À la conquête des Sciences : Cinq Marocaines qui marquent l'Histoire.


Publié le samedi 08 mars 2025
A l’occasion du 8 mars, nous avons sélectionné les 5 Marocaines inspirantes et influentes qui s’illustrent dans le domaine scientifique à l’échelle internationale.
A l’occasion du 8 mars, nous avons sélectionné les 5 Marocaines inspirantes et influentes qui s’illustrent dans le domaine scientifique à l’échelle internationale.
Dans un monde très souvent à dominantes masculine et où les femmes sont rares, ces Marocaines se sont frayé un chemin dans des cercles très fermés et élitistes, qui n’acceptent que l’excellence.
Zoom sur ces 5 femmes marocaines d’exception qui redessinent et façonnent l’univers scientifique en portant haut les couleurs du Royaume dans les plus prestigieuses institutions du monde.
Elles sont des compétitrices de haut niveau dans les domaines de la science, la physique, la chimie, et autres disciplines réservées très souvent à des occidentaux, et particulièrement aux hommes.
Elles sont des compétitrices de haut niveau dans les domaines de la science, la physique, la chimie, et autres disciplines réservées très souvent à des occidentaux, et particulièrement aux hommes.
Des domaines où rares sont les femmes qui arrivent à ce stade et à ce niveau de responsabilité.
Elles l’ont fait, et elles sont toutes des Marocaines.

☆ Ilham Kadri, une femme d’affaires de carrure mondiale. Née à Casablanca, élevée par sa grand mère, elle poursuit des études scientifiques en France et au Québec, puis opère un retour en France pour intégrer l’École européenne de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg (ECPM) où elle décroche un doctorat en chimie macromoléculaire.
En 2019, elle rejoint le groupe de chimie Solvay en tant que CEO, alors qu’à l’époque elle dirigeait une entreprise aux Etats-Unis. La même année, elle est classée au 21e rang du classement des femmes les plus puissantes du monde, selon Fortune Magazine.
Première femme à diriger l’entreprise belge leader de l’industrie depuis sa création il 160 ans, elle prend ensuite la tête de Syensqo, qui appartient toujours à Solvay et dirige 13.000 salariés dans 30 pays. Sous sa direction au sein de Solvay, elle opère la plus grande transformation de ce géant de la chimie, le groupe se scinde avec l’approbation de plus de 99% des actionnaires.

☆ Kawtar Hafidi, née à Rabat, elle obtient son Bac au Lycée Moulay Youssef avant d’aller en France pour se spécialiser en physique nucléaire et physique des particules et des matériaux où elle obtient son Doctorat en physique nucléaire du Commissariat d’énergies atomiques (CEA) à Paris-Sacley.
Spécialisée en physique nucléaire, elle intègre Argonne en 2017, l’un des laboratoires nucléaires les plus prestigieux des Etats-Unis qui fait partie du Département américain de l’Energie (DAE) pour la recherche et le développement.

☆ Ilham Kadri, une femme d’affaires de carrure mondiale. Née à Casablanca, élevée par sa grand mère, elle poursuit des études scientifiques en France et au Québec, puis opère un retour en France pour intégrer l’École européenne de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg (ECPM) où elle décroche un doctorat en chimie macromoléculaire.
En 2019, elle rejoint le groupe de chimie Solvay en tant que CEO, alors qu’à l’époque elle dirigeait une entreprise aux Etats-Unis. La même année, elle est classée au 21e rang du classement des femmes les plus puissantes du monde, selon Fortune Magazine.
Première femme à diriger l’entreprise belge leader de l’industrie depuis sa création il 160 ans, elle prend ensuite la tête de Syensqo, qui appartient toujours à Solvay et dirige 13.000 salariés dans 30 pays. Sous sa direction au sein de Solvay, elle opère la plus grande transformation de ce géant de la chimie, le groupe se scinde avec l’approbation de plus de 99% des actionnaires.

☆ Kawtar Hafidi, née à Rabat, elle obtient son Bac au Lycée Moulay Youssef avant d’aller en France pour se spécialiser en physique nucléaire et physique des particules et des matériaux où elle obtient son Doctorat en physique nucléaire du Commissariat d’énergies atomiques (CEA) à Paris-Sacley.
Spécialisée en physique nucléaire, elle intègre Argonne en 2017, l’un des laboratoires nucléaires les plus prestigieux des Etats-Unis qui fait partie du Département américain de l’Energie (DAE) pour la recherche et le développement.
Elle occupe le poste de directrice de la division de la physique et de l’ingénierie, et développe actuellement des stratégies liés au nucléaire, dont la cosmologie, la nanotechnologie et les batteries pour stocker l’énergie.
La physicienne a remporté plusieurs prix, pour ses recherches scientifiques, notamment en 2010, le prix du mentor exceptionnel du bureau des sciences du département américain de l’énergie, en 2011, le prix Chicago Innovator de l’Association pour les femmes de la science, en 2012, le prix de pinnacle of Education de l’université de Chicago et d’Argonne et en 2014, le Prix Argonne pour la diversité des femmes des sciences et de la technologie.

☆ Rajaâ Cherkaoui El Moursli, native de Salé, est l’une des grandes chercheuses et physiciennes marocaines qui a choisi de retourner au bercail pour communiquer son savoir et le transmettre aux générations futures.
La physicienne a remporté plusieurs prix, pour ses recherches scientifiques, notamment en 2010, le prix du mentor exceptionnel du bureau des sciences du département américain de l’énergie, en 2011, le prix Chicago Innovator de l’Association pour les femmes de la science, en 2012, le prix de pinnacle of Education de l’université de Chicago et d’Argonne et en 2014, le Prix Argonne pour la diversité des femmes des sciences et de la technologie.

