Israël : Des détenus palestiniens habillés avec des vêtements arborant une étoile de David.
Juste avant leur libération ce 15 février 2025, des détenus palestiniens emprisonnés par l’État hébreu ont été habillés en survêtements floqués d’une étoile de David.
Juste avant leur libération ce 15 février 2025, des détenus palestiniens emprisonnés par l’État hébreu ont été habillés en survêtements floqués d’une étoile de David.
Ces photos ont été partagées par la radio publique israélienne.
Publié le : 15/02/2025
Un ancien prisonnier palestinien, libéré dans le cadre du sixième échange otages-prisonniers et portant un sweat-shirt arborant le logo du service pénitentiaire, une étoile de David et le slogan : « ni oubli, ni pardon », est aidé par les forces de sécurité palestiniennes à son arrivée à l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025. © Bashar Taleb / AFP
La symbolique est tragique. Elle renvoie aux pires heures de l’histoire de l’humanité, et à ces juifs dans les camps de concentration nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
L’administration pénitentiaire israélienne a publié deux photos. Sur la première : une dizaine de détenus palestiniens à genou portant ces survêtements avec une étoile de David sur le torse et le dos et cette inscription en arabe : « Ni oubli, ni pardon ». Sur la seconde photo, on aperçoit derrière des barreaux un groupe important de prisonniers vêtus de ce même habit. Certains sont pieds nus.
« Israël choisit de reprendre les méthodes des nazis », déplore le club des prisonniers palestiniens
Sur les réseaux sociaux, un journaliste israélien dénonce ces clichés. « Nous ressemblons de plus en plus à nos ennemis », écrit-il. Israël avait fermement condamné les mises en scène et la propagande du Hamas, lors de cérémonies orchestrées chaque semaine pour la libération d’otages israéliens.
Le club des prisonniers palestiniens, une organisation civile de défense des droits des prisonniers écroués en Israël, dénonce au micro de RFI ces photographies.
« S’il y a bien un peuple qui peut être sensible à ce genre de symbole, c’est le peuple juif. Et Israël choisit de reprendre les méthodes des nazis. C’est à la fois criminel, raciste et idiot », explique Qadura Fares, le porte-parole du club des prisonniers palestiniens.
Un ancien prisonnier palestinien, libéré dans le cadre du sixième échange otages-prisonniers et portant un sweat-shirt arborant le logo du service pénitentiaire, une étoile de David et le slogan : « ni oubli, ni pardon », est aidé par les forces de sécurité palestiniennes à son arrivée à l'hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 15 février 2025. © Bashar Taleb / AFP
La symbolique est tragique. Elle renvoie aux pires heures de l’histoire de l’humanité, et à ces juifs dans les camps de concentration nazis lors de la Seconde Guerre mondiale.
L’administration pénitentiaire israélienne a publié deux photos. Sur la première : une dizaine de détenus palestiniens à genou portant ces survêtements avec une étoile de David sur le torse et le dos et cette inscription en arabe : « Ni oubli, ni pardon ». Sur la seconde photo, on aperçoit derrière des barreaux un groupe important de prisonniers vêtus de ce même habit. Certains sont pieds nus.
« Israël choisit de reprendre les méthodes des nazis », déplore le club des prisonniers palestiniens
Sur les réseaux sociaux, un journaliste israélien dénonce ces clichés. « Nous ressemblons de plus en plus à nos ennemis », écrit-il. Israël avait fermement condamné les mises en scène et la propagande du Hamas, lors de cérémonies orchestrées chaque semaine pour la libération d’otages israéliens.
Le club des prisonniers palestiniens, une organisation civile de défense des droits des prisonniers écroués en Israël, dénonce au micro de RFI ces photographies.
« S’il y a bien un peuple qui peut être sensible à ce genre de symbole, c’est le peuple juif. Et Israël choisit de reprendre les méthodes des nazis. C’est à la fois criminel, raciste et idiot », explique Qadura Fares, le porte-parole du club des prisonniers palestiniens.
Par : RFI
Avec notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles