Harcèlement scolaire. "Fort comme un lion", un court-métrage percutant pour briser le silence de la violence à l'école.
Harcèlement scolaire. "Fort comme un lion", un court-métrage percutant pour briser le silence de la violence à l'école.

Nathan Villanneau lors du tournage de "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Publié le 08/03/2025
Un bus scolaire, des regards fuyants, une violence quotidienne qui monte en silence… "Fort comme un lion", le nouveau court-métrage de Nathan Villanneau, nous plonge au cœur du harcèlement scolaire avec une intensité rare. Tourné aux Studios de l’Ouest, ce film coup de poing allie fiction et sensibilisation pour briser l’omerta autour d’un fléau trop souvent minimisé.
Filmer le harcèlement scolaire au plus proche de la réalité
L’idée du scénario germe dans l’esprit du réalisateur après le visionnage du film "Close" de Lukas Dhont, qui aborde la fragilité des liens d’amitié à l’adolescence. "Ce film m’a bouleversé. J’ai eu envie de raconter un truc où on peut mettre des émotions, des choses qui nous déchirent, dont on a envie de parler, qui révoltent aussi", explique Nathan Villanneau.
Très vite, le thème du harcèlement scolaire s’impose. En tout cas, la violence à l'école, la violence entre garçons aussi, dans cette arène que représente le collège. Il décide de plonger dans l’intimité d’un enfant harcelé et d’explorer l’impact insidieux de la violence quotidienne.
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Le réalisateur Nathan Villanneau avec le jeune comédien Corentin Deschamps dans le bus scolaire • © Fiscorb
L'idée du bus scolaire est venue très vite. Un car où la seule personne qui devrait surveiller est concentrée sur la route, dos à cette violence.
Nathan Villanneau
Réalisateur "Fort comme un lion"
Mais comment représenter un tel sujet sans tomber dans le pathos ou la caricature ?
C’est là qu’intervient Claire Griois, coscénariste du projet. Pendant plus d’un an, ils échangent, réécrivent, peaufinent chaque scène pour trouver l’équilibre parfait entre réalisme et intensité dramatique.
"Nous avons puisé dans nos expériences, nos souvenirs d’enfance, mais aussi dans des témoignages de jeunes d’aujourd’hui pour coller à leur réalité", précise le réalisateur. Ils se sont nourris pour certaines séquences des discussions avec des familles, des parents, même avec les enfants pendant les castings.
Un tournage intense sous tension émotionnelle
Réaliser un film sur le harcèlement implique de diriger des jeunes acteurs dans des scènes émotionnellement éprouvantes. Un vrai challenge.
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Corentin Deschamps, le jeune comédien incarne le rôle de Léonard, l'enfant harcelé dans le bus scolaire • © Fiscorb
Corentin Deschamps, jeune acteur qui incarne Léonard, le personnage principal, raconte cette dualité entre jeu et réalité.
Quand la caméra tourne, je dois vraiment me sentir harcelé, mais après la prise, on redevient amis avec mes partenaires. Il faut bien séparer les deux.
Corentin Deschamps
Comédien.
Un réalisateur autodidacte au parcours atypique
Derrière ce projet, Nathan Villanneau, un passionné de cinéma qui n’a pourtant pas suivi un cursus classique dans l’audiovisuel. Issu d’un bac hôtellerie-restauration, il réalise très vite que sa véritable vocation se trouve derrière la caméra.
"J’ai toujours eu envie de filmer, de raconter des histoires, mais je ne savais pas par où commencer", confie-t-il. Refusé à plusieurs reprises dans des écoles de cinéma, il décide de se lancer par lui-même en créant en 2019, avec son ami Nicolas Audouin, l’association angevine "Silence, ça tourne".
D’abord modeste, cette structure devient un véritable tremplin pour les jeunes cinéastes locaux.
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Nathan Villanneau, réalisateur du court-métrage "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Un film conçu comme un outil pédagogique
Pour le réalisateur angevin, aujourd'hui, le harcèlement scolaire, est une réalité connue, on en parle et une sensibilisation est faite dans les collèges.