☆ Rajaâ Cherkaoui El Moursli, native de Salé, est l’une des grandes chercheuses et physiciennes marocaines qui a choisi de retourner au bercail pour communiquer son savoir et le transmettre aux générations futures.
Elue parmi les 50 meilleures scientifiques du monde en 2021 selon le classement américain « AD Scientific Index »,
Après l’obtention de son bac, elle se dirige vers Grenoble où elle poursuit des études de maths-physique, avant de se spécialiser en physique nucléaire.
Après l’obtention de son bac, elle se dirige vers Grenoble où elle poursuit des études de maths-physique, avant de se spécialiser en physique nucléaire.
Elle est l’une des premières et pionnières de la participation marocaine à l’expérience ATLAS à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) en 1996.
La scientifique a également contribué à la création du premier master de physique médicale à l’université Mohammed V de Rabat.
En 2013, cette professeure de l’Université Mohammed V de Rabat, devient vice-présidente pour la recherche, la coopération et le partenariat de l’université Mohammed V-Agdal, puis a été nommée membre-résident de l’Académie Hassan II des sciences et techniques en 2015 et reçu la même année, le prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science pour sa contribution à la preuve de l’existence du boson de Higgs, devant ainsi la première marocaine à recevoir cette distinction.

☆ Farida Fassi, cette native de Larache est également professeure de physique à l’Université Mohammed V de Rabat.
En 2013, cette professeure de l’Université Mohammed V de Rabat, devient vice-présidente pour la recherche, la coopération et le partenariat de l’université Mohammed V-Agdal, puis a été nommée membre-résident de l’Académie Hassan II des sciences et techniques en 2015 et reçu la même année, le prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science pour sa contribution à la preuve de l’existence du boson de Higgs, devant ainsi la première marocaine à recevoir cette distinction.

☆ Farida Fassi, cette native de Larache est également professeure de physique à l’Université Mohammed V de Rabat.
Elle fait également partie des 50 meilleures scientifiques du monde en 2021 selon le classement américain « AD Scientific Index ».
Après avoir eu sa licence à l’Université Abdelmalek Essadi, elle poursuit ses études à l’IFIC à Valence en Espagne, et obtient un doctorat européen en physique des particules. Elle s’intéresse à la connexion de la physique théorique des particules aux résultats expérimentaux, incluant la recherche de nouveaux phénomènes physiques qui peuvent être produits dans les collisions proton-proton du LHC.
Elle intègre l’expérience ATLAS en 1998, puis devient membre de la collaboration CMS depuis 2002, où elle dirige plusieurs équipes de recherche internationales, tout en ayant occupé plusieurs postes de recherche au Centre espagnol de physique des particules, des astroparticules et du nucléaire.
Depuis 2003, elle s’est intéressée au « Grid Computing » et l’analyse de données distribuées. En 2007, elle a été choisie pour travailler sur l’expérience CMS à l’Institut de physique nuclaire de Lyon (IPNL).
Après avoir eu sa licence à l’Université Abdelmalek Essadi, elle poursuit ses études à l’IFIC à Valence en Espagne, et obtient un doctorat européen en physique des particules. Elle s’intéresse à la connexion de la physique théorique des particules aux résultats expérimentaux, incluant la recherche de nouveaux phénomènes physiques qui peuvent être produits dans les collisions proton-proton du LHC.
Elle intègre l’expérience ATLAS en 1998, puis devient membre de la collaboration CMS depuis 2002, où elle dirige plusieurs équipes de recherche internationales, tout en ayant occupé plusieurs postes de recherche au Centre espagnol de physique des particules, des astroparticules et du nucléaire.
Depuis 2003, elle s’est intéressée au « Grid Computing » et l’analyse de données distribuées. En 2007, elle a été choisie pour travailler sur l’expérience CMS à l’Institut de physique nuclaire de Lyon (IPNL).
Depuis 2013, elle est coordinatrice du support d’analyse distribuée pour l’expérience Atlas, entre autres et cofondatrice de la Stratégie africaine pour la physique appliquée fondamentale.

☆ Najat Mokhtar, née à Taounate, biologiste de formation, spécialiste de nutrition et de santé publique est depuis 2019, Directrice générale adjointe chargée des sciences et des applications nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Titulaire d’un doctorat en nutrition et en endocrinologie de l’Université de Laval, au Canada, et d’un doctorat en sciences des aliments de l’Université de Dijon, en France. Elle a suivi une formation postdoctorale à l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, et a intégré plusieurs fonctions universitaires, dont celle de professeur et directrice de recherche à l’Université Ibn Tofail, au Maroc, pendant plus de 20 ans.
Elle rejoint l’Agence une première fois comme officier technique spécialisée sur la nutrition en 2001.

☆ Najat Mokhtar, née à Taounate, biologiste de formation, spécialiste de nutrition et de santé publique est depuis 2019, Directrice générale adjointe chargée des sciences et des applications nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Titulaire d’un doctorat en nutrition et en endocrinologie de l’Université de Laval, au Canada, et d’un doctorat en sciences des aliments de l’Université de Dijon, en France. Elle a suivi une formation postdoctorale à l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, et a intégré plusieurs fonctions universitaires, dont celle de professeur et directrice de recherche à l’Université Ibn Tofail, au Maroc, pendant plus de 20 ans.
Elle rejoint l’Agence une première fois comme officier technique spécialisée sur la nutrition en 2001.
Quelques années plus tard, elle rejoint l’Académie des sciences et techniques et des technologies Hassan II, avant de rejoindre une deuxième fois l’AIEA, en tant que chef de section en charge du programme de la nutrition et santé environnement, puis en tant que Directrice de la Division de l’Asie et du Pacifique, au sein du Département de la coopération technique avant d’être nommée Directrice générale adjointe chargée des sciences et des applications nucléaires.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles