L’influence d’Internet dans la vie des gens.
*Les choses que font les étudiants sur leur ordinateur pendant les cours en amphithéâtre
L’idée est venue d’une professeure américaine de dresser la liste de ce que faisait vraiment les étudiants durant ses cours magistraux.
Les résultats sont surprenants comme vous allez le découvrir ci-après. Alors, que font les étudiants sur leur ordinateur dans les amphithéâtres au lieu d’écouter la professeure ?
L’ordinateur remplace le cahier… pour le meilleur et pour le pire !
On pourrait penser que tous les étudiants penchés sur leur écran d’ordinateur portable le sont pour prendre des notes de cours. Rien n’est plus faux. Aujourd’hui, de plus en plus d’étudiants ont remplacé leurs cahiers et leurs stylos par leur ordinateur, pour le plus grand bonheur de ces derniers. En effet, auparavant lorsqu’on décrochait durant le cours, on ne pouvait s’adonner à d’autres activités que le griffonnage du cahier, le bavardage ou la rêverie, ces dernières activités étant d’ailleurs vite réprimandées.
Cela n’est plus vrai désormais puisque le pc portable autorisé dans certains cours permet aux élèves de fac de s’évader et de flâner sur le net lorsqu’ils s’ennuient, et ce, sans se faire repérer par l’enseignant, enfin en théorie…
C’est ainsi qu’ont pu être consignées toutes les activités des élèves de l’université du Michigan. Parmi ces activités, on y trouve les jeux vidéo, la traditionnelle partie d’échecs, le surf sur le net sur des sites d’actualités et de sport, mais aussi la consultation des réseaux sociaux tel que Facebook…
En revanche d’autres activités, moins avouables celles-ci, ont également pu être relevées.
Montage vidéo, sites pour adultes… les étudiants sont vraiment indisciplinés
Que faire durant un cours magistral qui nous ennuie à mourir ? Faire du shopping sur internet bien sûr ! C’est ce qu’ont fait certains étudiants de l’université du Michigan à plusieurs reprises. Mais ce n’est certainement pas l’activité sur un pc la plus inappropriée que la professeure a pu relever durant l’un de ses cours. Y figure aussi la consultation de sites pornographiques. Voilà à quoi s’adonneraient certains jeunes pendant que la professeure s’évertue à leur enseigner des cours d’économie.
Dans cette liste insolite, figurent également la consultation de sites culinaires, de vidéos de rap…
La palme revient à cet étudiant qui a été pris en train de faire du montage photo et vidéo durant un cours d’amphithéâtre.
L’histoire ne nous dit pas quel logiciel l’étudiant a utilisé pour réaliser de tels montages, peut-être Adobe Première ou Movavi Video Suite, ce dernier logiciel de montage vidéo que l’on peut d’ailleurs télécharger gratuitement et qui permet de créer des projets multimédias spectaculaires.
Quoi qu’il en soit, si l’on veut un jour espérer devenir un expert en informatique, la meilleure chose à faire reste de suivre attentivement les cours magistraux.*source: lesaviezvous.net/ 24 avril 2017
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*Appropriation des tic par les Algériens
Dans notre pays, l’Algérie, internet est en passe de devenir le média préféré des jeunes et des cadres et la source principale d’information et de connaissance.
Ces
dernières années, la manière de présenter les vœux de l’Aïd a
littéralement changé. Si les Algériens les plus âgés tiennent à la
tradition et à l’accolade, signe de chaleur humaine et d’une certaine
conception de la tradition, les jeunes optent pour le SMS et les plus
branchés préfèrent les réseaux sociaux et particulièrement facebook.
Cette tendance lourde, notent les observateurs, s’est encore confirmée
cette année.
«Les SMS sont bons pour joindre les amis, le téléphone est utile pour entendre la voix d’un être cher qui vit loin, mais le déplacement est recommandé lorsqu’il s’agit de parents et proches qui habitent dans la même ville», souligne pourtant un internaute. Il partage l’avis de ceux qui disent que la technologie fragilise le lien social que la religion a favorisé et vide la convivialité de l’Aïd de son sens.
Pour une frange d’Algériens, l’Aïd, comme toutes les fêtes religieuses, reste avant tout une occasion de communion en ces temps modernes troubles, marqués par tant d’incertitudes. Certains messages comportent des termes de politesse usuels. D’autres, plus créatifs, s’inspirent de notre vécu quotidien. Mais le problème avec le SMS, c’est qu’aucune émotion ne transparaît, surtout avec les envois groupés. Le portable fait partie d’un univers culturel d’immédiateté, de spontanéité et de sensations rapides. Idem pour facebook et les réseaux sociaux qui sont devenus des canaux très prisés pour se souhaiter un chaleureux Aïd, fut-ce virtuellement.
Chaque Aïd, c’est le même rituel : un chassé-croisé de SMS qui rythme le portable dont la sonnerie ne cesse de grésiller. Beaucoup reçoivent des messages de vœux de toutes sortes provenant des amis et des proches. «Je prends un des messages qu’on m’a envoyés pour le transférer à d’autres. Je sélectionne le plus expressif des messages pour l’envoyer», affirme Rafik, universitaire.
D’autres préviennent des dangers de l’isolement et coupent la poire en deux : ce n’est pas parce que l’on peut souhaiter bonne fête à plusieurs personnes par Internet qu’on doit se dispenser de cette forme très belle de déplacement vers un proche pour exprimer les mêmes souhaits. Ils insistent sur la relation physique qui reste très importante même si, aujourd’hui, on a la possibilité de voir la personne avec laquelle on communique à travers l’écran de son téléphone portable ou de son ordinateur.
Pour comprendre pourquoi cet engouement, il faut savoir que les Algériens sont de plus en plus équipés en terminaux mobiles. Le parc global de la téléphonie mobile a enregistré une évolution de 3,66 millions d’abonnés en 2014, réalisant un taux de croissance de 9,26% par rapport à l’année précédente. Sur les 43 millions d’abonnés, 39,79 millions sont des abonnés au réseau GSM, soit 80,35%, contre 8,51 millions au réseau de troisième génération (3G), soit 19,65%, selon l’Observatoire du marché de la téléphonie mobile en Algérie de l’ARPT.
Usages des technologies
Il y aurait 11 millions d’Algériens sur facebook et une moyenne quotidienne de 4 heures de consultation, selon les données récoltées lors de la manifestation Picnic. Et l’avènement de la 3G, lancée il y a plus d’un an, y est pour beaucoup. Les Algériens ont en effet accès plus facilement à facebook depuis leurs smartphones, grâce notamment aux offres attractives que lancent les opérateurs de téléphonie mobile.
Un peu plus du tiers sont des utilisatrices de facebook. Pour la distribution en âge, 72% ont entre 18 et 34 ans, 15% entre 13 et 17 ans et 13% ont plus 35 ans. Le facebookeur algérien utilise surtout sa messagerie et en deuxième position les «posts» publiés. Il accède principalement au moyen d’un appareil mobile et essentiellement en soirée.
Pourquoi ce succès ? Il vient tout d’abord de la facilité avec laquelle on ouvre un compte, la gratuité de la communication (si on met de côté le coût de la connexion internet qui peut aussi servir à autre chose) et, bien sûr, la sensation et l’excitation de bientôt appartenir à une communauté où le connu côtoie tout également l’inconnu. Il y a aussi le fait de retrouver virtuellement des amis qu’il aurait été impossible de contacter aussi facilement dans la vie de tous les jours et encore moins échanger des messages en temps réel avec eux avec l’aisance que donne facebook, qui est devenu un véritable phénomène de société.
StatCounter, compagnie qui édite un logiciel pour mesurer le nombre de visites sur un site web, a divulgué les derniers chiffres de l’utilisation des réseaux sociaux en Algérie, de janvier à juin 2015 : la part du lion revient à facebook avec 96,59% du nombre d’utilisateurs, soit une progression de deux points par rapport à 2013/2014, suivi de Twitter avec 1,28% et de YouTube (0,76 %). Ces chiffres confirment que les Algériens ne sont pas séduits par Twitter, son taux d’utilisation (1,22%) sur la période 2013-2014 n’a pas évolué de manière significative, avec une augmentation limitée à 0,06%.
Le classement des célébrités sur Twitter est massivement dominé par les stars de foot. Tout de même la célèbre écrivaine arabophone Ahlam Mostghanemi (622 734 abonnés) parvient à se distinguer à la deuxième place et le journaliste-écrivain Anouar Malek (263 738 abonnés) réussit à se faufiler timidement dans ce classement à la dixième position. Le footballeur Islam Slimani (710 828 abonnés) occupe la première place du podium des célébrités sur twitter.
Le top 10 des médias algériens les plus populaires sur Twitter souligne une montée remarquable des journaux El Watan, Algérie Times et Echorouk online, qui récoltent de plus en plus d’abonnés. Notons aussi la grande popularité de «pure players» (présents uniquement sur internet) algériens comme TSA ou Algérie-Focus, qui sont plébiscités par les internautes algériens.
Des jeunes bousculent les tabous
Les usages sont essentiellement tournés vers le loisir.
Les utilisateurs algériens des réseaux sociaux sont en général des consommateurs passifs et non pas des producteurs d’information. Ce sont d’abord des espaces de détente. Une attention particulière est accordée par certains internautes algériens aux sujets ignorés par la presse officielle, notamment ceux d’ordre politique. Grâce aux réseaux sociaux, des internautes diffusent en temps réel des informations, des images et des vidéos pour dévoiler la face cachée de la situation sociale et politique du pays.
Des jeunes bousculent les tabous et se sentent moins muselés. Face au silence médiatique sur certains événements, ils s’improvisent producteurs et diffuseurs d’information.
Armés d’un téléphone portable, ils partent sur le terrain pour tout filmer : les manifestations, les émeutes et les blessés.
Pour certains, la technologie représente une appartenance à la société moderne ; pour d’autres, elle permet une flexibilité au travail et dans la vie personnelle.
Mais il reste indéniable que le téléphone mobile et les réseaux sociaux ont connu un succès populaire qui dépasse toutes les prévisions. Ils ont permis à la société de faire un bond spectaculaire dans une modernité «bricolée». Mais le mobile ne peut à lui seul compenser toutes les contraintes, comme la faiblesse des infrastructures, les contenus non développés et le coût des usages encore élevé.
«Dans notre pays, internet est en passe de devenir le média préféré des jeunes et des cadres et la source principale d’information et de connaissance.
Les études réalisées en Algérie montrent qu’il est également un espace de loisirs à travers lequel jeunes et moins jeunes pallient l’insuffisance d’espaces de loisir moins virtuels et la relative difficulté d’accès qu’ils rencontrent», a mis en exergue le Cénéap.
Aujourd’hui, il est désormais important d’approfondir les débats et de capitaliser les expériences tirées des initiatives menées, dans notre pays et dans le monde, dans de nombreux domaines tels que la presse électronique, les réseaux sociaux et l’information en ligne.*Kamel Benelkadi/ 5
«Les SMS sont bons pour joindre les amis, le téléphone est utile pour entendre la voix d’un être cher qui vit loin, mais le déplacement est recommandé lorsqu’il s’agit de parents et proches qui habitent dans la même ville», souligne pourtant un internaute. Il partage l’avis de ceux qui disent que la technologie fragilise le lien social que la religion a favorisé et vide la convivialité de l’Aïd de son sens.
Pour une frange d’Algériens, l’Aïd, comme toutes les fêtes religieuses, reste avant tout une occasion de communion en ces temps modernes troubles, marqués par tant d’incertitudes. Certains messages comportent des termes de politesse usuels. D’autres, plus créatifs, s’inspirent de notre vécu quotidien. Mais le problème avec le SMS, c’est qu’aucune émotion ne transparaît, surtout avec les envois groupés. Le portable fait partie d’un univers culturel d’immédiateté, de spontanéité et de sensations rapides. Idem pour facebook et les réseaux sociaux qui sont devenus des canaux très prisés pour se souhaiter un chaleureux Aïd, fut-ce virtuellement.
Chaque Aïd, c’est le même rituel : un chassé-croisé de SMS qui rythme le portable dont la sonnerie ne cesse de grésiller. Beaucoup reçoivent des messages de vœux de toutes sortes provenant des amis et des proches. «Je prends un des messages qu’on m’a envoyés pour le transférer à d’autres. Je sélectionne le plus expressif des messages pour l’envoyer», affirme Rafik, universitaire.
D’autres préviennent des dangers de l’isolement et coupent la poire en deux : ce n’est pas parce que l’on peut souhaiter bonne fête à plusieurs personnes par Internet qu’on doit se dispenser de cette forme très belle de déplacement vers un proche pour exprimer les mêmes souhaits. Ils insistent sur la relation physique qui reste très importante même si, aujourd’hui, on a la possibilité de voir la personne avec laquelle on communique à travers l’écran de son téléphone portable ou de son ordinateur.
Pour comprendre pourquoi cet engouement, il faut savoir que les Algériens sont de plus en plus équipés en terminaux mobiles. Le parc global de la téléphonie mobile a enregistré une évolution de 3,66 millions d’abonnés en 2014, réalisant un taux de croissance de 9,26% par rapport à l’année précédente. Sur les 43 millions d’abonnés, 39,79 millions sont des abonnés au réseau GSM, soit 80,35%, contre 8,51 millions au réseau de troisième génération (3G), soit 19,65%, selon l’Observatoire du marché de la téléphonie mobile en Algérie de l’ARPT.
Usages des technologies
Il y aurait 11 millions d’Algériens sur facebook et une moyenne quotidienne de 4 heures de consultation, selon les données récoltées lors de la manifestation Picnic. Et l’avènement de la 3G, lancée il y a plus d’un an, y est pour beaucoup. Les Algériens ont en effet accès plus facilement à facebook depuis leurs smartphones, grâce notamment aux offres attractives que lancent les opérateurs de téléphonie mobile.
Un peu plus du tiers sont des utilisatrices de facebook. Pour la distribution en âge, 72% ont entre 18 et 34 ans, 15% entre 13 et 17 ans et 13% ont plus 35 ans. Le facebookeur algérien utilise surtout sa messagerie et en deuxième position les «posts» publiés. Il accède principalement au moyen d’un appareil mobile et essentiellement en soirée.
Pourquoi ce succès ? Il vient tout d’abord de la facilité avec laquelle on ouvre un compte, la gratuité de la communication (si on met de côté le coût de la connexion internet qui peut aussi servir à autre chose) et, bien sûr, la sensation et l’excitation de bientôt appartenir à une communauté où le connu côtoie tout également l’inconnu. Il y a aussi le fait de retrouver virtuellement des amis qu’il aurait été impossible de contacter aussi facilement dans la vie de tous les jours et encore moins échanger des messages en temps réel avec eux avec l’aisance que donne facebook, qui est devenu un véritable phénomène de société.
StatCounter, compagnie qui édite un logiciel pour mesurer le nombre de visites sur un site web, a divulgué les derniers chiffres de l’utilisation des réseaux sociaux en Algérie, de janvier à juin 2015 : la part du lion revient à facebook avec 96,59% du nombre d’utilisateurs, soit une progression de deux points par rapport à 2013/2014, suivi de Twitter avec 1,28% et de YouTube (0,76 %). Ces chiffres confirment que les Algériens ne sont pas séduits par Twitter, son taux d’utilisation (1,22%) sur la période 2013-2014 n’a pas évolué de manière significative, avec une augmentation limitée à 0,06%.
Le classement des célébrités sur Twitter est massivement dominé par les stars de foot. Tout de même la célèbre écrivaine arabophone Ahlam Mostghanemi (622 734 abonnés) parvient à se distinguer à la deuxième place et le journaliste-écrivain Anouar Malek (263 738 abonnés) réussit à se faufiler timidement dans ce classement à la dixième position. Le footballeur Islam Slimani (710 828 abonnés) occupe la première place du podium des célébrités sur twitter.
Le top 10 des médias algériens les plus populaires sur Twitter souligne une montée remarquable des journaux El Watan, Algérie Times et Echorouk online, qui récoltent de plus en plus d’abonnés. Notons aussi la grande popularité de «pure players» (présents uniquement sur internet) algériens comme TSA ou Algérie-Focus, qui sont plébiscités par les internautes algériens.
Des jeunes bousculent les tabous
Les usages sont essentiellement tournés vers le loisir.
Les utilisateurs algériens des réseaux sociaux sont en général des consommateurs passifs et non pas des producteurs d’information. Ce sont d’abord des espaces de détente. Une attention particulière est accordée par certains internautes algériens aux sujets ignorés par la presse officielle, notamment ceux d’ordre politique. Grâce aux réseaux sociaux, des internautes diffusent en temps réel des informations, des images et des vidéos pour dévoiler la face cachée de la situation sociale et politique du pays.
Des jeunes bousculent les tabous et se sentent moins muselés. Face au silence médiatique sur certains événements, ils s’improvisent producteurs et diffuseurs d’information.
Armés d’un téléphone portable, ils partent sur le terrain pour tout filmer : les manifestations, les émeutes et les blessés.
Pour certains, la technologie représente une appartenance à la société moderne ; pour d’autres, elle permet une flexibilité au travail et dans la vie personnelle.
Mais il reste indéniable que le téléphone mobile et les réseaux sociaux ont connu un succès populaire qui dépasse toutes les prévisions. Ils ont permis à la société de faire un bond spectaculaire dans une modernité «bricolée». Mais le mobile ne peut à lui seul compenser toutes les contraintes, comme la faiblesse des infrastructures, les contenus non développés et le coût des usages encore élevé.
«Dans notre pays, internet est en passe de devenir le média préféré des jeunes et des cadres et la source principale d’information et de connaissance.
Les études réalisées en Algérie montrent qu’il est également un espace de loisirs à travers lequel jeunes et moins jeunes pallient l’insuffisance d’espaces de loisir moins virtuels et la relative difficulté d’accès qu’ils rencontrent», a mis en exergue le Cénéap.
Aujourd’hui, il est désormais important d’approfondir les débats et de capitaliser les expériences tirées des initiatives menées, dans notre pays et dans le monde, dans de nombreux domaines tels que la presse électronique, les réseaux sociaux et l’information en ligne.*Kamel Benelkadi/ 5
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MODE DE VIE
– On lit légèrement moins et on cuisine un peu moins…La toile prend de plus en plus de place dans la viue des Français. En 2010, les Français passaient deux fois plus de temps à jouer ou surfer sur internet qu’en 1999, et consacraient moins de temps aux tâches ménagères, indique une étude de l’Insee publiée jeudi.
Selon cette étude, l’an dernier les ménages français consacraient douze heures par jour aux «activités physiologiques» (repas, sommeil, toilette), ce qui était déjà le cas en 1999, date de la précédente enquête.
Les Français, avec des nuits en moyenne de 8h30, dorment de moins en moins: -10 minutes entre 1986 et 1999, -13 minutes entre 1999 et 2010.
Les femmes moins à la cuisine
Le temps de travail a diminué en moyenne de 11 minutes par jour pour les hommes entre 1999 et 2010 et est resté stable pour les femmes. Les hommes ayant un emploi travaillent en moyenne 37h15 par semaine, tandis que les femmes, plus souvent employées et plus souvent à temps partiel, travaillent 29h05, selon l’Insee.Le temps domestique quotidien, resté stable chez les hommes, a diminué chez les femmes, en particulier celles qui n’ont pas d’emploi (une demi-heure de moins par jour).
Les femmes passent moins de temps dans la cuisine (-10 minutes depuis 1999) et les hommes pas plus, détaille l’étude.
Les hommes n’accordent pas plus de temps aux tâches domestiques qu’en 1999, mais le répartissent différemment: moins de temps dévolu aux tâches dites de semi-loisir, comme le bricolage (8 minutes), et plus de temps consacré aux enfants et au ménage (+5 minutes chacun).
Le temps de lecture diminue de 9 minutes
La moitié du temps libre des Français (4h58 en 2010, soit 7 minutes de plus qu’en 1999) est désormais passé devant un écran. La télévision reste de loin le principal loisir des Français, qui la regardent deux heures par jour en moyenne, comme en 1999, souligne l’étude.
En moyenne, les Français passent aussi 33 minutes par jour à jouer ou à surfer sur internet, soit deux fois plus qu’en 1999. Le temps consacré à la lecture (livres, journaux, y compris lecture de journaux sur internet) a en revanche diminué d’un tiers depuis 1986, perdant 9 minutes par jour. Les retraités restent les plus gros lecteurs, avec plus d’une demi-heure de lecture par jour.
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*La surexposition des parents aux smartphones aurait des conséquences dramatiques sur l’éducation et les capacités sociales de leurs enfants. De ce fait, de nombreux enfants seraient incapables de tenir une conversation ou de se sociabiliser lorsqu’ils rentrent à l’école.
**Atlantico : Quelles peuvent être les conséquences de cette addiction des parents aux smartphones sur leurs enfants (manque de sociabilité, d’interaction parent-enfant, addiction au smartphone, illettrisme etc…) ?
***Dan Véléa : La grande majorité des utilisateurs de smartphone ou d’Internet s’en servent beaucoup trop ou de la mauvaise façon, ce qui peut conduire à une addiction. Cela induit chez des parents une déconnexion, avec comme conséquence un retard de développement ou un mimétisme chez les jeunes enfants. C’est-à-dire qu’ils vont forcément imiter ce que leur père ou leur mère fait sur son smartphone ou sur sa tablette et sa façon de communiquer. Un enfant avec qui on ne dialogue pas de manière saine va manquer de liens avec ses parents, sera en retard dans l’élaboration d’une conversation.
Il sera lui-même à l’écart de ses camarades car il n’aura pas acquis les outils pour maintenir une conversation et les rudiments de l’expression. Il discutera bien souvent de la même manière qu’il le fait par sms, avec des réponses brèves et peu construites.
**Comment expliquer ce phénomène d’addiction aux smartphones des parents au détriment de l’éducation des enfants ?
***C’est un phénomène très simple dans la mesure où, dans la société actuelle, la plupart de nos communications se font forcément via un outil électronique comme le sms ou le mail. Le rejet de la frustration, de l’ennui et de l’attente pousse à donner une réponse immédiate à son interlocuteur, que l’on se trouve dans les transports ou même dans un repas de famille par exemple. Dans ce dernier cas, la discussion est bien souvent coupée net lorsqu’une notification comme Facebook, Twitter s’affiche. Certains sont complètement déconnectés de la réalité et de leur rapport à l’autre, à ceux qui leur font face. Une société hyper connectée nous coupe des liens réels et remplace la simplicité d’une discussion, d’un tête-à-tête, par une discussion par sms. C’est le cas dans de nombreuses familles, où tout les membres, parents comme enfants, ont souvent le nez dans leur écran et communiquent donc très peu.
**Est-ce que ce phénomène d’addictions aux smartphones au détriment de l’éducation des enfants se multiplie ?
***Les jeunes parents sont les plus concernés par la peur de perdre leurs copains, leurs amis, le groupe auquel ils appartiennent lorsqu’ils ne sont pas connectés.
Le fait de ne pas pouvoir se brancher et de communiquer va créer quelque chose de terrible chez eux. Ils peuvent mettre de coté leurs enfants et leur famille car ils auront perdu leur liberté d’agir sans se connecter. Et ce mimétisme des enfants, comme mentionné plus tôt, les pousse à imiter les comportements sur-connectés de leurs parents, ce qui fait qu’ils risquent à leur tour, de transmettre cela à leurs enfants. *atlantico /
**Dan Véléa –Le Docteur Dan Véléa est psychiatre addictologue à Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sur les addictions, dont Toxicomanie et conduites addictives (Heures-de-France). Avec Michel Hautefeuille, il a co-écrit Les addictions à Internet (Payot) et Les drogues de synthèse (PUF, Que sais-je ?, Paris).
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A présent, le meilleur moyen d’alerter en temps réel l’opinion est sans conteste le réseau social Facebook qui compte des millions de membres.
Il est 5h du matin, le froid est glacial. Il y a déjà, plus de 30 minutes que Mohammed a été extrait de son sommeil par les cris de douleur de son fils malade, âgé de 4 ans.
Il a tenté de se frayer un chemin et découvre un paysage apocalyptique. Impossible de transporter son fils à l’hôpital en raison des tonnes de neige qui encerclent le village.
Le réseau téléphonique est perturbé. Aucun moyen pour appeler en aide.
C’était le 7 février 2012. Cette journée, des wilayas entières de l’Algérie ont été isolées par la neige qui a atteint à certains endroits 1,5 mètre d’épaisseur.
Dans un coin perdu au sud de la wilaya de Tizi Ouzou, le village enclavé de Mohamed ne donne plus aucun signe de vie depuis au moins quatre jours. Aït Boumaza est un village situé dans la commune de Frikat, au sud de la wilaya de Tizi Ouzou et culmine à plus de 1000 mètres d’altitude. Pour y accéder, il n’y a qu’une seule route. Celle-ci est obstruée par une couche de deux mètres de neige. Impossible à dégager avec les moyens dérisoires dont dispose la municipalité. Les habitants des villages environnants n’ont aucune nouvelle concernant Aït Boumaza depuis déjà quatre jours. Ils sont effrayés. «Et si jamais…», s’inquiètent-ils. Arezkri Zourdani, agriculteur et activant dans le travail caritatif du village Azaghar, distant de quelque 10 kilomètres d’Aït Boumaza, à plus de 600 mètres d’altitude plus bas, tente d’intervenir.
Premier réflexe, il prend le téléphone et appelle un journaliste pour tirer la sonnette d’alarme.
Alerte Facebook
Le meilleur moyen de lancer l’alerte en temps réel est sans conteste le réseau social Facebook qui compte des millions de membres.
Ce qui fut fait. L’auteur du texte utilise toute sa verve pour «durcir» l’alerte et dramatiser la situation qui était déjà inquiétante. Il présente le village, précise que ses habitants n’ont ni gaz, ni électricité, ni téléphone. Il ajoute que les habitants des villages environnants craignent que leurs denrées alimentaires pour survivre à cette vague de froid et de neige ne soient épuisées. «Le drame risque d’avoir lieu. Diffuser, urgent», conclut le texte de l’alerte. Le résultat est plus que probant. Comme une traînée de poudre, le message fait le tour de la Toile. Le lendemain, l’information est reprise dans plusieurs quotidiens nationaux d’informations. La suite n’est pas encore connue. Elle le sera tout de suite. Paniquée par la diffusion à grande échelle de l’information, l’APC de Frikat mobilise tous ses moyens matériels et humains et fait appel au privé pour dégager d’abord la route qui mène à Aït Boumaza et, ensuite, venir en aide aux habitants de ce village qui ne savaient plus à quel saint se vouer. Pendant que les habitants souffraient l’isolement, le pouvoir extraordinaire de Facebook était en train de faire le reste: la mobilisation des bienfaiteurs et des associations caritatives. En fait, ce réseau de partage social a tracé la route des aides au village.
La campagne s’organise
La priorité pour les habitants du village et les autorités locales était l’approvisionnement en gaz butane pour faire face à une vague de froid sans pareille. La route menant à Aït Boumaza a été dégagée en toute urgence, le soir même de la journée de 7 février. Le premier camion transportant le gaz butane au village s’est frayé difficilement le chemin. Les gens qui ont rejoint le village ont découvert un spectacle désolant: il était totalement «enseveli» par la neige et plusieurs habitations risquaient l’effondrement. Le pire a été évité de justesse.
Avec la publication de l’information le lendemain dans les journaux, la solidarité a pris une autre dimension. Le 9 février, des bienfaiteurs du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou envoient aux villageois des quantités importantes de denrées alimentaires et des couvertures. Etant sortis de l’ombre, ces bienfaiteurs ont décidé d’inscrire le village au titre du programme de solidarité pour le prochain mois de Ramadhan.
Le lendemain, une équipe de représentants d’un mouvement politique atterrit au village. Ils ont ramené des aides aux villageois qu’ils ont assurés de leur soutien. Mais la visite à laquelle l’on s’attendait le moins est celle effectuée par des bienfaiteurs bénévoles venus… de Blida. Ils étaient venus pour s’enquérir de la situation du village pour l’inscrire dans leur programme d’actions caritatives du mois de Ramadhan. Grâce à Facebook, le village n’est plus l’ombre de lui-même. Désormais, il ne vivra plus dans l’isolement ses vicissitudes. Arezki Zourdani ne savait certainement pas que son appel déclencherait une grande campagne de solidarité avec le village. Il rappellera de nouveau le journaliste pour lui faire le constat et tout ce qui s’y passait. Il apprendra que grâce à la «magie» et au «pouvoir» de Facebook, le village était sauvé d’un désagrément certain. (L’Expression)
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*Smartphone ou tablette au lit: une très mauvaise idée ?
Une séance de smartphone/tablette au lit avant de s’endormir ?
Un bien mauvais service à votre cerveau!
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*Qu’est ce qui empêche l’homme le plus riche du monde de dormir la nuit ?
Avec une fortune estimée par Forbes à 79,2 milliards de dollars, Bill Gates reste l’homme le plus riche de la planète.
Son immense fortune n’exempte cependant pas le co-fondateur de Microsoft des soucis de la vie quotidienne.
Lors d’une séance AMA (Ask Me Anything, ndlr) pour le célèbre forum Reddit, le milliardaire a répondu aux nombreuses questions des internautes sur sa vie au quotidien mais aussi sur l’actualité du moment. Extraits choisis.
Le natif de Seattle a ainsi rappelé son habitude de devoir immédiatement finir un livre qu’il commence.
Cette boulimie littéraire est telle qu’il est régulièrement contraint de se passer de sommeil.
