Le Maroc dans le club des meilleures huiles d’olives au niveau mondial. ...
De bons crus fruités au goût inégalé
C’est la fête de l’olivier à El Kelaa des Sraghnas, dans la région de Marrakech, depuis le mercredi 19 octobre 2016, date de lancement de la 3e édition du Salon national de l’olivier.
La date de la tenue du salon n’est pas fortuite. Elle coïncide avec le début de la compagne de la cueillette des olives et de la production de sa précieuse huile. Le lieu non plus. La qualité des olives et de l’huile d’olives de cette région, connue pour son climat sec et sa richesse en réserves souterraines d’eau, est, tout bonnement, inégalée. Les connaisseurs prisent l’huile de cette ville 100% agricole, pour sa douceur et son goût fruité très prononcé, sa saveur incomparable. La région de Marrakech-Safi, notamment les villes mitoyennes Kalaa des Sraghna et Attaouia, occupe sans conteste et depuis plusieurs années, la 1ère place en termes de quantité et de qualité. A elle seule, cette région représente 20% de la superficie oléicole nationale, 62% des exportations nationales en olives de table et 10% des exportations nationales en huile d’olive.
A El Kelaa des Sraghnas ou à Attaouia, un litre d’huile est vendu entre 35 et 40 dirhams. Ce prix ne diffère pas beaucoup des autres régions oléicoles du Royaume (35 à 45 dirhams).
Une qualité inégalée
«Cette année encore, la production sera très bonne, sauf que la campagne de cueillette va généralement tarder quelques jours en attendant la pluie», déclare Kamal Tahiri, directeur général de la société Sud Atlas d’industriels alimentaires, spécialisée dans la production et la commercialisation d’huile d’olives et d’olives de table, basée à Attaouia. «L’huile d’olive extra-vierge de la région est autant prisée au Maroc qu’à l’étranger car, au-delà de sa qualité, elle affiche 0,7% d’acidité issue de la picholine marocaine. Normalement, d’après le conseil oléicole international, jusqu’à 3%, l’huile d’olive est alimentaire. Au-delà, elle présente un risque pour la santé», explique Kamal Tahiri.
«Cette année encore, la production sera très bonne, sauf que la campagne de cueillette va généralement tarder quelques jours en attendant la pluie», déclare Kamal Tahiri, directeur général de la société Sud Atlas d’industriels alimentaires, spécialisée dans la production et la commercialisation d’huile d’olives et d’olives de table, basée à Attaouia. «L’huile d’olive extra-vierge de la région est autant prisée au Maroc qu’à l’étranger car, au-delà de sa qualité, elle affiche 0,7% d’acidité issue de la picholine marocaine. Normalement, d’après le conseil oléicole international, jusqu’à 3%, l’huile d’olive est alimentaire. Au-delà, elle présente un risque pour la santé», explique Kamal Tahiri.
Une notoriété à soigner
Le goût prononcé de l’huile d’olives de la région vient de la qualité même de la variété d’olives marocaine, dite picholine. La pression à froid de cette variété d’olive donne une huile de qualité avec un goût fruité, préservé toute l’année. L’autre variété cultivée au Maroc, d’origine espagnole, dite Arbequine, a l’avantage d’avoir un rendement annuel plus important que la picholine marocaine. Une tonne d’Arbequine donne 22 litres d’huile d’olives, tandis que la même quantité de picholine n’en donne que 17 ou 18 litres. Cependant, après 5 mois de stockage, l’huile issue de l’Arbequine perd un peu de sa couleur et surtout son goût. En revanche, la picholine marocaine demeure intacte toute l’année.
