Plus de 1000 Harragas et plus de 90 embarcations en 72 heures : l’exode tumultueux des migrants algériens vers l’Espagne ne cesse pas !
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Plus de 1000 Harragas et plus de 90
embarcations en 72 heures : L’exode tumultueux des migrants algériens
vers l’Espagne ne cesse pas !
Publié par Gilles Munier le
3 Octobre 2021
Plus de 200 migrants algériens se noient tous les ans (Hérois del Mar)
Revue de presse : Algerie Part Plus (1/10/21)*
Les
traversées de la Méditerranée par les migrants algériens et l’émergence
de nouvelles formes de harga se poursuivent. Ces dernières 72 H, plus
de 1000 Harragas algériens ont réussi à débarquer sur les côtes
espagnoles à bord de plus de 90 embarcations de fortune. Ces
statistiques ont été officiellement dressées par Francisco José
Clemente, membre actif d’une ONG espagnole spécialisée dans l’accueil de
migrants arrivés en Espagne sur des embarcations de fortune.
Francisco
José est l’un des plus importants spécialistes de la question de
l’émigration clandestine en Espagne. C’est lui qui est à l’origine de la
création du compte Twitter «Héroes del Mar" à travers lequel il couvre
la majorité des embarcations de la Mer d’Alboran en lançant des alertes
et en diffusant des informations. Francisco José Clemente travaille
essentiellement avec le Centre International pour l’Identification de
Migrants Disparus (CIPIMD) qui se trouve à Malaga en Andalousie
(Espagne). A la demande des familles, organismes et autres institutions,
cette organisation non gouvernementale s’occupe de la recherche et de
l’identification des personnes disparues et de leurs proches.
D’après
cette source considérée comme l’une des plus fiables concernant
l’observation du fléau de la migration clandestine au sud de l’Espagne,
au cours de ces dernières 72 heures, les arrivées de plus de 1000
harragas algériens ont été comptabilisées par les autorités espagnoles
au niveau des régions côtières d’Almeria, Alicante, Murcia et les Iles
Baléares. Plus de 90 embarcations en provenance des côtes algériennes
ont été ainsi interceptées par les gardes-côtes espagnols au niveau de
ces 4 régions de la façade maritime sud de l’Espagne.
Sur
sa page Facebook, Francisco José Clemente n’a pas manqué de souligner
que « beaucoup de femmes et d’enfants » se trouvaient parmi ces Harragas
infortunés qui ont pris tous les risques pour pouvoir rallier l’Espagne
en fuyant dangereusement leur pays l’Algérie.
Par
ailleurs, de nombreuses embarcations à la dérive ont été signalées aux
secours espagnols en mer. Des dizaines de Harragas algériens ont été
ainsi repêchés ces dernières 72 heures après avoir attendu de 4 jusqu’à 7
jours en haut mer la concrétisation d’un hypothétique espoir de survie.
Ces Harragas algériens ont été sauvés d’une mort tragique et certaine.
En
Algérie, de nombreuses sources sécuritaires signalent l’interception
d’un nombre important d’embarcations de Harragas tentant de quitter
illégalement les eaux territoriales algériennes. Mais officiellement,
les autorités algériennes refusent jusqu’à maintenant de dévoiler des
chiffres concrets et vérifiables. Quoi qu’il en soit, ce mois de
septembre sera certainement marqué du sceau de l’infamie qui a été
infligée à l’Algérie entière en raison du désespoir collectif de ces
enfants qui préfèrent mourir en mer plutôt que de subir la misère et
toutes les privations dans leur propre pays. La tragédie des Harragas se
poursuit révélant ainsi le danger d’une catastrophe humaine et
politique effrayante pour l’avenir de l’Algérie.
Rappelons
enfin qu’au cours de ces deux dernières semaines du mois de septembre,
plus de 1700 harragas algériens ont pu débarquer sur les plages
espagnoles en seulement deux week-ends. Plus de 50 Harragas algériens
sont morts ou portés disparus lors de naufrages qui se sont produits
dans la nuit du 17 au 18 septembre dernier dans les eaux territoriales
espagnoles.
Les défunts Harragas algériens parmi lesquels des femmes et
des enfants tentaient de rallier les rivages de la région d’Almeria à
l’extrême sud de l’Espagne. Les autorités algériennes n’ont jamais fait
le moindre commentaire officielle à propos de cette tragédie.
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