Le PIB ne mesure pas le bien être.



La croissance économique enregistrée après le PIB n’est pas toujours synonyme de développement.
Le PIB est un indicateur contesté car il donne une mesure restrictive de la richesse d’un pays. 

En effet, toute production ayant un prix sur un marché accroît le PIB (ex : Production d’antidépresseur).
A l’inverse, le travail bénévole (ex: les resto du coeur) ou encore le travail domestique (ex : prendre soins de ses enfants) ne sont pas comptabilisés comme une richesse. 
C’est pourquoi l’augmentation de la production ne signifie pas toujours amélioration des conditions de vie.
Une approche plus précise du bien-être consiste à le faire reposer sur la combinaison de quatre capitaux:
Le capital physique : Ensemble des moyens des production fabriqués par l’homme, il peut avoir un impact positif sur le bien être en facilitant la production et la consommation de biens matériels (médicament, nourriture, ect)
Le capital naturel : Ensemble des ressources naturelles utiles à l’homme et exploitable techniquement  et économiquement, celui-ci contribue au bien-être de l’homme.
Le capital humain : Ensemble des aptitudes, talents, qualification, expériences accumulés par un individu et qui déterminent  en partie sa capacité travailler ou à produire pour lui-même ou pour les autre.
- Le capital social et institutionnel : Un ensemble d’attitude et de dispositions mentales qui favorisent la coopération dans la sociétés, ce capital recouvre des éléments aussi essentiels au bien être qu’un système judiciaire qui fonctionne bien et garantissent a chacun sa liberté de pensée et de parole par exemple.
Le bien être peut alors être considéré comme la combinaison harmonieuse de ces quatre capitaux.
A travers ce recordage de l’apport du PIB au bien être, on voit bien quelles peuvent perte les limites de cet instrument de mesure. Plus qu’une limite, la croissance du PIB peut même constituer un facteur faisant reculer le bien être. 
C’est ici, toute la réflexion des rapports entre croissance et préservation de l’environnement qui se pose, notamment lors de la survenue de catastrophes écologique (cf: Fukushima : l’énergie nucléaire), qui alimente la croissance économique, peut-elle être supprimée sans conséquence sur le bien-être de la population ?).

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