Le rideau est tombé. Les absurdités algériennes ne bernent plus grand monde.
Le dossier du Sahara marocain au menu des débats du Comité des 24 de l’ONU.
La supercherie, longtemps entretenue par la junte au pouvoir du
voisin de l’Est est désormais démasquée et totalement démystifiée. C’est
clairement ce qui ressort, encore un fois, du déroulé des travaux du
Comité des 24 de l’organisation des Nations unies qui, par ailleurs,
n’aurait jamais à traiter du dossier du Sahara marocain sans les
manœuvres pernicieuses, frauduleuses fondées sur le mensonge et le
chantage ourdies effrontément par l’Etat algérien pendant plus d’un
demi-siècle condamnant les liens de solidarité, de fraternité rattachant
les peuples des pays de cette grande région maghrébine, nord-africaine.
A cet égard, l’ambassadeur représentant permanent du
Royaume du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale, a souligné que
la décolonisation des provinces sahariennes du Maroc a été
définitivement scellée «depuis leur retour à la mère patrie en 1975.
La question du Sahara marocain est examinée par le Conseil de sécurité sous le chapitre VI de la Charte des Nations unies en tant que différend régional entre le Maroc et l’Algérie », a-t-il rappelé en précisant que cette instance est seule habilitée à faire des recommandations et à proposer des solutions.
Omar Hilale a souligné que la décolonisation des provinces sahariennes du Maroc a été définitivement scellée «depuis leur retour à la mère patrie en 1975.Un nombre considérable d’Etats membres dudit Comité, particulièrement des pays africains et arabes, ont réaffirmé leur appui à l’initiative marocaine d’autonomie. Ils ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité de procéder au recensement de la population des camps de Tindouf, situés sur le territoire algérien, conformément au droit international humanitaire, au mandat du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), aux recommandations du Secrétaire général et aux résolutions du Conseil de sécurité.
D’autre part, la majorité écrasante des Etats membres de l’Institution onusienne a salué, tout comme notamment le Gabon et le Burkina Faso, l’ouverture de nouvelles représentations consulaires aux villes de Laâyoune et Dakhla, qui, ainsi que l’a noté la délégation togolaise, permettra de renforcer le développement socioéconomique de la région tout en favorisant une approche pacifique rationnelle du règlement de ce conflit régional artificiel.
Là-dessus, les débats du Comité des 24 ont quasiment tranché sur la position rationnelle et juste à prendre à l’égard du dossier du Sahara marocain. Le site officiel de l’ONU passe d’ailleurs en revue les déclarations des membres du Comité des 24 quasi-majoritairement favorables au plan d’autonomie proposé par le Royaume.
L’on peut retenir entre autres déclarations, celles des Etats membres du comité, relatées par le site onusien :
- Karen Jean Baimarro, représentante de la Sierra Léonne s’est dite encouragée encouragée par les efforts diplomatiques en cours sur la question du Sahara, qui renforcent la dynamique créée lors des deux tables rondes de Genève, regroupant le Maorc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, de même qu’elle a fait part de son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie car y voyant une solution de compromis à ce différend régional (…). Elle a, par ailleurs, insisté sur la nécessité d’améliorer la situation des droits humains dans les camps de Tindouf (sur le territoire algérien), appelant, à cet effet, à l’enregistrement de tous les réfugiés conformément au droit international et au mandat du HCR.
- Gbolié Désiré Wulfran Ipo, représentant de la Côte d’Ivoire a invité les quatre parties prenantes à faire preuve de réalisme et d’esprit de compromis pour faciliter la reprise du processus des tables rondes conformément à la résolution 2654 du Conseil de sécurité. Il a considéré l’initiative marocaine d’autonomie comme la seule solution de compromis à la question du Sahara marocain. Il s’est dit, en outre, préoccupé par la situation dans les camps de Tindouf et a appelé au respect des recommandations du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme (HCDH)…
- Kelver Dwight Darroux, représentant de la République dominicaine, a exprimé son plein appui à l’implication des Nations unies dans le processus politique visant à parvenir à une solution réaliste et mutuellement acceptable au différend régional sur le Sahara marocain. Il a fait part du soutien de son pays au plan d’autonomie proposé par le Maroc, y voyant le fondement d’une solution réaliste permettant d’assurer la stabilité et la paix dans la région, tout en appelant à la tenue d’une table ronde entre les quatre parties prenantes, le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, avant d’exprimer son inquiétude des conditions dans les camps de Tindouf, particulièrement concernant les femmes et les enfants…
Un nombre considérable d’Etats membres du Comité des 24, particulièrement des pays africains et arabes de même que d’Etats observateurs ont réaffirme leur appui à l’initiative marocaine d’autonomie
- Walton Alfonso Webson, pour Antigua-et-Barbuda, tout en encourageant les parties concernées à prendre part, en toute bonne foi, au processus des négociations, a appuyé l’initiative marocaine d’autonomie, qui est considérée par le Conseil de sécurité comme un processus crédible et sérieux.
