Les paiements par QR code : comment ça marche ?


Les paiements par QR code : comment ça marche ?


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Terminal de paiement 
 Les paiements par QR code : comment ça marche ?

Les paiements par QR code sont l’un des trois moyens de paiement mobile pouvant être utilisés dans un commerce, avec les cartes bancaires physiques et les smartphones utilisant le mode sans contact.

Cette méthode de paiement est très populaire en Asie, notamment en Chine, car elle a permis à des millions de commerçants d’accéder aux paiements digitaux à peu de frais, c’est-à-dire à l’aide d’un simple smartphone.

En Suisse, les QR codes sont présents un peu partout, et les habitants de la Confédération ont l’habitude de scanner les QR codes des marchants. Nous verrons que la méthode inverse existe également, même si elle est moins pratique.

Méthode n°1 : L’acheteur scanne le QR code du vendeur

Cette méthode est la plus répandue en Suisse. Elle offre de nombreuses applications.

En effet, à l’aide de son smartphone, l’acheteur pourra scanner le QR code affiché sur:Un terminal de point de vente
L’écran d’une caisse enregistreuse,
L› étiquette d’un article
L› écran d’un ordinateur, pour de la vente en ligne

Les leaders dans ce domaine sont les Chinois Alipay et WeChat Pay, dont les solutions de paiement à base de QR code sont acceptées dans un nombre croissant de commerce à l’échelle mondiale. En Suisse, c’est TWINT qui s’est imposé pour les transactions locales.


Le QR code est utilisable sur de nombreux support. Ici, il permet de payer directement une consommation.

Les QR codes sont présents dans d’autres situations : ils sont par exemple utilisés pour identifier les horodateurs, mais dans ce cas le QR code ne sert pas d’identifiant unique à la transaction et de mode de paiement à proprement parler. 
On pense aussi à la mise en place de la QR facture en 2020, qui est une consécration pour le QR code, où celui-ci transmet des informations de pré-paiement et non de paiement.

Méthode n°2 : le commerçant scanne le QR code du client

Cette méthode est moins présente en Suisse, mais est très populaire en France. Elle offre moins de possibilité que la première.

Le client et le commerçant doivent tous les deux posséder un appareil hébergeant l’application de paiement. Le commerçant utilise par la version pro de l’application et le client la version pour particuliers.


Ici, le commerçant scanne le QR code sur le smartphone du client avec son smartphone.

En pratique, avec deux appareils mobiles:Le commerçant lance l’application pro et tape le montant.
Le client lance de son côté l’application pour particulier qui affiche un QR code.
Le commerçant scanne le QR code du client.
Le client valide le paiement.

Le commerçant n’est pas obligé d’utiliser un smartphone pour scanner le QR code. Si son système de caisse le permet il pourra installer l’application de paiement et utiliser un scanner de QR code (douchette 2D).


Le commerçant peut aussi utiliser une douchette pour scanner les QR codes.


Les paiements par QR code ont encore de beaux jours devant eux en Suisse


En octobre dernier, TWINT revendiquait plus de 3 millions d’utilisateurs, soit une augmentation de 80 % en un an. Précisons que cela concerne également les paiements Bluetooth aux beacons des caisses. L’épidémie de coronavirus est évidemment responsable en partie de cette augmentation spectaculaire. 

 


Désormais la moitié des possesseurs de smartphones de la Confédération utiliseraient l’application, avec 60 % de paiements commerciaux, le reste étant constitué par les paiements entre particuliers.

La réticence des banques helvétiques à adopter les solutions de paiement proposées par les géants de la tech Apple, Google et Samsung, a permis à TWINT de se développer de manière protégée, mais la concurrence finira par s’installer. 

Ces acteurs utilisent la technologie NFC et non les QR codes ou le Bluetooth. Il n’est donc pas aisé de prévoir l’avenir des QR code en Suisse sur le long terme. 

Leur usage devrait cependant continuer de s’intensifier dans les mois et peut-être années à venir, compte tenu notamment de la pandémie de coronavirus et de son impact durable sur les comportements.

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