Les problèmes du monde
Bill Gates se soucie des problèmes auxquels fait face le monde. Ainsi, penser au bioterrorisme, au réchauffement climatique et à la pauvreté peut aussi empêcher le philantrope de dormir la nuit.
AI
L’ex-patron de Microsoft se rend compte qu’il fait partie d’une industrie qui peut être utilisée pour faire le bien comme le mal. Il pointe les dangers de l’intelligence artificielle. « Si une intelligence extrêmement développée tombe dans de mauvaises mains, le monde court un grave danger », prévient-il.
Soutien théorique au FBI
Contrairement à la majorité des acteurs de la Silicon Valley, Microsoft inclus, Gates a apporté son soutien au FBI dans le combat qu’il mène contre Apple sur le décryptage de l’iPhone. Mais si l’on en croit sa réponse à un internaute de Reddit sur le sujet, Gates ne semble pas si catégorique sur ce sujet, ne sachant pas vraiment où placer le curseur.
« Peut-être qu’Apple devrait proposer un plan d’ensemble entre le gouvernement qui doit être en mesure de savoir des choses dans certains cas, en mettant en place des garanties pour s’assurer que ces pouvoirs restent confinés à des cas précis », propose Bill Gates. Un débat qui divise, comme il l’explique. « Peu de gens ont cette position extrême que le gouvernement devrait être désarmé face aux données financières et aux communications. Peu de gens aussi veulent donner carte blanche au gouvernement, sans les garde-fous qui ont du sens. »
Sushis ou thaï
A la triviale question de savoir s’il préfère les sushis ou la cuisine thaï, Gates répond « les deux ». Mais puisque sa famille n’est pas vraiment friande de ces mets asiatiques, le milliardaire profite du temps de midi pour déguster son pêché mignon.
Un nouvel empire
Un autre internaute, visiblement nostalgique, le supplie de bien vouloir sortir un nouvel opus du cultissime jeu de gestion Age of Empires (édité par Microsoft, ndlr). Réponse, laconique, de l’intéressé: « Combien d’empires as-tu besoin? »
Good old times
Aussi riche que la mer est profonde, Bill Gates n’est pas pour autant un grand dépensier. Sauf lorsqu’il s’agit de faire plaisir à sa femme, Melinda, avec qui il gère sa fondation. Gates explique que cette frugalité provient de ses années passées au lycée. Une époque qu’il a d’ailleurs remise à l’honneur lors de la séance en posant de la même manière et dans le même contexte que sur une célèbre photo datant de 1973.
Bill Gates à Washington ?
Enfin, pourquoi ne participe-t-il pas à la course à la Maison Blanche, lui demande-t-on. Gates avance deux raisons. Premièrement, ses activités philantropiques sont trop importantes à ses yeux pour les mettre de côté. Ensuite, il ne serait, selon lui, « pas assez bon pour faire ce qu’il faut pour que les gens votent pour lui. » Il partage d’ailleurs la position de Michael Bloomberg, un « autre grand entrepreneur », qui a renoncé à briguer la présidence en tant qu’indépendant, jugeant nulles ses chances d’être élu en raison du suffrage indirect en vigueur aux Etats-Unis.
De toute manière, Bill gates ne se voit pas investir le Bureau ovale, lui qui aime désormais partir « régulièrement en vacances. » Il les a sans doute bien méritées.
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*Windows 10 installé sur 75 millions d’appareils en un mois
Windows 10, la dernière version du système d’exploitation de Microsoft, a été installée en un peu moins d’un mois sur 75 millions d’appareils, a annoncé mercredi le groupe informatique américain.
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*Des ados face à Windows 95
* »Tout semble vieux », signale Karan Brar (17 ans)
Pour certains d’entre nous, Windows 95 a été le premier système d’exploitation. Avec la vidéo YouTube « Teens react to Technology », des adolescents ont été confrontés à ce système pour la première fois de leur vie.
« Windows 95 a fêté son 20e anniversaire l’an dernier, donc nous avons mis la main sur ce vieux système et l’avons montré à des adolescents qui n’étaient pas nés en 1995. Les résultats ont été surprenants et vous donnent un coup de vieux », indique le producteur Benny Fine de la chaîne Fine Brothers Entertainement, qui diffuse cette série sur YouTube.
« Tout semble vieux », signale Karan Brar, 17 ans. Un autre ado ne comprend pas comment se connecter à Internet sans Wi-Fi.
« C’est effrayant de voir à quel point le Wi-Fi est vital pour nous. Si vous allez quelque part et que vous n’avez pas de Wi-Fi, c’est la pire chose qui peut vous arriver », ajoute Morgan, 19 ans.*7sur7
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**Le GSM dans la poche arrière, une mauvaise idée
1. Les appels accidentels
Vous avez appelé votre patron en pleine nuit pendant une folle soirée? Votre mère pendant que vous vous disputiez avec votre moitié? Et le pire c’est qu’à l’autre bout du fil, on n’a pas raccroché tout de suite? Sans parler des appels aux services d’urgence, moins gênants mais plus problématiques.
La faute à ce que les anglophones appellent le « pocket call » ou « pocket dial », soit l’appel de poche. Une fausse manoeuvre encore plus fréquente quand le téléphone est dans la poche arrière.
A tel point qu’aux Etats-Unis, une étude a montré cette semaine qu’un tiers des appels d’urgence à San Francisco proviennent d’un appel accidentel depuis une poche arrière. A savoir les « butt dials », traduisez les « appels de fesses ».
2. Plouf
Une
envie pressante et plouf, le téléphone à 800 euros dans la cuvette des
toilettes. Certains échappent à la poubelle après un repêchage toujours
agréable, d’autres n’ont pas cette chance. Les fabricants avancent
aujourd »hui des qualités « waterproof » à leurs derniers appareils,
sans doute autant pour lutter contre ce phénomène que pour profiter des
bords de piscine. D’autant que toutes les études montrent que pour une
majorité de personnes, aller aux toilettes sans son smartphone est quasi
impensable.
3. Le vol
La
poche arrière est l’endroit le plus facile à atteindre pour un
pickpocket. La police déconseille évidemment cet endroit pour y ranger
tout objet de valeur, facile à atteindre lors d’un mouvement de foule ou
d’un rapprochement quelconque.*7sur7/
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*Des ados face à Windows 95
* »Tout semble vieux », signale Karan Brar (17 ans)
Pour certains d’entre nous, Windows 95 a été le premier système d’exploitation. Avec la vidéo YouTube « Teens react to Technology », des adolescents ont été confrontés à ce système pour la première fois de leur vie.
« Windows 95 a fêté son 20e anniversaire l’an dernier, donc nous avons mis la main sur ce vieux système et l’avons montré à des adolescents qui n’étaient pas nés en 1995. Les résultats ont été surprenants et vous donnent un coup de vieux », indique le producteur Benny Fine de la chaîne Fine Brothers Entertainement, qui diffuse cette série sur YouTube.
« Tout semble vieux », signale Karan Brar, 17 ans. Un autre ado ne comprend pas comment se connecter à Internet sans Wi-Fi.
« C’est effrayant de voir à quel point le Wi-Fi est vital pour nous. Si vous allez quelque part et que vous n’avez pas de Wi-Fi, c’est la pire chose qui peut vous arriver », ajoute Morgan, 19 ans.*7sur7
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**Le GSM dans la poche arrière, une mauvaise idée
1. Les appels accidentels
Vous avez appelé votre patron en pleine nuit pendant une folle soirée? Votre mère pendant que vous vous disputiez avec votre moitié? Et le pire c’est qu’à l’autre bout du fil, on n’a pas raccroché tout de suite? Sans parler des appels aux services d’urgence, moins gênants mais plus problématiques.