Ce représentant n’a, d’ailleurs, pas manqué de saluer
le développement social et économique du Sahara marocain grâce aux
investissements et aux projets réalisés dans le cadre du nouveau modèle
de développement lancé par Rabat en 2015, ayant largement contribué à
l’autonomisation de la population et à l’amélioration des indices de
développement humain de la région.
- Carlton
Ronnie Henry, de Sainte-Lucie, s’est félicité de la tenue des tables
rondes réunissant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario. Il
a estimé que l’avènement d’un règlement politique réaliste et
mutuellement acceptable par toutes les parties est seul à même d’apaiser
les tensions et a exprimé son soutien à l’initiative marocaine
d’autonomie qu’il a jugée « crédible et sérieuse »…
-Nerys
Nakia Dockery, représentante de Saint-Kitts et Nevis, a affirmé son
soutien au plan marocain d’autonomie pour la région du Sahara, considéré
par le Conseil de sécurité comme une initiative crédible, sérieuse et
réaliste. Elle s’est dite encouragée par les larges soutien et
reconnaissance que cette proposition a recueillis au sein de la
communauté internationale depuis sa présentation par le Maroc en 2007.
Elle a, par ailleurs, mis en avant les efforts continus déployés par le
Maroc afin d’assurer le développement socioéconomique des provinces du
Sahara, le félicitant pour la mise en œuvre des projets qui ont
grandement contribué à l’autonomisation de ses populations, notamment
les femmes et les enfants et à l’amélioration des indices de
développement humain dans la région.
Les intervenants ont insisté sur la nécessité d’améliorer la situation des droits humains dans les camps de Tindouf, appelant, à cet effet à l’enregistrement de tous les réfugiés conformément au droit international et du mandat du HCR.
Là-dessus, nombreuses sont les interventions des Etats observateurs du
Comité des 24, rapportées par le Site de l’ONU. Elles s’assemblent, se
rassemblent et sont unanimes à exprimer un soutien franc, sans ambiguïté
aucune, à l’initiative marocaine d’autonomie. Parmi les plus
pertinentes se trouve la déclaration des pays du Conseil de Coopération
du Golfe (GCC) dont a donné lecture le représentant du Sultanat d’Oman,
au nom des Emirats arabes unis, du Bahreïn, du Koweït, du Qatar et de
l’Arabie Saoudite au terme de laquelle ils ont réaffirmé leur soutien
« constant à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du
Royaume ».
Le média onusien déroule ensuite les
déclarations favorables des Etats observateurs, à savoir le Guatemala,
la République dominicaine, le Bahreïn, le Burkina Faso, le Sénégal, le
Burundi, la Guinée équatoriale, les Comores, le Gabon, le Togo, la
Guinée-Bissau, la Guinée, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, le Liberia,
la Gambie, la République centrafricaine, Djibouti, les Emirats Arabes
Unis, le Cap-Vert…
On peut observer au vu des débats
parfois houleux et des interventions souvent pertinentes des Etats
membres du Comité onusien des 24 mais aussi celles tout aussi objectives
et pragmatiques des Etats observateurs que les conclusions que l’on
peut en tirer attestent, encore une fois, des avancées diplomatiques
prodigieuses réalisées par le Maroc sous la conduite clairvoyante et
sage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI fondée sur la légalité
internationale, la légitimité historique, le dialogue pour la paix,
préservation de la stabilité et la sécurité régionales, continentales et
internationales…
Le recadrage, dans les règles de l’art et
de la logique des faits, opéré par l’ambassadeur, représentant
permanent aux Nations unies, Omar Hilale des propos outrageusement
mystificateurs du nouveau représentant permanent algérien, Amar
Bendjama, n’en est d’ailleurs qu’un échantillon grandement éloquent.
Réagissant à l’insistance incohérente et intempestive de ce diplomate
désenchanté sur « l’autodétermination », il a regretté que
l’interprétation de ce principe par l’Algérie n’est nullement conforme
aux résolutions 1541 et 2625 des Nations unies.
Il lui a reproché, à cet effet, d’avoir sciemment omis de mentionner ces deux résolutions, alors qu’elles réglementent la mise en œuvre de ce principe, soulignant que ces dernières ne prévoient guère, comme le souhaiterait l’Algérie, la création en toutes pièces d’un Etat fantoche soumis à son autorité, qui lui aurait permis d’avoir un accès direct à l’océan Atlantique. Chimère !
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