Gaza : Des ONG demandent à la CPI d’enquêter sur la complicité de Joe Biden dans « les crimes d’Israël ».

Gaza : Des ONG demandent à la CPI d’enquêter sur la complicité de Joe Biden dans « les crimes d’Israël ».















Publié le 25 février 2025

Une organisation de défense des droits humains a transmis à la Cour de La Haye un document mettant en cause l’ancien président américain, ainsi que son secrétaire d’Etat, Antony Blinken, et son ministre de la défense, Lloyd Austin.

Le président américain Joe Biden, aux côtés du secrétaire d’Etat Antony Blinken, à la Maison Blanche, le 15 janvier 2025. ROBERTO SCHMIDT / AFP

Une ONG de défense des droits humains a révélé, lundi 24 février, dans une conférence de presse organisée à La Haye, avoir demandé au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur la « complicité » de responsables américains au sujet des « crimes d’Israël » dans la bande de Gaza. L’organisation Democracy Now for the Arab World (DAWN), basée aux Etats-Unis, soutenue par l’organisation palestinienne Al Haq, accuse l’ex-président américain Joe Biden, son ancien secrétaire d’Etat, Antony Blinken, l’ex-ministre de la défense Lloyd Austin et plusieurs hauts fonctionnaires d’avoir « aidé et encouragé » les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre pour lesquels le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et son ex-ministre de la défense Yoav Gallant sont poursuivis par la CPI. 
L’ONG y ajoute le crime de génocide.

Les accusations formulées par DAWN sont détaillées dans un document de 172 pages, qui a été transmis au procureur de la CPI le 19 janvier, dernier jour de l’administration Biden, mais n’a été rendu public que lundi. L’organisation reproche aux trois responsables d’avoir pris des « décisions délibérées et intentionnelles (…) visant à fournir un soutien militaire, politique et public pour faciliter les crimes israéliens à Gaza », dont la livraison d’armes, pour un montant total de 17,9 milliards de dollars (17,1 milliards d’euros). 

Le droit international interdit la fourniture d’armes à un pays tiers si elles sont utilisées pour commettre des crimes. « Les bombes qui ont détruit les écoles et les hôpitaux sont des bombes américaines, dit l’avocat Reed Brody.

La campagne de meurtres et de persécutions a été menée avec le soutien des Etats-Unis. Les responsables américains étaient au courant de ce que faisait Israël et pourtant, leur soutien n’a jamais cessé. »






DAWN demande à la Cour pénale internationale d’enquêter sur l’administration Biden pour complicité dans les crimes israéliens commis à Gaza.



Publié le 25 Février 2025


A WASHINGTON

L’organisation DAWN a déclaré dans un communiqué de 172 pages envoyé au procureur de la Cour pénale internationale (« CPI »), Karim Khan, le 19 janvier 2025, que la CPI devrait enquêter sur les anciens dirigeants américains, le président Joe Biden, le secrétaire d’État Anthony Blinken et le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, pour leur complicité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par Israël à Gaza, ainsi que pour leur contribution intentionnelle à ces derniers. Préparé avec l’aide d’avocats agréés par la CPI et d’autres experts en crimes de guerre, l’exposé décrit en détail les décisions délibérées et intentionnelles prises par ces dirigeants afin d’apporter un soutien militaire, politique et public pour faciliter les crimes israéliens à Gaza. Ce soutien, dont le montant s’élève au moins à 17,9 milliards USD, a impliqué des opérations de transfert d’armes, de partage de renseignements, d’aide au ciblage, de protection diplomatique et d’approbation officielle des crimes israéliens, alors que les autorités étaient conscientes que ce soutien permettrait de commettre de graves abus.


« Il existe de solides raisons d’enquêter sur Joe Biden, Antony Blinken et Lloyd Austin pour leur complicité dans les crimes d’Israël », a déclaré Reed Brody, membre du conseil d’administration de DAWN. « Les bombes larguées sur les hôpitaux, les écoles et les habitations palestiniennes sont des bombes américaines, et la campagne de meurtre et de persécution a été menée avec le soutien des États-Unis. Les dirigeants américains savaient exactement ce que faisait Israël ; malgré cela, leur soutien n’a jamais cessé. »

« Non seulement le président Biden, le secrétaire d’État Blinken et le secrétaire à la Défense Austin ont ignoré et justifié les preuves accablantes des crimes grotesques et délibérés d’Israël, passant outre les recommandations de leur propre personnel d’arrêter les transferts d’armes vers Israël, mais ils ont également persisté et signé en apportant un soutien militaire et politique inconditionnel à Israël, permettant au pays de mener à bien ses atrocités », a confié pour sa part Sarah Leah Whitson, directrice exécutive de DAWN. « En plus du soutien militaire essentiel qu’ils ont apporté à Israël, ils lui ont également fourni un soutien politique tout aussi crucial en opposant leur veto à de multiples résolutions de cessez-le-feu adoptées par Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui a permis à Israël de poursuivre ses crimes. »

« Trump quant à lui ne se contente pas de faire obstruction à la justice ; il tente d’incendier le palais de justice pour empêcher quiconque de demander des comptes aux criminels israéliens », a ajouté Raed Jarrar, directeur des activités de plaidoyer de DAWN.
 « Son projet de déplacer de force tous les Palestiniens de Gaza devrait également faire l’objet d’une enquête de la part de la CPI : en effet, ne se contentant pas d’avoir aidé et encouragé les crimes israéliens, il a ordonné un transfert forcé de la population, ce qui constitue un crime contre l’humanité en vertu du Statut de Rome. »

DAWN est une organisation américaine à but non lucratif qui soutient la démocratie et les droits de l’homme au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.


Communiqué de presse intégral : www.DAWNmena.org


Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. 
La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.



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