La faute à ce que les anglophones appellent le « pocket call » ou « pocket dial », soit l’appel de poche. Une fausse manoeuvre encore plus fréquente quand le téléphone est dans la poche arrière.
A tel point qu’aux Etats-Unis, une étude a montré cette semaine qu’un tiers des appels d’urgence à San Francisco proviennent d’un appel accidentel depuis une poche arrière. A savoir les « butt dials », traduisez les « appels de fesses ».
**A quel âge, l’enfant reçoit son premier smartphone
Selon une étude, l’enfant reçoit son premier smartphone à 13 ans en Belgique.
il n’y a pas si longtemps, consulter ses sms, Messenger, Whatsapp, courriels, Snapchat, ses fils d’actualité Facebook, Instagram ou Twitter en plein milieu d’une conversation orale était encore considéré comme un manque de respect voire un signe de désintérêt de l’interlocuteur. Aujourd’hui, cette activité parallèle est entrée dans les moeurs et la parole se perd aux dépens du clavardage. Et si on réapprenait à discuter… sans un smartphone à la main ?
Selon une étude américaine publiée par le Pew Research Center, 89% des propriétaires de smartphones admettent consulter leur téléphone en société, en présence d’autrui.
Pire, la plupart des sondés reconnaissent être parfaitement conscients de l’impact négatif de cette fâcheuse habitude sur la conversation.
Ce constat a poussé Sherry Turkle a réfléchir sur la place laissée au dialogue traditionnel dans le monde aujourd'hui.
Psychologue spécialisée dans le domaine, elle a récolté ces dernières années de nombreux témoignages afin de mesurer les conséquences de cette « surconnectivité » permanente sur le face-à-face social.
« Règle de trois »
Première observation, les jeunes semblent respecter une curieuse « règle de trois », à savoir le maintien autour de la table d’un nombre minimum (3) de personnes attentives à la conversation.
Si l’audience atteint ce chiffre, les autres peuvent continuer à vaquer à leurs occupations virtuelles. Cet accord tacite comporte des avantages.
Il confère un sentiment de liberté, de connexion totale et permet d’éviter l’ennui. Un problème se pose toutefois: pour permettre cette participation alternée, le sujet de la discussion doit rester futile et dérisoire. Sinon, on ne suit plus. Résultat: le niveau ne vole pas très haut…
L’élément perturbateur
De sérieuses études sur le dialogue verbal ont démontré que la présence du téléphone sur la table perturbait profondément l’échange et réduisait considérablement le niveau d’implication des participants. Le réflexe instinctif consistera par exemple à converser de manière superficielle afin de ne rien briser en cas d’interruption fortuite. Et cette attitude semble avoir un impact réel sur le taux d’empathie de la population. En 2010, une équipe de chercheurs de l’université du Michigan, dirigée par la psychologue Sara Konrath, a rassemblé les résultats de 72 études réalisées sur le sujet ces trente dernières années. Ils ont découvert que le taux d’empathie de la jeunesse (étudiants) avait fortement chuté à partir de l’année 2000.
Amitié
Sherry Turkle a également eu l’opportunité de se rendre compte des conséquences de la surconnectivité en milieu scolaire. Selon son constat, les enfants ne socialisent plus comme autrefois (avant l’ère numérique), semblent manquer cruellement d’empathie et passent trop souvent leur temps à partager des contenus glanés sur la Toile. Or, parler avec l’autre développe le sentiment d’empathie, contrairement à ce type d’échanges. Mais la communication verbale n’est pas la seule victime du phénomène: on constate en effet une diminution des publications d’opinion sur les réseaux sociaux. Une réaction à la peur de plus en plus croissante d’être incompris, voire jugé par ses congénères et un signe que la compréhension mutuelle est en déclin.
Séjours déconnectés
Les séjours pédagogiques de « déconnexion » se multiplient outre-Atlantique. Privé de téléphone, l’enfant/l’ado retrouve ses capacités de jugement assez rapidement. Après quelques jours, il s’intéresse de nouveau aux émotions d’autrui, à « lire » le visage et à comprendre les signes que ce visage renvoie. La discussion reprend entre les participants. L’empathie renaît. La découverte de sa propre solitude constitue chez l’enfant/ado un élément déterminant dans sa quête du dialogue. Il fait naître en lui une volonté de tisser des liens sincères avec son entourage.
Usage raisonnable
Selon Sherry Turkle, le téléphone n’est pas un accessoire mais un appareil capable de modifier la personnalité de chacun. Elle recommande un usage raisonnable, un rapport moins passionnel avec l’objet, la possibilité de s’en détacher, de l’éloigner de certaines activités, de le consulter moins souvent ou de le configurer en fonction de la nature de la situation (« silencieux », « ne pas déranger ») sans pour autant inquiéter son entourage (autoriser uniquement les appels de X ou Y, etc.).
Dans ce plaidoyer publié dans les colonnes du New York Times, elle invite à réfléchir aux dommages collatéraux des nouvelles technologies sur la communication humaine et à la vulnérabilité de l’homme depuis la généralisation du smartphone: l’addiction s’avère tout à fait réversible avec un peu de bonne volonté… mais une prise de conscience personnelle s’impose au préalable.
** Source : New York Times Opinion/ 7sur7/
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Google, Wikipédia et YouTube ont remplacé les grands-parents
Selon une étude publiée cette semaine, des sites comme Google, Wikipédia ou YouTube ont supplanté les grands-pères et les grands-mères comme sources primaires de savoir. Les enfants désireux de connaître comment faire un noeud de cravate ou d’en apprendre plus sur la 2e guerre mondiale se tournent en majorité vers Internet. Moins d’un grand-parent interrogé sur quatre rapporte qu’on lui a demandé des conseils. Un tiers d’entre eux seulement déclare qu’on l’a déjà interrogé sur sa jeunesse. Et une majorité estime que leur rôle de grand-parent est devenu « obsolète » dans la vie familiale moderne.
Presque tous les grands-parents assurent aussi qu’ils posaient beaucoup plus de questions à leurs propres aînés quand ils étaient jeunes. Une étude parallèle a par ailleurs démontré qu’un tiers des grands-parents se considéraient chanceux de voir leurs petits-enfants ne serait-ce qu’une fois par mois.
« Les grands-parents se sentent évincés par Google, YouTube, Wikipédia et la masse de conseils disponible en ligne », confirme Susan Fermor, responsable de l’enquête. « Ils sont conscients que leurs petits-enfants toujours plongés dans leur ordi, leur tablette ou leur smartphone, ont tendance à rechercher de l’info facilement sur Internet. » *7s7-01.03.2013.
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*Une astuce pour ne plus casser le câble de votre chargeur
*Personne n’y échappe: le câble des chargeurs de téléphone a souvent tendance à se tordre et à se casser (iPhone, iPad, smartphones). Pour éviter de devoir en racheter un nouveau, voici une astuce assez simple et peu coûteuse.
Il suffit d’utiliser un ressort d’un vieux stylo pour éviter de tordre votre câble. Cette idée peut fonctionner avec n’importe quel câble, y compris le câble de votre ordinateur.
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*L’influence d’Internet dans la vie des gens
*L’influence d’Internet dans la vie des gens, de plus en plus importante….Pas surprenant mais prouvé par des chiffres : l’influence d’Internet dans la vie des consommateurs est mondialement de plus en plus importante. C’est une des conclusions du deuxième baromètre Fleishman-Hillard / Harris Interactive sur l’influence numérique, réalisée auprès 4243 internautes dans sept pays (Allemagne, Canada, Chine, Etats-Unis, France, Japon, Royaume-Uni). En quoi Internet est-il influent ?
Temps passé. Le Web empiète de plus en plus sur le temps passé devant les autres médias. A l’exception du Royaume-Uni, le temps passé à surfer est désormais supérieur au temps consacré à la télévision. Avec un rapport 37% Web vs 30% TV, la France s’illustre même avec le plus fort écart entre ces deux supports.
Quel impact publicitaire ?
Source d’information. Internet et les conseils de son entourage sont les deux sources d’informations les plus importantes pour les consommateurs sondés, loin devant les mails, la télévision, la presse, la radio… Les conseils d’amis priment encore en France, Allemagne et Canada, mais au Royaume-Uni, au Japon et en Chine, le Web l’emporte.
Prise de décision. Pour une très large majorité des internautes (75% à 89% selon les secteurs), Internet sert à « comparer des options » et prendre conseil d’autres internautes et donc faciliter la décision.
L’un dans l’autre, « Internet est deux fois plus puissant dans la prise de décision que le deuxième média, la télévision », indique Cyrille Arcamome, pdg de Fleishman-Hillard France. En France, l’indice d’influence du Web est passé de 38% en 2008 à 53% en 2010, quand la télévision est passée de 35% à 27% sur la même période. La radio a également trinqué, passant de 17% à 9% d’influence. La presse quotidienne et magazine est restée stable à respectivement 5% et 6%.
Dépenses. Premier média en terme d’influence, Internet est loin d’égaler la télévision en terme de poids sur le marché publicitaire : en moyenne, le Web absorbe 15% des investissements marketing (pour une influence d’environ 50% dans les 7 pays étudiés), soulignent les auteurs de l’étude.Comment communiquer ?
Comportements. Malgré l’essor des services Web 2.0 et 3.0, les internautes conservent des comportements assez classiques – ces derniers progressent à la faveur de l’adoption du média par de nouveaux venus. Au top des comportements : le moteur de recherche, sur lequel les annonceurs ne peuvent donc faire l’impasse. En France 64% des internautes utilisent le Web pour « rechercher des informations ou se divertir » (61% au UK, 60% en Allemagne, 59% aux US), 51% pour « communiquer avec les autres », 16% pour « s’exprimer en produisant du contenu », 22% pour « se connecter de n’importe où ».
Excès d’information. Si Internet est perçu par 75% des internautes comme un moyen d’en savoir plus plus vite sur ce qui les intéresse et que 59% des sondés se satisfont de pouvoir consulter plusieurs sources d’infos, un tiers trouve tout de même qu’ « il y a trop d’informations disponibles ».
Analyse de Fleishamn-Hillard : » les annonceurs ont du mal à faire un contenu accessible aux internautes ».
Blogueurs influents. Les billets sponsorisés ont eu raison des campagnes d’influence par blogs interposés : une large majorité d’internautes (plus de 70%) des internautes se méfie de billets de blogueurs qui auraient reçu un échantillon gratuit en échange d’une note.
Twitter etc.
Selon l’étude, les entreprises qui ont des comptes de microblogging sont susceptibles d’inspirer plus confiance aux internautes et perçis comme « un lieu d’écoute et où les réponses viennent plus vite ». Un phénomène loin d’être massif dans la mesure où nombre d’internautes ne se disent pas intéressés. Il pose néanmoins la question de la gestion de la réputation en temps réel.
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*La femme rurale et les TIC…pour un désenclavement numérique
Une des choses les plus importantes que l’ordinateur ait apporté dans la vie des femmes rurales est l’indépendance.
De nos jours, la technologie est un outil efficace pour améliorer le bien-être des êtres humains, notamment les femmes. En effet, les nouvelles TIC, qui ont envahi incroyablement notre vie quotidienne, représentent un outil pour combattre la discrimination envers les femmes, notamment celles qui vivent en milieu rural et souffrent davantage. Ainsi, la résolution 58/146 de 2004 de l’Assemblée générale des Nations unies a reconnu la nécessité de donner un plus grand accès aux technologies de l’information et de la communication aux femmes rurales. Appelant à considérer l’accès aux nouvelles TIC, une infrastructure de base au même titre que les routes, les chemins de fer et les réseaux d’alimentation en eau et en électricité, l’ONU a aussi identifié les TIC comme un moyen rapide d’aider les femmes, quelle que soit leur position, à occuper des postes de direction dans leurs communautés et réduire les inégalités.
J’existe vraiment
Ainsi, visant à promouvoir la moitié la plus vulnérable de la population, à savoir les femmes rurales, l’Union internationale des télécommunications (UIT), pour sa part, a retenu pour thème de la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information pour l’an 2012, «Les femmes et les jeunes filles dans le secteur des TIC». Certes, la connaissance des nouvelles technologies, qui réduit le fossé numérique, permet aux femmes particulièrement rurales de se sentir plus importantes et compétentes. «Grâce à l’utilisation des TIC que j’ai appris à l’université, je sens que j’existe vraiment et j’ai ma propre place même si dans le monde virtuel», nous a confié Mme Fatiha, jeune diplômée en sciences économiques et femme au foyer dotée d’une connexion à Internet, issue d’une région privée même des moyens de transport traditionnels. Dans ce sens, étant donné que le développement des compétences des ressources humaines constitue un élément important, des cours d’apprentissage pour aider les femmes rurales à concevoir leur cercle informationnel à leur guise ainsi qu’à créer des réseaux communautaires sont désormais disponibles gratuitement au niveau des centres de formation. Les participantes du programme d’apprentissage deviendront instructrices afin de former d’autres femmes. «Aujourd’hui, j’apprends aux femmes comment se servir des TIC», indique Mme Sabrina, enseignante à l’école de formation professionnelle.
Et d’ajouter: «Les formateurs doivent procéder à la vulgarisation de la terminologie et les concepts pour assurer une bonne assimilation par ces femmes et de concevoir un contenu vraiment spécial tant que le but n’est pas de former des cadres ou des diplômées mais beaucoup plus d’initier les femmes rurales à utiliser l’ordinateur eux-mêmes et de se servir des TIC.» Il suffit d’apprendre aux femmes à ne pas avoir peur des nouvelles technologies et à les utiliser et les exploiter de la manière la plus bénéfique pour elles conformément à leurs centres d’intérêt. «Je n’ai jamais eu l’occasion de me servir d’un PC! Au début, j’avais peur d’endommager l’ordinateur juste en le touchant (tu connais la mentalité) ce qui fait que je n’ai même pas osé l’approcher. Maintenant, Dieu merci, avec l’encouragement de mes enfants, je le manipule très bien. De même, je l’exploite dans mes recherches», témoigne Mme Houria, femme au foyer. Certes, une des choses les plus importantes que l’ordinateur ait apporté dans la vie des femmes rurales est l’indépendance et la confiance en leurs capacités et leur avenir. «Je me sens mieux désormais en découvrant que je suis capable d’apprendre, c’est génial», affirme Mme Salma, artisane.
