Qui est derrière « TRIAL International », l’ONG suisse qui menace l’armée algérienne ?



Qui est derrière « TRIAL International », l’ONG suisse qui menace l’armée algérienne ?






Les récentes nouvelles en provenance du pays de Guillaume Tell font état de la mise en accusation de l’ancien ministre algérien de la Défense, Khaled Nezzar, qui était en exercice durant la funèbre décennie noire. Mais il faut bien comprendre que ce n’est pas seulement la personne du ministre qui est visée dans cette affaire mais, bien entendu, toute l’institution militaire algérienne.

Elle est quand même gonflée cette confédération helvétique qui, rappelons-le, a allégrement collaboré avec le régime nazi du IIIe Reich[1]. Non seulement elle abrite dans ses cantons des islamistes radicaux dont leurs actions et celles de leurs « collaborateurs idéologiques » ont fait couler le sang des Algériens, mais pousse l’effronterie jusqu’à poursuivre l’institution qui a mis fin à leurs exactions sanglantes contre la population algérienne. Il faut le faire!

En poursuivant la lecture des nouvelles du pays des Helvètes, on apprend que toute cette histoire est l’œuvre d’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) suisse nommée « TRIAL International »[2].



Mais qui est donc derrière cette organisation qui porte un nom aussi pompeux? Qui la finance? Qui sont ses dirigeants?

Ce sont à ces quelques questions que nous allons essayer de répondre.
À propos des ONG en général et des ONG « droitdelhommistes » en particulier

Selon les spécialistes, la prolifération des ONG a coïncidé avec la montée du néolibéralisme durant les années 80 et 90. Les politiques d’austérité qui en ont découlé ont conduit les gouvernements à céder, à bas prix, certains domaines dont ils sont supposés s’occuper. Il s’agit en particulier des domaines de l’alimentation, de l’environnement, de l’urgence humanitaire et des droits de l’Homme. Cependant, au fil du temps, ce dernier domaine a été fortement utilisé pour s’ingérer dans les affaires internes de pays ciblés, en particulier ceux du Sud, pour fomenter des « regime change ». Fortement financées, formées et utilisées par les pays occidentaux et otanesques, les ONG « droitdelhommistes » ont proliféré et servent ainsi de « Cheval de Troie » pouvant être politiquement actionné selon des agendas bien établis. À titre d’exemple, on se rappelle très bien du rôle central de la Ligue libyenne des droits de l’Homme (LLHR) dont les faux rapports ont servi de base pour l’adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU qui a mené à la destruction de la Libye[3].

Ces ONG « droitdelhommistes » sont financées par une myriade d’organisations occidentales spécialisées dans l’« exportation » (fallacieuse) de la démocratie dont les plus connues sont la NED (National Endowment for Democracy), l’USAID (United States Agency for International Development) et l’Open Society Foundations (OSF) du très controversé milliardaire américain George Soros[4]. Bien que celles citées sont toutes américaines, les États-Unis ne possèdent pas l’exclusivité de ce type d’organisations : d’autres pays occidentaux s’en sont dotés comme nous allons l’expliquer ultérieurement.

Selon ce qui est écrit sur leur site[5], « TRIAL International est une Organisation Non Gouvernementalequi lutte contre l’impunité des crimes internationaux et soutient les victimes dans leur quête de justice».

Mais pour être qualifiée d’ONG (Organisation Non Gouvernementale), toute organisation doit satisfaire aux cinq conditions suivantes :Sa constitution doit être d’origine privée
Son action doit être à but non lucratif
Sa mission doit être d’intérêt public
Son financement doit être indépendant
Son activité doit être libre de toute dépendance politique

Est-ce le cas pour « TRIAL International »? Dans ce qui suit, nous allons montrer que la réponse est « non ».
Le financement de TRIAL International

Toujours selon leur site officiel, « TRIAL International » est subventionné par 18 donateurs privés et institutionnels[6]. Il s’agit de six fondations, de l’ONG Amnesty International, des ministères des Affaires étrangères de quatre pays (Suisse, Grande-Bretagne, Pays-Bas et Luxembourg), de la Commission européenne, du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, de l’Agence suédoise de développement et coopération internationale, de la Fondation de Taiwan pour la démocratie, de la ville de Genève, du canton de Genève et d’une commune de ce canton.






Les donateurs de « TRIAL International »

Mais c’est en consultant le rapport d’audit des états financiers 2022 de cette ONG (daté du 10 mai 2023) que l’on se rend compte que des donateurs (dont certains sont bizarrement anonymes) ne sont pas mentionnés sur leur site. Il s’agit en particulier de l’Open Society Foundations dont on aimerait certainement cacher la collaboration étant donné sa sulfureuse réputation. Et ce n’est pas la première fois : le rapport d’impôts 2015 de la « Foundation to Promote Open Society » (Fondation pour la Promotion de la Société Ouverte, une des fondations de l’OSF) mentionne aussi « TRIAL International » comme un des bénéficiaires de ses financements.



De nombreux ouvrages ont été consacrés à la notion de « société ouverte » prônée par George Soros. Pour en avoir un aperçu, on peut se référer à la journaliste Leandra Bernstein qui, dans un article fouillé, explique que « l’action et l’argent de George Soros sont devenus des instruments pour démanteler la souveraineté nationale des États, en remplissant les caisses d’organisations “philanthropiques” ou “ droitdelhommistes” ». Pour Soros, « si une nation voulait contrôler ses propres ressources naturelles » ou « développer son économie et sa force de travail à l’aide de tarifs douaniers et de régulations », elle était considérée comme société fermée. En fait, « toute nation qui rejette la mondialisation (c’est-à-dire l’impérialisme du libre-échange) est condamnée à ce titre et fera l’objet d’attaques de la part des organisations de Soros »[7].

Ainsi, Soros ne finance pas « TRIAL International » pour « lutter contre l’impunité des crimes internationaux », mais pour faire la promotion de la « société ouverte »[8].

En plus, le milliardaire américain travaille étroitement avec le gouvernement américain et appuie sa politique étrangère. Ses actions sont souvent menées de concert avec la NED qui est considérée comme la « face légale » de la CIA. C’est dans le cadre de cette collaboration active que l’OSF a été impliquée dans les révolutions colorées[9] et le « printemps » arabe[10].

Revenons maintenant aux donateurs de « TRIAL International » qui figurent sur leur site et intéressons-nous à 8 d’entre eux.
Amnesty International





Amnesty International (AI) se présente comme une organisation humanitaire financée par ses membres, indépendante de toute idéologie politique, de tout intérêt économique et de toute religion[11].

Manque de chance, si on parcourt le rapport financier 2014 de cette organisation, on se rend compte qu’elle est loin d’être indépendante financièrement. En effet, elle est, elle aussi, financée par l’OSF. Cette relation a été mentionnée par de nombreux observateurs et, de ce fait, met en doute l’impartialité dont se targue cette organisation[12].

Rappelons également qu’Amnesty International a été partie prenante d’une résolution votée en novembre 2020 par le Parlement européen contre l’Algérie pour « Détérioration de la situation des droits de l’homme en Algérie »[13].

Mais l’hostilité d’Amnesty International envers l’Algérie est beaucoup plus ancienne que cela. Déjà, en 1997, elle se plaignait d’avoir été empêchée d’assister au procès de l’avocat algérien Rachid Mesli[14], accusé d’appartenir à « un groupe terroriste » et « d’encouragement au terrorisme ». Plus encore, en 2015, elle déclare : « Rachid Mesli a été adopté par Amnesty International en tant que prisonnier d’opinion »[15]. Et c’est ce même Rachid Mesli que l’on retrouve, en 2023, derrière cette poursuite de « TRIAL International », écumant les plateaux de médias islamistes, ouvertement hostiles à l’Algérie[16].

