Le centre Caid Lahcen Lyoussi, à sefrou, sur la bonne voie
La capitale des cerises mise sur son patrimoine historique
L’objectif premier du Centre Caid Lahcen Lyoussi est de prmouvoir la langue amazigh et le vivre-ensemble.
La ville de Sefrou, à quelques kilomètres de Fès, compte capitaliser sur son patrimoine historique pour lancer des projets de développement socio-économique à même de la hisser au rang qu’elle avait par le passé, à savoir un havre de paix et un haut lieu de culture amazighe et hébraïque. Ce qui dynamisera à coup sûr l’économie locale à travers notamment le tourisme.
Depuis son élection, le député-maire, Hafid Ouachchak, multiplie les rencontres avec les divers partenaires possibles dans la région pour mettre oeuvre son plan d’action, épaulé en cela par le conseil provincial, présidé par Lahcen Zelmat, par ailleurs homme clé du tourisme dans la région. Une rencontre a eu lieu les 30 et 31 décembre 2021, regroupant certaines personnalités de la ville pour justement discuter des projets à lancer dans cet objectif.
Il y avait Outre MM. Ouachchak et Zelmat, Saaid Amzazi, ancien ministre de l’éducation nationale, originaire de Sefrou, Moha Lyoussi, fils du Caïd Lahcen Lyoussi, et Maurice Hliwa, homme d’affaires israélien très attaché au rapprochement, notamment culturel, entre le Maroc et Israël.
Activités culturelles
Dans le cadre de cette rencontre, le projet de mise en place du centre
Caïd Lahcen Lyoussi pour la culture amazighe et le centre pour la
promotion du patrimoine hébraïque ont été au centre des débats. Ainsi,
le député-maire a rappelé qu’il a initié le projet du centre Lahcen
Lyoussi avec le soutien du ministère de la culture pour un budget de 25
millions de dirhams. L’objectif est de «répandre la culture amazighe et
les idées du caïd Lahcen Lyoussi, l’un des fondateurs du Mouvement
populaire et ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement du
Maroc indépendant, compagnon par ailleurs de Mohammed V», déclare à
Maroc Hebdo M. Amzazi.
Ce dernier s’occupe actuellement de l’élaboration d’un programme d’activités culturelles que doit abriter le centre et assurer son bon démarrage. Le tout, comme nous le déclare M. Amzazi, pour maintenir vivace la flamme des nationalistes et des patriotes, enseigner le vivre-ensemble dont la ville de Sefrou a été un symbole des décennies durant.
C’est d’ailleurs ce vivre-ensemble qui sert de leitmotiv pour la création d’un institut de la culture hébraïque. Projet défendu par le député-maire de la ville. Cette dernière abrite la plus ancienne école des Rabbins au Maroc, l’école Oum Al Banine de même que d’autres sanctuaires et synagogues juifs.
Les juifs de la ville ont été très nombreux et ont laissé un patrimoine aussi bien matériel qu’immatériel que les responsables actuels (conseil de la ville et conseil provincial) veulent mettre en avant en les réhabilitant d’abord. Des discussions sont en cours pour le jumelage de Sefrou avec des villes israéliennes.
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