Une opportunité
De plus, les TIC permettent aux femmes de rechercher un emploi afin d’éradiquer le chômage, d’avoir accès à l’éducation à travers des formations gratuites en ligne et de même commercialiser virtuellement leurs produits ce qui augmente leurs rendements. «Je suis diplômée en sciences vétérinaires. En sortant de l’université en 2006, c’est le chômage qui m’attendait. Je me trouvais incapable de rester les bras croisés surtout que j’habite dans une région montagneuse. A force de volonté, je me suis lancée dans l’apiculture», témoigne Amina apicultrice dans la wilaya de Blida. Avant d’ajouter: «Avec l’aide de mon frère informaticien, j’ai appris à utiliser les TIC et les exploiter pour mes recherches ainsi que pour commercialiser mes divers produits bio. Maintenant, je n’arrive pas à répondre à toutes mes commandes.»
Dans ce cadre, l’Algérie a lancé son premier projet ambitieux, à savoir, le Cyber Rif à l’ensemble du territoire national en 2011. Ce dernier vise à introduire l’Internet dans les zones rurales ce qui permettra aux populations de ces régions isolées de s’initier et apprécier les possibilités offertes par les TIC et le numérique. Donc, c’est une opportunité á ne pas rater pour celles qui n’ont pas eu la chance d’aller á l’école. Désormais, c’est rattrapable puisqu’elles pourront améliorer leurs capacités pour lire et écrire grâce aux nouvelles technologies.
De plus, cette tâche sera facile dans le cadre d’une vie associative entre les femmes rurales intéressées aux TIC et les femmes activant dans le domaine des TIC, soit 34% de l’ensemble du personnel des TIC en Algérie selon les récentes statistiques. C’est dire l’importance d’une initiative pour les femmes et avec les femmes.
L’objectif est de renforcer la participation de la femme dans les TIC. C’est vrai que ce n’est pas évident tant que selon les dernières statistiques de l’ONU plus de 50% de la population mondiale vit dans les zones rurales alors que plus de 87% souffrent de la pauvreté.
Cependant, c’est à l’Etat de garantir l’universalité d’accès aux TIC à toutes les catégories de la population y compris les plus pauvres. Ainsi qu’à aider ces femmes rurales à se former en suivant des programmes de formation en informatique pour évoluer vers une société de l’information. Il n’échappe à personne le fait que la femme rurale est la gardienne de la culture et le patrimoine tangible et non tangible. C’est le cas de Mme Benyounès de Ath Hichem, tisserande et femme au foyer pratiquant la broderie berbère, depuis longtemps. «J’ai participé à plusieurs manifestations à travers l’Algérie.
A chaque occasion, les visiteurs et d’autres professionnels voulaient qu’on reste en contact et moi je n’avais même pas un e-mail. C’est pour cela que je me trouvais obligée d’apprendre l’informatique et de m’en servir. Et voilà, maintenant, je compte développer mon propre site à ma propre manière à l’aide d’une amie bien sûr». Contrairement aux médias classiques, à savoir la TV et la radio, qui pouvaient viser des publics très spécialisés, les TIC en général constituent un outil de masse en vue de la diversité des contenus sur la Toile. Là, on peut effectuer une comparaison entre les systèmes d’exploitation (OS) open source et ceux close source. Où l’utilisateur a la possibilité de choisir son propre contenu et son application, selon ses propres besoins, voire les concevoir lui-même. Cela a l’air d’être très compliqué mais, en réalité, ce n’est pas la mer à boire, ce n’est qu’une terminologie du domaine. Chaque communauté utilise et s’informe du contenu qui l’intéresse. Ce qui permet à chacune de retrouver ce qui répond directement à sa propre recherche en fonction des caractéristiques de son identité. D’où la possibilité, voire l’opportunité de créer des réseaux communautaires ou régionaux spécialisés dans un domaine. Ce qui leur fournit la réalité proche et lointaine du monde dans lequel elle vit et aussi de communiquer librement leurs principales préoccupations. La société moderne est qualifiée d’être, par excellence, une société de l’information grâce à l’émergence des TIC.
Naviguer
Ce qui fait qu’au jour d’aujourd’hui, c’est impossible de réaliser un développement socio-économique sans la maîtrise des nouvelles technologies par toutes les catégories de la société.
La femme est devenue une chaîne importante et elle a plus de chance d’y participer. Pour une meilleure mutation des efforts déployés et des gigantesques budgets consacrés, il est nécessaire de résorber la fracture numérique et faire face à l’analphabétisme numérique chez la femme rurale qui représente plus de 50% de la population mondiale afin de construire une société de l’information et une économie fondée sur la connaissance.
En fait, l’accès de la femme rurale aux outils de l’information et de la connaissance via le développement des communautés réservées, féminines, permet l’échange des expériences et des idées. Alors, c’est une vraie opportunité pour les start-ups et porteuses de projets de se lancer dans le monde virtuel à travers l’utilisation de l’outil informatique et l’introduction d’Internet ce qui leur permet de naviguer à leur guise.
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**Réseaux sociaux en nette progression
Facebook fait sa révolution sur le web
Véritable phénomène de mode, Facebook est aujourd’hui le sujet de conversation numéro 1. Il est qualifié par certains spécialistes de «tsunami» (croissance rapide, addiction).
Son usage actuel est plutôt tourné vers les amis, mais les professionnels commencent à appréhender l’outil pour organiser des événements, communiquer ou recruter. Facebook étant un réseau social, on peut être dépendant de ses contacts faciles, très larges et variés. Dans la dépendance, il devient impossible de ne pas se connecter dans la minute où l’on rentre chez soi, de partager sa journée avec ses amis… virtuels ou réels. Et il est difficile de fermer son ordinateur pour quitter Facebook.
Les forts consommateurs de Facebook ne sont pas tous dépendants.C’est un îlot de convivialité. Car ce réseau permet d’entretenir l’amitié quand les amis sont loin, les liens avec la famille quand un membre est parti à l’étranger, de partager ses photos ou de la musique très facilement. Facebook est un outil de maintien du lien social, même s’il peut parfois devenir un perturbateur de vie. Amina est une jeune femme qui est sur Facebook depuis fin 2007.
On peut passer du temps parce que l’on y trouve du plaisir sans se sentir dépendant. Il permet le contact et la rencontre avec l’autre.
Pour elle, c’est «un excellent moyen de communication pour mon travail et sur le plan personnel». Il est clair que Facebook, comme d’ailleurs Wikileaks, ont joué un rôle majeur dans ce qui s’est produit en Tunisie. C’est d’ailleurs la conviction de Lounès Guemache, responsable de publication chez TSA.
Il affirme : «WikiLeaks a révélé des choses que beaucoup de gens soupçonnaient sur le clan de Ben Ali et de sa femme, notamment les pratiques de corruption et de répression. Facebook a permis de relayer ces informations dans un premier temps, puis pendant la révolte de faire circuler l’information sur le suicide du jeune chômeur de Sidi Bouzid, puis sur les autres événements.»
Ce sont des outils nouveaux. On ne connaît pas encore l’impact de ces sites et leur rôle dans ce qui s’est passé en Tunisie.
Des sociologues vont sans doute se pencher sur la question et faire des études approfondies. Facebook accélère à la fois la propagation de l’information, mais aussi de la rumeur.
Les Etats qui ne respectent pas la liberté d’expression sont confrontés à un vrai problème à présent. Comment gérer l’internet ? Les réseaux sociaux sont de plus en plus au cœur des événements.
Les manifestations et les émeutes qui ont secoué tout dernièrement l’Algérie ont aussi été «couvertes» par les réseaux sociaux.
Dans les différents cybercafés du pays, on s’est rués vers la moindre information qui puisse éclairer davantage, donner des points de repère, du sens ou des explications.
Les internautes veulent ainsi échapper aux grilles de lecture classiques en ayant une vision qui se veut équilibrée, gardant le lien entre les différentes dimensions de la vie.
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