Dans un document datant de 2007, on apprend que Rachid Mesli « est membre de la Ligue Algérienne pour la Défense des Droits de l’Homme [LADDH] et collabore avec de nombreuses organisations internationales telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch »[17].

Il faut savoir que, tout comme Amnesty International, Human Rights Watch est financée par l’OSF. Quant à la LADDH, elle a longtemps été subventionnée par la NED[18].

Pour bien comprendre le rôle de Rachid Mesli, il est utile de rappeler au lecteur qu’il est membre fondateur et directeur juridique de la fondation de droit suisse Al-Karama[19]. Les deux autres membres fondateurs sont Abdulrahman Al Nuaimi et Abbas Aroua.





Le premier, Abdulrahman Al Nuaimi, a été désigné par le trésor américain comme « supporter d’Al-Qaida » et « terroriste global » en 2013[20]. Quatre années plus tard, son nom figurait également sur une liste noire de « terroristes » soutenus par le Qatar. Cette liste avait été établie par quatre pays arabes : l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et le Bahreïn, lui reprochant des liens avec « des organisations terroristes et des groupes sectaires cherchant à déstabiliser la région, parmi eux les Frères musulmans, Daech (acronyme en arabe du groupe Etat islamique) et d’Al-Qaida »[21].

Établi en Suisse et titulaire d’un doctorat en physique médicale, Abbas Aroua a, lui aussi, des relations de haut niveau avec l’islamisme radical[22], voire avec le djihadisme international comme on peut le constater sur la photo suivante :




De droite à gauche : Abbas Aroua, Rami Al-Dalati et Abou Hafs Al Mauritani


Opposant syrien, Rami Al-Dalati est un salafiste[23] très proche des milieux djihadistes, en particulier d’Al Joulani[24], le fondateur et chef de Jabhat Al-Nosra et de Hay’at Tahrir al-Sham. Ce dernier avait été ajouté à la liste noire des personnalités « terroristes » par le gouvernement américain[25] et par celui de…la Suisse[26]!

Al-Dalati a été lui-même chef du bureau politique de « Jaysh Al-Tawhid »[27], une alliance de neuf groupes rebelles syriens soutenue par le Jabhat Al-Nosra et Ahrar Al-Sham[28].

La troisième personne sur la photo n’est nul autre que Abou Hafs Al Mauritani, le mufti d’Al-Qaida, ancien numéro 3 de cette organisation terroriste et ami personnel de Ben Laden[29].

Pour résumer la situation, Rachid Mesli, que défend Amnesty International, fait partie, à travers Al-Karama, d’un groupe qui soutient le djihadisme international à partir du sol helvétique.

C’est ce qui explique cet acharnement contre l’institution militaire algérienne qui a combattu le sanglant terrorisme durant la décennie noire.

Pourtant, Amnesty International avait clairement déclaré en 1997 :

« Au cours de ces dernières années, l’organisation a continué à enquêter sur la situation des droits de l’homme et n’a cessé de condamner les abus commis aussi bien par les services de sécurité et les milices armées par l’état, que ceux commis par des groupes armés d’opposition qui se définissent comme des “groupes islamiques” ».

Question à Amnesty International : où est passée la seconde partie de votre déclaration? Les groupes armés djihadistes que vous défendez, faisaient-ils du tourisme et de la randonnée pédestre dans les boisés algériens?

Avant de clore cette section, on ne doit pas oublier de mentionner que MM. Mesli et Aroua sont membres fondateurs du mouvement Rachad (lui-aussi basé en Suisse!) qui regroupe certains islamistes algériens au passé trouble durant la décennie noire comme on peut le constater à la lecture d’un article du quotidien genevois (sic!) « Le Temps »[30].





Ce dernier mentionne, entre autres, leur relation avec des personnes qui « ont toujours refusé de condamner les activités armées du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al-Qaida Maghreb».

En 2021, le mouvement Rachad a été classé « organisation terroriste » par le Haut Conseil de Sécurité algérien.




Organigramme explicatif de la relation entre « TRIAL International » et le djihadisme international




(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)


Bay and Paul Foundations



La seconde entité qui octroie des subventions à « TRIAL International » est la Bay and Paul Foundations. Il s’agit d’une organisation américaine spécialisée dans le financement de l’éducation, des arts et de l’environnement, mais qui possède aussi un volet « société civile et droits de l’Homme »[31]. Dans ce domaine en particulier, cette fondation collabore avec l’OSF et la NED[32] et même avec l’USAID et le département d’État américain[33].
Kvinna till Kvinna Foundation





Cette fondation est une organisation suédoise de défense des droits des femmes dans les zones de conflits. Son action se concentre dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), en Afrique sub-saharienne, en Europe et dans le Caucase du Sud[34]. Kvinna till Kvinna collabore avec l’OSF comme il est bien mentionné dans l’intéressant document intitulé « 30 ans : l’Open Society et ses amis »[35]. Néanmoins, cette fondation féministe est très majoritairement financée par la « Swedish International Development Cooperation » Agency (SIDA)[36], l’équivalent suédois de l’USAID, dont il sera question plus tard. Notons au passage que Kvinna till Kvinna reçoit aussi des fonds de la Suisse via la « Swiss Agency for Development and Cooperation » (SDC) qui dépend du Département fédéral des affaires étrangères[37].
Oak Foundation





La Oak Foundation est une organisation humanitaire basée à Genève. Ses domaines d’activité regroupent principalement l’environnement, la maltraitance envers les enfants, les différences d’apprentissage, le « sans-abrisme » et, évidemment, les droits de l’Homme. Selon son rapport annuel 2022, cette fondation a financé 366 organismes dans 35 pays pour un montant global qui dépasse les 481 millions de dollars[38].

Dans certain projets, Oak Foundation travaille de concert avec l’OSF et la NED comme mentionné dans le rapport de la plateforme médiatique « openDemocracy »[39] et même avec le département d’État comme dans le cas de l’ONG « International Bridges to Justice »[40] ou l’USAID pour le financement de l’ONG « The Alliance for Child Protection in Humanitarian Action »[41].

Cela n’est pas surprenant si l’on sait que le président de la Oak Foundation est Douglas M. Griffiths[42], un ancien diplomate américain qui a servi dans de nombreux pays dont le Maroc. En 2009, il a été choisi par le président Obama pour représenter les États-Unis auprès du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies à Genève. Puis, en 2012, il l’a nommé ambassadeur des États-Unis au Mozambique[43].


Rockefeller Brothers Fund



Le Rockefeller Brothers Fund (RBF) est une fondation créée et gérée par des membres de la richissime famille Rockefeller. Elle se spécialise dans le financement de projets liés à la « pratique démocratique », le « développement durable », la « consolidation de la paix » et des « arts et culture »[44].

Tout comme la précédente fondation, RBF collabore régulièrement avec l’OSF et la NED, comme pour, par exemple, l’ONG « Independant Diplomat »[45]. RBF finance aussi certains organismes conjointement avec l’USAID et le département d’État. Cela est le cas du réseau dédié au journalisme d’investigation « The Organized Crime and Corruption Reporting Project » (OCCRP)[46]. On y retrouve aussi les noms des fondations Oak et Bay and Paul.

Il faut noter que la coopération entre le RBF et l’OSF (entre les familles Rockfeller et Soros) est très étroite si on se fie à la liste des partenaires publiée par l’OSF et aux actions conjointes qui ont suivi les évènements du 11 septembre 2001[47].
Wellspring Philanthropic Fund







Le Wellspring Philanthropic Fund est une fondation américaine qui se donne comme mission de soutenir « la réalisation des droits de l’Homme et de la justice sociale et économique pour tous » [48].

Avec 400 millions de dollars distribués par an en subventions, elle est considérée comme une des organisations philanthropiques les plus influentes des États-Unis, malgré sa discrétion[49].

