoir, soit annexer le territoire ».
« Les actions d’Israël au cours des décennies ont suscité des accusations de nettoyage ethnique et de génocide », peut-on lire dans un autre message.
Il a également accusé les États occidentaux de faire « de grands efforts pour éviter de critiquer Israël, en grande partie par culpabilité envers l’Holocauste » et, depuis juin 2024, a qualifié Israël de « secte de la mort ».
En réponse au rapport du JNS, un responsable anonyme du Pentagone a confirmé que McCormack « ne fera plus partie de l'état-major interarmées pendant que l'affaire fait l'objet d'une enquête », ajoutant que le ministère de la Défense assigne un enquêteur pour examiner le contenu et ses implications.
« L'individu est renvoyé à son service pendant que l'affaire fait l'objet d'une enquête », a ajouté le responsable américain.
Les révélations du JNS ont coïncidé avec un nouveau sondage réalisé par YouGov et The Economist , qui montre que 60 % des adultes américains s'opposent à l'implication de Washington dans la guerre d'Israël contre l'Iran.
Parmi ceux qui ont voté pour Trump lors des élections de 2024, 53 % estiment que les États-Unis devraient rester en dehors de la guerre, 19 % soutiennent son implication et 28 % restent indécis.
Le responsable militaire a déclaré que le soutien américain à Israël n'avait fait qu'engendrer « l'inimitié de millions de personnes » et a souligné que Washington « n'a pas été un intermédiaire honnête ».
Publié le 20 juin 2025.
(Crédit photo : Andrew Harrer/Bloomberg via Getty Images)Le colonel américain Nathan McCormack, chef de la branche Levant et Égypte de la direction de planification J5 du Comité des chefs d'état-major interarmées, a été démis de ses fonctions cette semaine après avoir critiqué le soutien indéfectible de Washington à Israël sur les réseaux sociaux.
« Notre pire allié. Ce partenariat ne nous rapporte rien, si ce n'est l'hostilité de millions de personnes au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie », a déclaré McCormack dans l'un des nombreux messages découverts par le Jewish News Syndicate (JNS) sur un compte X semi-anonyme qui lui serait lié.
« Les États-Unis n'ont pas été un médiateur honnête. Nous avons largement permis le mauvais comportement d'Israël », ajoute-t-il.
Dans un autre message, le haut responsable militaire qualifie le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement de coalition de « copains judéo-suprémacistes » qui sont « déterminés à prolonger le conflit pour leurs propres objectifs : soit rester au pouvoir, soit annexer le territoire ».
« Les actions d’Israël au cours des décennies ont suscité des accusations de nettoyage ethnique et de génocide », peut-on lire dans un autre message.
Il a également accusé les États occidentaux de faire « de grands efforts pour éviter de critiquer Israël, en grande partie par culpabilité envers l’Holocauste » et, depuis juin 2024, a qualifié Israël de « secte de la mort ».
En réponse au rapport du JNS, un responsable anonyme du Pentagone a confirmé que McCormack « ne fera plus partie de l'état-major interarmées pendant que l'affaire fait l'objet d'une enquête », ajoutant que le ministère de la Défense assigne un enquêteur pour examiner le contenu et ses implications.
« L'individu est renvoyé à son service pendant que l'affaire fait l'objet d'une enquête », a ajouté le responsable américain.
Les révélations du JNS ont coïncidé avec un nouveau sondage réalisé par YouGov et The Economist , qui montre que 60 % des adultes américains s'opposent à l'implication de Washington dans la guerre d'Israël contre l'Iran.
Parmi ceux qui ont voté pour Trump lors des élections de 2024, 53 % estiment que les États-Unis devraient rester en dehors de la guerre, 19 % soutiennent son implication et 28 % restent indécis.
Source : The Cradle.
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