Le goût prononcé de l’huile d’olives de la région vient de la qualité même de la variété d’olives marocaine, dite picholine. La pression à froid de cette variété d’olive donne une huile de qualité avec un goût fruité, préservé toute l’année. L’autre variété cultivée au Maroc, d’origine espagnole, dite Arbequine, a l’avantage d’avoir un rendement annuel plus important que la picholine marocaine. Une tonne d’Arbequine donne 22 litres d’huile d’olives, tandis que la même quantité de picholine n’en donne que 17 ou 18 litres. Cependant, après 5 mois de stockage, l’huile issue de l’Arbequine perd un peu de sa couleur et surtout son goût. En revanche, la picholine marocaine demeure intacte toute l’année.
Côté goût, la picholine marocaine, celle de Attaouia particulièrement, est de loin meilleure. «Si l’huile espagnole ou italienne est dite la meilleure, c’est parce que l’Espagne et l’Italie misent gros pour faire du marketing pour leur huile», souligne Kamal Tahiri. Et pourtant, l’huile d’olive marocaine répond aux normes internationales les plus exigeantes.
Le Maroc est classé cinquième producteur mondial d’huile d’olive, derrière l’Espagne, la Tunisie, l’Italie et la Grèce. Avec une production moyenne de l’huile d’olive de l’ordre de 140.000 tonnes par an, le Maroc se place au 5ème rang mondial en tant que producteur et exportateur. De plus, le Royaume figure parmi les trois premiers pays au coût de production le plus compétitif. Selon les résultats d’une étude internationale sur les coûts de production de l’huile d’olive, commanditée par le Conseil oléicole international et réalisée au niveau de quinze pays, le coût moyen d’obtention de l’huile d’olive est de 2,63 euros/kg. De tous ces pays, trois ont dégagé un coût nettement inférieur à la moyenne: la Turquie, la Tunisie et le Maroc. L’Algérie, l’Uruguay et l’Italie ont des coûts de production supérieurs à la moyenne.
Les vertus du Plan Maroc Vert
En six ans, la production oléicole nationale a presque doublé. Et c’est à mettre à l’actif du Plan Maroc Vert, suivi de près par le ministre Aziz Akhannouch. Ce plan a mis en oeuvre des projets qui ont permis, selon Fellah Trade, le portail du Crédit Agricole du Maroc, d’augmenter la production moyenne d’olives au Maroc, qui est passée de 783.000 tonnes en 2009 à 1.326.000 tonnes en 2015.
En six ans, la production oléicole nationale a presque doublé. Et c’est à mettre à l’actif du Plan Maroc Vert, suivi de près par le ministre Aziz Akhannouch. Ce plan a mis en oeuvre des projets qui ont permis, selon Fellah Trade, le portail du Crédit Agricole du Maroc, d’augmenter la production moyenne d’olives au Maroc, qui est passée de 783.000 tonnes en 2009 à 1.326.000 tonnes en 2015.
En termes de nouvelles plantations, les réalisations sont en avance par rapport aux prévisions du contrat-programme, avec la couverture d’une superficie de 224.500 ha entre 2009 et 2015, soit un rythme d’extension annuel moyen de 37.420 ha. Et, selon les chiffres du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime, ce qui explique la hausse de la production nationale, c’est qu’au Maroc, actuellement, 1 million d’hectares est planté en olivier. En 2009, cette superficie représentait 773.000 ha.
On remarque également une augmentation des entreprises ou «unités» de valorisation de l’olive. Sur 78 d’entre elles, une vingtaine ont été mises en place au profit des oléiculteurs des différentes régions de production, depuis le lancement du Plan Maroc Vert. Il s’agit d’unités de trituration modernes installées par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime afin d’aider au lavage des fruits, à la séparation des impuretés… Les subventions du département de Aziz Akhannouch ont incité les agriculteurs à s’adonner davantage à cette culture valorisante et rentable.
Là où les efforts doivent être concentrés, c’est au niveau de la communication. L’huile d’olive marocaine a plus que jamais besoin d’une grande campagne de promotion à l’international pour lui permettre de percer des marchés porteurs tels que les Etats- Unis, le Canada et l’Asie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles