Tebboune clôture le chantier politique.

 Tebboune clôture le chantier politique.


Il a mené depuis 2 ans, la bataille du changement des textes et des institutions

Publié le 09 - 12 - 2021


Clap de fin pour les réformes politiques. Avec les élections locales anticipées du 27 novembre dernier, le président Abdelmadjid Tebboune a clôturé le changement institutionnel qu'il a promis. 

Deux années donc après son élection à la tête de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, qui s'est engagé à bâtir une nouvelle Algérie, a fait un grand pas dans la concrétisation des 54 points dans le programme qu'il a défendu durant sa campagne électorale alors candidat indépendant à la présidentielle du 12 décembre 2019.

Elu président de la République, Abdelmadjid Tebboune a promis de commencer par une révision «profonde» de la Constitution. Ce qu'il a fait en installant un Comité d'experts chargé de formuler des propositions pour une révision constitutionnelle. 

 

Avant leur soumission aux deux chambres du Parlement pour débats et adoption, les propositions ont été élargies aux acteurs politiques, politologues, sociologues, économistes et des représentants de la société civile.
Le projet d'amendement de la Constitution a été approuvé lors d'un référendum populaire, tenu le 1er novembre 2020. L'autre engagement honoré a été l'organisation réussie des élections législatives anticipées du 12 juin 2021 et l'installation de la nouvelle Assemblée parlementaire. Ce qui représente une autre étape dans le processus de mise en oeuvre des réformes politiques pour le parachèvement de l'édifice institutionnel. 

Le but premier étant la consécration d'une nouvelle ère qui caractérisera l'Algérie nouvelle garantissant l'intégrité et la crédibilité de la pratique démocratique.     Les élections locales anticipées organisées le 27 novembre dernier ont marqué le parachèvement du renouvellement des institutions. 

Mais pour accompagner les changements opérés dans la composante des institutions, le président a effectué de nombreuses autres mutations. Parmi ces dernières figure l'installation de la Cour constitutionnelle, afin, comme l'a affirmé le chef de l'Etat «rassurer le peuple». Avec son installation, le président a cherché à doter l'Etat de nouvelles traditions et apporter des transformations durables à son fonctionnement. 

Pour de nombreux observateurs d'ailleurs, cette démarche constitue un «saut qualitatif» dans le système judiciaire qui a permis de «poser un jalon supplémentaire pour le parachèvement des institutions de l'Algérie nouvelle». 

La redynamisation du Conseil national économique, social (Cnes) s'inscrit aussi dans les réformes globales du président. En renforçant les compétences de ce conseil et en élargissant ses champs d'intervention, le président a offert un nouveau cadre de dialogue et de concertation aux citoyens. En effet, le Cnes, devenu Cnese incluant l'action environnementale, est défini comme «un cadre de dialogue, de concertation, de proposition, de prospective et d'analyse dans le domaine économique, social et environnemental, placé sous l'autorité du président de la République». 

 

Abdelmadjid Tebboune a aussi lancé les chantiers pour la création de l'Observatoire national de la société civile et du Conseil supérieur de la jeunesse et ceux de la révision des Codes électoral et communal. Il a veillé aussi à introduire de nouvelles dispositions dans le Code pénal pour protéger le corps médical, incriminer les fake news et veiller à la sécurité du citoyen contre les bandes de quartiers, la discrimination et le discours de haine ou encore les crimes d'enlèvement. 

 

Après un référendum, deux élections, l'installation de nouvelles institutions et la révision d'une multitude de lois, il est clair que le président a fait bouger les lignes. Mais est-ce que le citoyen s'en rend compte? Abdelmadjid Tebboune a déjà répondu à cette question en déclarant dans un autre discours à la nation: «Nous avons mené la bataille du changement des textes et des institutions, comme l'a revendiqué le Hirak béni et authentique du 22 février 2019 (...) 

Lorsque les comportements et les mentalités changent, nous parviendrons à des institutions, indiscutablement reconnues et admises, et c'est là l'un des objectifs du Hirak béni.»

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