Formation en Apiculture au Maroc
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L'apiculture pratiquée au Maroc n'est plus une apiculture naturelle. La plupart des apiculteurs ont été formés sur le tas, répétant trop souvent des erreurs qui les conduisent hélas à dépenser souvent plus d'argent que l'apiculture ne leur en rapporte.
Tous les apiculteurs à ce jour formés au Maroc par Bernard NICOLLET (grâce à l'EHL), ont renoué avec la production de miel et envisagent l'avenir avec des réalités concrètes.
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Tourisme rural : le potentiel du Maroc insuffisamment exploité
Il existe 305 gîtes ruraux classés, sans compter l’informel. Un gîte est une source d’emplois et un débouché commercial pour les douars. Les professionnels réclament une promotion plus soutenue, notamment dans les salons de niche.
Près de 305 gîtes ruraux classés sont recensés par le ministère du tourisme au niveau national au titre de l’année 2016. Ces établissements sont dotés d’une capacité de 1 696 chambres, soit 5 083 lits principalement situés dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (23), Souss Massa (35) et Marrakech-Safi (42). En 2015, le tourisme rural a rapporté 2,31 milliards de DH en termes de recettes, soit 3,9% des recettes touristiques nationales. Ces chiffres peuvent paraître négligeables certes, mais cette niche dynamise une bonne partie de la région où s’implante un gîte.
Dans le cadre de la stratégie de développement du secteur touristique basée sur le développement territorial et la diversification de l’offre, le ministère du tourisme affirme porter une attention particulière au tourisme rural. Et pour cause, l’Etat estime que l’implication des populations locales dans la chaîne de valeur touristique dans le milieu rural a eu des impacts significatifs sur la création d’emplois et des activités génératrices de revenus. Un emploi dans le monde rural coûte 50 000 DH, soit 7 fois moins qu’un emploi dans le milieu urbain. D’où la volonté de l’Etat de dynamiser le secteur. Toutefois, «le tourisme rural n’est pas programmé dans la stratégie de promotion de la destination Maroc. La priorité est donnée au tourisme de masse et au tourisme balnéaire. Les salons de niche spécialisés notamment dans la nature et les randonnées, tels que le salon du randonneur à Lyon, ne sont pas programmés, alors que le secteur pourrait drainer une clientèle scandinave et suisse», déplore Abdelhakim Sabri, président du Réseau touristique de développement durable de Souss Massa. Entre montagnes de l’Atlas, désert, vallées verdoyantes, parcs naturels, mers, grottes et sommets enneigés, le touriste a l’embarras du choix.
Une charte de qualité et d’environnement instaurée dans le Souss Massa
Malgré ses atouts, le pays est fortement concurrencé, notamment par les Iles Canaries, l’Egypte et la Turquie, en dépit des attaques terroristes dont ces deux derniers sont victimes. Face à ce constat, les réseaux de développement du tourisme rural (RTDR) s’organisent pour développer l’éco-tourisme. A titre d’exemple, dans la région Souss Massa, le RTDR recense une quarantaine de structures ayant l’autorisation d’exploitation. «Entre 5 et 6 structures rurales ont entrepris les formalités pour rejoindre le RTDR. La région de Tata qui nous a rejoints suite au nouveau découpage territorial n’est pas encore recensée», déclare Abdelhakim Sabri. Pour rehausser le niveau des établissements et homogénéiser leurs services, l’association a mis en place une charte de qualité et d’environnement en 2013. «Cette charte permet d’obtenir un label désigné par des fibules (par opposition à étoiles dans l’hôtellerie classique). Elle permet de sensibiliser les propriétaires de la structure d’hébergement et les acteurs du tourisme rural aux critères de qualité et aux bonnes pratiques pour un développement durable. L’objectif est de développer un produit touristique durable et en faire profiter l’environnement de la structure d’hébergement», explique le président du RTDR d’Agadir qui œuvre également pour la valorisation des produits du terroir et des produits locaux, notamment pour la construction du gîte. Il incite également les promoteurs à se mettre aux énergies renouvelables, au traitement des eaux usées et au tri sélectif. Dans cette veine, il les aide à s’équiper de chauffe-eau solaires avec le concours du PNUD et à contribuer au paiement de services écologiques pour les établissements adhérents dans le cadre d’une économie circulaire dans la région.
En tout cas, le tourisme rural a besoin d’une réelle mobilisation de tous les acteurs concernés. Des propriétaires de gîtes ruraux arrivent malgré tout à commercialiser le produit grâce à la programmation de circuits pour les clients dans les agences touristiques et une forte présence sur les sites de réservation en ligne. Un exemple : Jacqueline, la propriétaire de Douar Samra dans la région d’Imlil, à 65 km de Marrakech, est arrivée à mieux commercialiser son gîte rural que sa maison d’hôtes située en plein cœur de la médina de la ville ocre. «La région d’Imlil, point de départ vers le massif du Toubkal, la vallée de l’Ourika et la station de ski de l’Oukaïmeden, attire beaucoup de monde. De plus, il n’y a pas de concurrence de maisons d’hôtes de qualité aux alentours», déclare Latifa Hanif, gérante de Douar Samra. Hormis ses aptitudes commerciales, la propriétaire a pu tisser un bon relationnel avec les habitants des douars avoisinants. Un gage d’enracinement durable.
Sources de financement
Diverses sources de financement
Au centre de l’équation du développement agricole se trouve l’acte d’investissement. L’État fournit un effort important en matière de financement que ce soit à travers le budget général ou des comptes d’affectation spéciale. Cet effort de financement de l’État est soutenu par la mobilisation des prêts et dons d'organismes nationaux et internationaux, fortement impliqués dans la mise en œuvre de la stratégie agricole. A cela s’ajoute, le financement privé mobilisé à travers la contribution des agriculteurs/investisseurs privés, soutenue par de meilleures conditions d’investissement dans le secteur ainsi que l'implication des grandes banques partenaires à travers les conventions de mobilisations de fonds.
Dans le cadre du financement assuré par l’Éat, le ministère a mis en place une procédure de préparation du budget en parfaite adéquation avec les réformes budgétaires engagées par l’État. Cette procédure édicte l’ensemble des règles et dispositions à observer pour l’élaboration des propositions budgétaires se rapportant aux programmes d’actions mis en œuvre, aussi bien au niveau central que régional. Afin d’assurer la bonne programmation des investissements, un cadre innovant de financement de l’investissement public a été mis en place. Reposant entre 2009 et 2015 sur une perspective pluriannuelle à travers l’accord cadre de financement signé avec le ministère de l’Economie et des Finances, le financement public s’appuie depuis la nouvelle Loi Organique des Finances de 2015 sur une nouvelle approche. Une programmation budgétaire triennale (PBT) glissante permet de tenir compte des possibilités financières de l’État et de l’état d’avancement des projets d’investissement entrepris. Celle-ci est actualisée chaque année pour traduire au mieux les objectifs tracés au niveau des Plans Agricoles Régionaux (PAR).
Au titre de l’incitation à l’investissement privé, le rôle du Fonds de Développement Agricole a été focalisé sur des aides ciblées répondants aux orientations stratégiques suivantes :
- Le ciblage des filières de productions prioritaires, objet de contrats-programmes signés entre le ministère et les différentes interprofessions agricoles ;
- L’accompagnement du Programme National d’Economie d’Eau en Irrigation ;
- La facilitation de l’accès aux aides au bénéfice de l’ensemble des agriculteurs à travers un système universel et inclusif ;
- Le renforcement du dispositif de gouvernance et de contrôle des aides ;
- La rationalisation des investissements éligibles à l’aide de l’État ;
- L’encouragement de l’agrégation.
Agrégation agricole
Un cadre juridique et réglementaire dédié et un système incitatif spécifique à l’agrégation agricole ont permis la mise en place de 63 projets d’agrégation dans les différentes régions du Royaume. Pas moins de 56.000 agrégés ont bénéficié de ces projets dont 80% ont moins de 5 ha dans les filières végétales et 65% ont moins de 5 têtes de cheptel dans les filières animales.
En matière de soutien financier, les agrégés ont bénéficié de subventions de l'Etat dans le cadre du Fonds de Développement Agricole avec 1,34 milliard de dirhams, dont 973 millions de dirhams alloués à l’équipement en système d'irrigation goutte à goutte sur une superficie de 21.100 hectares et 341 millions de dirhams alloués à l'achat des tracteurs (2.000 tracteurs) et autres matériels agricoles (5.800 unités). Par ailleurs, en ce qui concerne les agrégateurs, les subventions allouées ont atteint 14 millions de dirhams portant sur la subvention forfaitaire accordée en contrepartie de l’encadrement technique que l’agrégateur assure auprès des agriculteurs agrégés pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du projet d’agrégation.
Indicateurs clés
Partenariats public-privé
Une approche de contractualisation avec le privé
Le partenariat public-privé (PPP) constitue l’un des leviers majeurs adopté par le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts pour la mobilisation de l’expertise, du savoir-faire et des capacités de financement des opérateurs privés dans le domaine de l’agriculture. Ce type de partenariat porte sur des projets concernant le domaine de l’irrigation, des terres agricoles, ainsi qu’en matière de contrats- programmes pour l’industrie agro-alimentaire et la dynamisation des nouvelles agropoles.
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