Les jeunes tournent le dos aux partis politiques.
Les jeunes participent très peu à la vie dans le mouvement...
La dépolitisation de la société s’accentue. Les jeunes, plus importante frange de la population, restent en marge de la vie politique du pays.
C’est ce que confirme un sondage d’opinion sur la jeunesse et la
politique réalisé, après les élections législatives du 4 mai dernier,
par l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) avec l’aide du
consultant Ahmed Halfaoui. En effet, selon cette enquête réalisée entre
le 25 mai et le 15 juin 2017 sur un échantillon de 1462 personnes
représentant 41 wilayas, l’engagement des jeunes dans les partis et les
associations reste insignifiant. «Seulement 1% des jeunes disent être
adhérents d’un parti politique et 3% affirment avoir participé à une
activité d’un parti», lit-on dans cette étude rendue publique lors d’une
conférence de presse, tenue hier à Alger.
Les résultats de l’étude devront donner à réfléchir à tous les partis politiques puisque les jeunes se sont montrés également méfiants à leur égard. «En termes d’opinion sur les partis, plus de 43% des réponses sont négatives et 30% des enquêtés n’ont pas de réponse», souligne aussi le rapport. Le mouvement associatif ne capte pas aussi l’intérêt des jeunes qui ne participent que très peu aux activités organisées par les associations. «Les jeunes participent très peu à la vie dans le mouvement associatif.
Ils ne sont que 2,5% à adhérer à des associations, alors que 81% avouent qu’ils n’ont jamais participé à une activité d’une association», ajoute-t-on dans le rapport détaillant les résultats de l’enquête.
Selon la même étude, les adhésions aux associations se limitent aux domaines sportif, culturel et de bienfaisance. «Parmi les adhérents, 41% le sont au sein d’associations socioculturelles, 23% au sein d’associations sportives et 31% au sein d’associations de bienfaisance», précise la même source. Mais l’opinion des jeunes sur les associations reste globalement positive.
Cet avis est exprimé par 62% des sondés. 12% seulement des jeunes ont exprimé un avis négatif.
Les syndicats également ne drainent pas les foules. Seulement 0,2% des jeunes affirment avoir adhéré à un syndicat, même leur opinion sur les syndicats est généralement positive.
Vision très négative du Parlement
Le sondage ayant concerné les élections législatives, les jeunes interrogés ont exprimé leur avis sur le Parlement et son utilité. Pour eux, le bilan du Parlement sortant était négatif (selon 57% des interviewés). Seulement 15% des jeunes ont une opinion positive vis-à-vis de ce dernier. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les jeunes ne comprennent pas le rôle du Parlement.
C’est pourquoi, peut-être, qu’ils n’attendent rien des députés. «Plus de 41% des sondés disent qu’ils n’attendent rien du Parlement et 28% qu’ils ne savent pas. Seulement 10,7% déclarent attendre le changement et 7% espèrent trouver du travail», précise-t-on dans le même document.
Pis encore, «37% des jeunes interrogés pensent que l’institution législative est inutile, contre 27,5% qui jugent qu’elle est très utile».
«On remarque qu’il y a même une régression par rapport aux résultats obtenus lors de l’enquête réalisée en 2012.
Certes, le pouvoir cherche à éloigner les jeunes de la vie politique, mais les partis doivent revoir leur stratégie», précise Abdelouahab Fersaoui, président de RAJ, affirmant que son association prendra en considération ces résultats et adaptera ses actions. Selon Ahmed Halfaoui, le sondage «est le seul outil valable permettant de connaître l’opinion publique». «Les partis, les associations et les médias doivent s’intéresser à cet outil.
Les pouvoirs publics ne font aucune action sans passer par un sondage», précise-t-il.
Les élections locales attirent
Concernant l’attitude des jeunes lors des élections, l’étude fait ressortir que les élections locales enregistrent les plus fort taux de participation, avec 45,1%. Les présidentielles et les législatives enregistrent moins d’adhésion des jeunes avec respectivement 40,6% et 37,8%. Par région, ce sont les jeunes du Sud qui votent le plus, confirmant ainsi les chiffres habituels sur le taux participation aux différentes élections.
