Mohammedia : Une ville délaissée pour des ambitions sportives ?
Le mardi 17 septembre 2025Hicham Aït Mena, ancien espoir politique et maire de la ville de Mohammedia, est aujourd’hui au cœur de la tourmente. Autrefois célébré comme un potentiel redresseur de la « Cité des Fleurs », il est désormais vilipendé par les habitants, qui ne cachent plus leur colère et leur désillusion.Aït Mena, également président du Wydad Athletic Club (WAC), semble avoir tourné le dos à sa ville, abandonnant ses responsabilités municipales pour s’investir dans d’autres activités, notamment la gestion du prestigieux club de football.

Trois ans après son élection triomphale à la tête de la mairie de Mohammedia, Hicham Aït Mena ne brille pas par son action, mais plutôt par son absence. À l’époque, il avait su capter l’attention des électeurs grâce à un programme électoral rempli de promesses ambitieuses. Modernisation des infrastructures, relance économique, et surtout une renaissance urbaine pour cette ville autrefois florissante.
Mais, aujourd’hui, il n’en est rien. Les promesses ont été balayées d’un revers de main, et Aït Mena, qui avait promis de revitaliser Mohammedia, semble l’avoir purement et simplement oubliée.
Face à ce spectacle désolant, les habitants n’ont d’autre choix que d’organiser des manifestations régulières, exigeant des réponses du conseil municipal.

Quand le foot passe avant la ville
La situation ne fait qu’empirer à mesure que les jours, passent et que le maire continue de s’éloigner des affaires locales.
Cette double casquette de président de club et de maire aurait pu être une opportunité de renforcer les infrastructures sportives de Mohammedia, mais il n’en est rien. Son intérêt pour le WAC a visiblement éclipsé ses responsabilités municipales.
Loin de se préoccuper des chantiers de développement de la ville, Aït Mena s’investit dans la gestion quotidienne du WAC, laissant les affaires municipales entre les mains d’un conseil affaibli et paralysé par des luttes internes.

L’immobilier, véritable maître de Mohammedia
L’une des critiques les plus récurrentes à l’encontre d’Aït Mena concerne son rapprochement avec les lobbys immobiliers, accusés de profiter de la situation pour s’approprier des terrains et spéculer sur l’immobilier, au détriment du développement harmonieux de la ville.
La ville, jadis un fleuron industriel et un joyau écologique, se retrouve défigurée par des projets immobiliers mal encadrés.

Colère grandissante : « Plus jamais ça ! »
Les manifestations se multiplient, et la colère des citoyens de Mohammedia est à son comble.
Pour beaucoup, la situation est d’autant plus amère que Mohammedia avait placé de grands espoirs dans cette nouvelle équipe municipale.

Un avenir incertain pour Mohammedia !
Les habitants appellent à un changement radical, espérant une intervention des autorités centrales pour remettre la ville sur les rails. Mohammedia mérite mieux que d’être délaissée au profit de calculs politiques et d’intérêts privés.
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