De nombreux documents montrent qu’elle collabore avec l’OSF[50] et/ou la NED[51] aussi bien qu’avec l’USAID ou le département d’État[52].



Taiwan Foundation for Democracy







La Taiwan Foundation for Democracy (TFD) est une fondation créée en 2003 par le ministère des Affaires étrangères de Taiwan pour soutenir la « promotion de la démocratie »[53] sur le modèle de la NED[54]. Les relations entre la NED et la TFD ont toujours été exemplaires. La création de la TFD a été annoncée dans un évènement organisé par la NED en 2002[55]. À la commémoration du premier anniversaire de la TFD, l’ancien président de la NED, Carl Gershman s’est rendu en personne, à Taipei pour y assister. « La NED attend avec impatience une collaboration étroite avec la Fondation Taiwanaise pour la Démocratie », avait-il déclaré[56]. En 2018, soit quatorze années plus tard, Carl Gershman revint à Taipei pour le 15e anniversaire de la TFD inauguré par la présidente de Taiwan[57], Tsai Ing-wen. Dans son discours à cette occasion, le président de la NED a souligné que « le TFD a été officiellement inauguré le 17 juin 2003 et notre coopération depuis lors a été forte et continue »[58].

En juillet 2023 s’est tenu à Taipei le 20e anniversaire de la TFD. À cette occasion, l’actuel président de la NED, Damon Wilson, s’est rendu à Taiwan pour remettre la « Democracy Service Medal », haute distinction de la NED, à la présidente Tsai Ing-wen[59].

En plus de cette solide relation avec la NED, la TFD collabore aussi avec le département d’État américain tel que mentionné dans leur rapport annuel 2019[60].



Swedish International Development Cooperation Agency







Comme indiqué précédemment, la Swedish International Development Cooperation Agency (SIDA) est le pendant suédois de l’USAID. Il s’agit d’une agence gouvernementale qui est présente dans 35 pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et d’Europe. Sur son site, on peut lire : « Notre mission s’inscrit dans la politique nationale de développement mondial et nous nous efforçons de réduire la pauvreté dans le monde. Les activités de la SIDA sont financées par les recettes fiscales suédoises »[61].

Mais derrière cette déclaration très humaniste, il faut reconnaitre que l’action de la SIDA est très orientée vers l’« exportation » de la démocratie tout comme les organisations américaines citées précédemment : NED, OSF, USAID, etc.

A ce sujet, le professeur suédois Johan Karlsson Schaffer apporte un intéressant éclairage. Dans une analyse très pertinente, il se pose la question suivante :

« Comment la promotion de la démocratie est devenue un objectif clé de la politique suédoise d’aide au développement »[62]. Il constate que « parmi les pays donateurs, la Suède se distingue non seulement par les niveaux relativement élevés de son aide publique au développement (APD), mais aussi par le fait qu’une proportion relativement importante du budget de l’APD est consacrée à la promotion de la démocratie, des droits de l’homme et de la société civile ».

Et d’ajouter :

« Depuis la fin de la guerre froide, l’objectif de politique officielle, auparavant purement symbolique, de favoriser le développement démocratique est devenu la pierre angulaire de l’APD suédoise, largement partagée par les partis politiques et d’autres parties prenantes. Les décideurs politiques affirment également fréquemment que la Suède – en raison de ses propres expériences historiques de création formes stables et pacifiques de gouvernement populaire – a une mission spéciale de promotion de la démocratie, de la bonne gouvernance et des droits de l’homme dans les pays moins fortunés – une sorte de marque nationale. »

Ce mimétisme avec la politique étrangère étasunienne a pour conséquence une synergie active entre la SIDA et les organisations américaines d’« exportation » de la démocratie.

Les exemples étant très nombreux en voici quelques-uns à titre indicatif.








Organigramme détaillé des relations entre « TRIAL International », ses donateurs et les organisations d’« exportation » de la démocratie


(Cliquez sur l’image pour l’agrandir)




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