Affaire Pegasus : Que cache réellement cette cabale médiatique contre le Royaume ?

Affaire Pegasus : Que cache réellement cette cabale médiatique contre le Royaume ?
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Le : 17 Août 2021 
 
Ce sont presque les mêmes médias et la même ONG, dont les scandales se suivent mais ne se ressemblent pas, qui s’acharnent contre le Maroc et cherchent à l’affaiblir en provoquant de fausses affaires.
 
L’affaire Pegasus ne tombera pas en désuétude de sitôt. «Ses révélations chocs» s’avèrent pour l’heure infondées et ne se basent pas sur des preuves tangibles. Tout a commencé le 18 juillet 2021 à la suite de la publication d’une avalanche d’articles de presse révélant les résultats d’une «enquête» menée par un consortium regroupant une centaine de journalistes, une vingtaine de médias, dont Le Monde, Radio France, l’ONG Forbidden Stories, en collaboration avec Amnesty International, qui accuse le Maroc, ou plutôt ses services de renseignement, d’utiliser le logiciel Pegasus pour espionner les communications téléphoniques de plusieurs milliers de journalistes, de militants, de personnalités politiques, notamment françaises, dont plus particulièrement le président Emmanuel Macron.
 
Contre-attaque judiciaire
Depuis, certains médias persistent et signent encore des articles contre le Maroc tandis que d’autres ont battu en retraite, notamment depuis que Rabat a commencé à poursuivre en justice pour diffamation les médias qui rapportent ces allégations et accusations graves. Déjà, le 19 juillet, le gouvernement a qualifié de mensongères les informations rapportées par ce collectif de médias occidentaux.
 
Le lendemain, le 20 juillet, le Procureur de la République (parquet du tribunal de Paris) a annoncé l’ouverture d’une enquête suite à une saisine de deux journalistes de Mediapart se disant victimes d’espionnage. Si, dans de nombreux articles, le site d’investigation cite nommément les services marocains comme responsables, la plainte a été déposée contre X. 
Ce qui prouve que le média ne dispose pas de preuves impliquant le Maroc.
 
La contre-attaque judiciaire marocaine débute le 22 juillet. 
Le Royaume, via son ambassadeur à Paris, Chakib Benmoussa, entame une première procédure en diffamation contre Amnesty International et Forbidden Stories, les deux organisations ayant obtenu la liste des numéros de téléphone qui auraient été ciblés par Pegasus. Puis, le mercredi 28 juillet, l’avocat du Royaume du Maroc, Me Olivier Baratelli, a annoncé à l’AFP avoir fait remettre quatre nouvelles citations directes en diffamation. 
 
Deux d’entre elles visent le quotidien Le Monde, membre du consortium de 17 médias internationaux, et son directeur Jérôme Fenoglio. Une troisième plainte vise le site d’information et d’investigation Mediapart et son patron Edwy Plenel. Enfin, une assignation a été adressée à Radio France, également membre du consortium, a précisé l’avocat.
 
De son côté, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, dépose également, mercredi 28 juillet, à Paris, une plainte en «dénonciation calomnieuse» à l’encontre de Mediapart et de son directeur de publication, Edwy Plenel, a annoncé dans un communiqué l’avocat du ministre, Me Rodolphe Bosselut.
M. Laftit entend contester «les allégations insidieuses et les calomnies colportées depuis plusieurs jours par ces médias qui portent des accusations graves, contre des institutions qu’il représente, sans avancer la moindre preuve concrète», poursuit le communiqué. 
 
La cabale médiatique visant le Maroc a été soigneusement préparée à l’avance. Le 18 juillet, plusieurs articles ont été publiés en même temps par le réseau des 17 médias. La cascade des articles de diffamation s’est poursuivie les deux jours suivants et même après, avec une fréquence moindre.
 
Cabale ? 
Le mot n’est pas trop fort. 
Moyennant finances, des articles de presse et des contenus s’attaquant au Maroc ont été sponsorisés sur les pages Facebook de la radio Monte Carlo Doualiya (MCD) et la chaîne d’information internationale en continu France 24, toutes les deux propriétés de la société nationale de programme France Médias Monde, qui supervise l’audiovisuel extérieur de la France.
 
Articles sponsorisés
Est-ce à dire que le gouvernement français jette de l’huile sur le feu ? 
Car si dans les brouilles diplomatiques avec l’Allemagne puis l’Espagne, la France a renvoyé une image selon laquelle elle reste neutre et se positionne comme un intermédiaire qui cherche à détendre l’atmosphère, cette fois, l’Etat français s’implique dans cette affaire. 
 
Le plus drôle, c’est que Abdellatif Hammouchi, patron de la police et de la DGST, a été la grande cible de cette campagne médiatique. 
 
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, pas plus tard qu’il y a quelques semaines, les mêmes médias faisaient l’éloge des compétences de cet homme qui, grâce à la coopération avec les services de renseignement étrangers, notamment européens, a permis de faire avorter plusieurs attentats sanglants dans plusieurs pays.
 
Ensuite, un élément important à ne pas négliger. Comment certains médias de renom comme Le Monde, qui affirme avec certitude l’implication du Maroc dans cette affaire dite d’espionnage s’appuie sur des «révélations» d’Amnesty International, dont le fonctionnement douteux a été dévoilé par ses propres journalistes et sur les colonnes du journal. 
Avec le suicide de Gaëtan Mootoo, figure emblématique d’Amnesty International, «on découvre l’envers du décor», écrit le quotidien Le Monde, dans un article publié le 4 décembre 2018, celui d’une ONG dont le fonctionnement s’apparente à celui «d’une multinationale obsédée par le rendement et la communication».
 
«Occuper l’espace médiatique pour espérer avoir plus de financements des bailleurs de fonds», écrit Joan Tilouine, qui signe cet article. En 2011, un scandale financier a éclaboussé Amnesty international quand on a découvert que l’ancienne directrice de l’ONG, Irène Khan, a perçu une indemnité de départ de plus de 630.000 euros, en pleine campagne contre la pauvreté, au moment où on demandait aux militants de base de vendre dans la rue des bougies à 1 euro pour renflouer les caisses de l’ONG.
 
Aujourd’hui, ce sont presque les mêmes médias, qui revendiquent toujours la déontologie professionnelle, et la même ONG, dont les scandales se suivent mais ne se ressemblent pas, qui s’acharnent contre le Maroc à un moment où la diplomatie marocaine gagne du terrain et récolte succès après succès même si elle préfère en parler à des médias étrangers plutôt que marocains, souvent aux mêmes qui n’hésitent pas à changer de fusil d’épaule pour ternir l’image du Royaume.
 
Communications intimes
C’est ce qui explique que le Maroc est visé par des puissances étrangères et notamment européennes. D’abord, l’Allemagne, l’Espagne, ensuite la France. Fait insolite: le pouvoir algérien n’a pas raté l’occasion pour s’attaquer à son voisin. 
Il a fait part, vendredi 23 juillet, de sa «profonde préoccupation» à la suite des révélations de l’affaire Pegasus. 
 
L’un des personnalités «espionnées», le général d’armée Saïd Changriha, a déclaré que les services marocains espionnaient ses communications intimes avec sa femme. 
Heureusement que le ridicule ne tue pas ! Une chose est sûre, l’acharnement contre le Maroc, ses intérêts supérieurs, ses institutions et son intégrité territoriale ne s’arrêtera pas à cette affaire.

 

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