Mais les choix du vote ne reposent, selon l’enquête, pratiquement sur aucune conviction et conscience politique. « Les principales motivations du vote invoquées sont l’amour du pays/devoir avec 40,5% et l’espoir de changement avec 12%. En revanche, 6,7% des interrogés n’évoquent aucune motivation particulière», soulignent aussi les auteurs de l’étude
Les résultats de l’étude devront donner à réfléchir à tous les partis politiques puisque les jeunes se sont montrés également méfiants à leur égard. «En termes d’opinion sur les partis, plus de 43% des réponses sont négatives et 30% des enquêtés n’ont pas de réponse», souligne aussi le rapport. Le mouvement associatif ne capte pas aussi l’intérêt des jeunes qui ne participent que très peu aux activités organisées par les associations. «Les jeunes participent très peu à la vie dans le mouvement associatif.
Ils ne sont que 2,5% à adhérer à des associations, alors que 81% avouent qu’ils n’ont jamais participé à une activité d’une association», ajoute-t-on dans le rapport détaillant les résultats de l’enquête.
Selon la même étude, les adhésions aux associations se limitent aux domaines sportif, culturel et de bienfaisance. «Parmi les adhérents, 41% le sont au sein d’associations socioculturelles, 23% au sein d’associations sportives et 31% au sein d’associations de bienfaisance», précise la même source. Mais l’opinion des jeunes sur les associations reste globalement positive.
Cet avis est exprimé par 62% des sondés. 12% seulement des jeunes ont exprimé un avis négatif.
Les syndicats également ne drainent pas les foules. Seulement 0,2% des jeunes affirment avoir adhéré à un syndicat, même leur opinion sur les syndicats est généralement positive.
Vision très négative du Parlement
Le sondage ayant concerné les élections législatives, les jeunes interrogés ont exprimé leur avis sur le Parlement et son utilité. Pour eux, le bilan du Parlement sortant était négatif (selon 57% des interviewés). Seulement 15% des jeunes ont une opinion positive vis-à-vis de ce dernier. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les jeunes ne comprennent pas le rôle du Parlement.
C’est pourquoi, peut-être, qu’ils n’attendent rien des députés. «Plus de 41% des sondés disent qu’ils n’attendent rien du Parlement et 28% qu’ils ne savent pas. Seulement 10,7% déclarent attendre le changement et 7% espèrent trouver du travail», précise-t-on dans le même document.
Pis encore, «37% des jeunes interrogés pensent que l’institution législative est inutile, contre 27,5% qui jugent qu’elle est très utile».
«On remarque qu’il y a même une régression par rapport aux résultats obtenus lors de l’enquête réalisée en 2012.
Certes, le pouvoir cherche à éloigner les jeunes de la vie politique, mais les partis doivent revoir leur stratégie», précise Abdelouahab Fersaoui, président de RAJ, affirmant que son association prendra en considération ces résultats et adaptera ses actions. Selon Ahmed Halfaoui, le sondage «est le seul outil valable permettant de connaître l’opinion publique». «Les partis, les associations et les médias doivent s’intéresser à cet outil.
Les pouvoirs publics ne font aucune action sans passer par un sondage», précise-t-il.
Les élections locales attirent
Concernant l’attitude des jeunes lors des élections, l’étude fait ressortir que les élections locales enregistrent les plus fort taux de participation, avec 45,1%. Les présidentielles et les législatives enregistrent moins d’adhésion des jeunes avec respectivement 40,6% et 37,8%. Par région, ce sont les jeunes du Sud qui votent le plus, confirmant ainsi les chiffres habituels sur le taux participation aux différentes élections.
Mais les choix du vote ne reposent, selon l’enquête, pratiquement sur aucune conviction et conscience politique. « Les principales motivations du vote invoquées sont l’amour du pays/devoir avec 40,5% et l’espoir de changement avec 12%. En revanche, 6,7% des interrogés n’évoquent aucune motivation particulière», soulignent aussi les auteurs de l’étude
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