Dessalement … La solution miracle ?!
Le 28 août 2024
Le Maroc développe le dessalement de l’eau de mer, avec 15 stations opérationnelles et six en construction, dont la plus grande
en Afrique à Casablanca.
Des barrages et forages sont aussi mis en place pour gérer la demande croissante et préserver les eaux souterraines.
Le dessalement de l’eau de mer,
initialement destiné à l’approvisionnement
en eau potable des provinces du Sud en raison de leur faible potentiel hydrique, s’est étendu à d’autres villes telles que le Grand Agadir et Al Hoceima, et à d’autres usages comme l’irrigation et l’industrie du phosphate. Grâce à l’évolution du cadre réglementaire,
ces projets peuvent désormais être développés par le secteur public et privé, notamment avec
la loi 86-12 relative aux contrats de Partenariat-Public-Privé et le projet de décret sur le dessalement en cours d’amendement.
Le dessalement de l’eau de mer,
initialement destiné à l’approvisionnement
en eau potable des provinces du Sud en raison de leur faible potentiel hydrique, s’est étendu à d’autres villes telles que le Grand Agadir et Al Hoceima, et à d’autres usages comme l’irrigation et l’industrie du phosphate. Grâce à l’évolution du cadre réglementaire,
ces projets peuvent désormais être développés par le secteur public et privé, notamment avec
la loi 86-12 relative aux contrats de Partenariat-Public-Privé et le projet de décret sur le dessalement en cours d’amendement.
Actuellement, le Maroc dispose de 15 stations de dessalement de l’eau de mer en exploitation, avec une capacité de production
totale de 192 millions de mètres cubes par an (Mm³/an). De plus, six autres stations, d’une capacité totale de 438,3 Mm³/an, sont en cours de réalisation à Casablanca, Safi, Jorf Lasfar, Sidi Ifni, Dakhla et Amgriou.
Diversification des ressources
Dans le cadre de la diversification
de ses ressources en eau, le Maroc construit la plus grande station de dessalement
en Afrique dans la zone côtière de Casablanca, avec une capacité de production totale de 300
millions de mètres cubes par an, dont 250 millions pour l’eau potable et 50 millions pour l’irrigation.
Dans le cadre de la diversification
de ses ressources en eau, le Maroc construit la plus grande station de dessalement
en Afrique dans la zone côtière de Casablanca, avec une capacité de production totale de 300
millions de mètres cubes par an, dont 250 millions pour l’eau potable et 50 millions pour l’irrigation.
La première phase de ce
projet, initiée début 2024, prévoit
une capacité de production annuelle
de 200 millions de mètres
cubes et sera mise en service fin 2026.
projet, initiée début 2024, prévoit
une capacité de production annuelle
de 200 millions de mètres
cubes et sera mise en service fin 2026.
Ce projet utilisera l’énergie éolienne pour répondre à ses besoins énergétiques, optimisant ainsi le coût de production de l’eau dessalée.
Barrages et forages
Parallèlement, le projet de station de dessalement de Nador vise une capacité de production totale de 250 millions de m3 par an, répartie entre 140 millions pour l’eau potable et 110 millions pour l’irrigation. Actuellement, la préparation du cahier des charges pour le contrat de partenariat public-privé est encours.
En termes de construction de barrages et de forages, le Maroc possède un patrimoine hydraulique important avec 154 grands barrages d’une capacité excédant 20,7 milliards devmètres cubes, ainsi que 146bpetits barrages.
Le Ministère de l’Équipement et de l’Eau réalisebactuellement 17 grands barrages d’une capacité totale de 5,6 millions de mètres cubes, un barrage moyen et trois petits barrages. De plus, le ministère accompagne techniquement les Agences Régionales d’Exécution des Projets pour la réalisation de petits barrages régionaux. Actuellement, deux petits barrages sont en cours dans la région de Drâa-Tafilalet et un autre dans la région de Béni Mellal-Khénifra.
Les eaux souterraines jouent un rôle crucial pour le développement économique et social du pays, fournissant la principale source d’eau potable pour la majorité du monde rural et contribuant à la sécurisation de l’approvisionnement en eau de nombreuses villes.
Toutefois, la demande croissante en eau et la succession des années de sécheresse ont conduit à une exploitation
excessive des aquifères, dépassant leur volume renouvelable annuel.
excessive des aquifères, dépassant leur volume renouvelable annuel.
Cela a entraîné une baisse du niveau d’eau et une diminution des réserves dans les nappes, ainsi qu’une dégradation de la qualité des eaux souterraines, particulièrement dans les aquifères côtiers de Casablanca à Safi.
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