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Le réalisateur Nathan Villanneau avec son comédien Corentin Deschamps sur le tournage de "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Un financement entre passion et engagement
Réussir à financer un projet aussi ambitieux reste un véritable défi. Grâce au soutien de la Région Pays de la Loire et de la ville d’Angers, une partie du budget a pu être bouclée. Mais cela ne suffit pas : Le film repose aussi sur des financements participatifs et des apports personnels des producteurs.
La campagne de financement sur la plateforme Proarti, qui permet aux particuliers et entreprises de soutenir des projets artistiques, a été essentielle. "Le sujet étant plutôt universel, il touche pas mal de monde, et permet cette recherche de financement plutôt fructueuse", se réjouit le réalisateur.
Les Studios de l’Ouest, un lieu clé pour la production régionale
Situés en Pays de la Loire, les Studios de l’Ouest ont officiellement ouvert leurs portes en octobre 2024.
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Le tournage de "Fort comme un lion", le bus scolaire au cœur de cette histoire sur le harcèlement • © Fiscorb
Stéphane ajoute : "Un tournage en extérieur avec un bus, des enfants et des scènes complexes aurait été un cauchemar en termes d’organisation. Ici, nous avons pu recréer un environnement réaliste et maîtrisé."
Ce projet marque également un tournant pour la production cinématographique locale : Les Studios de l’Ouest deviennent un acteur clé pour l’accueil de productions en région, permettant aux réalisateurs de travailler dans des conditions optimales sans avoir à se tourner vers Paris.
On a vraiment voulu proposer un outil qui n'ait pas à rougir des plateaux parisiens.
Stéphane Durandière
Les Studios de l'Ouest
Le tournage de "Fort comme un lion" est la preuve que c’est possible.
► "Fort comme un lion" de Nathan Villanneau, coécrit avec Claire Griois, produit par Thierry Bohnke (O.H.N.K), en coproduction avec Minuit Cinq et avec le soutien de la Région Pays de la Loire.
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Nathan Villanneau lors du tournage de "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Publié le 08/03/2025
Un bus scolaire, des regards fuyants, une violence quotidienne qui monte en silence… "Fort comme un lion", le nouveau court-métrage de Nathan Villanneau, nous plonge au cœur du harcèlement scolaire avec une intensité rare. Tourné aux Studios de l’Ouest, ce film coup de poing allie fiction et sensibilisation pour briser l’omerta autour d’un fléau trop souvent minimisé.
Filmer le harcèlement scolaire au plus proche de la réalité
L’idée du scénario germe dans l’esprit du réalisateur après le visionnage du film "Close" de Lukas Dhont, qui aborde la fragilité des liens d’amitié à l’adolescence. "Ce film m’a bouleversé. J’ai eu envie de raconter un truc où on peut mettre des émotions, des choses qui nous déchirent, dont on a envie de parler, qui révoltent aussi", explique Nathan Villanneau.
Très vite, le thème du harcèlement scolaire s’impose. En tout cas, la violence à l'école, la violence entre garçons aussi, dans cette arène que représente le collège. Il décide de plonger dans l’intimité d’un enfant harcelé et d’explorer l’impact insidieux de la violence quotidienne.
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Le réalisateur Nathan Villanneau avec le jeune comédien Corentin Deschamps dans le bus scolaire • © Fiscorb
L'idée du bus scolaire est venue très vite. Un car où la seule personne qui devrait surveiller est concentrée sur la route, dos à cette violence.
Nathan Villanneau
Réalisateur "Fort comme un lion"
Mais comment représenter un tel sujet sans tomber dans le pathos ou la caricature ?
C’est là qu’intervient Claire Griois, coscénariste du projet. Pendant plus d’un an, ils échangent, réécrivent, peaufinent chaque scène pour trouver l’équilibre parfait entre réalisme et intensité dramatique.
"Nous avons puisé dans nos expériences, nos souvenirs d’enfance, mais aussi dans des témoignages de jeunes d’aujourd’hui pour coller à leur réalité", précise le réalisateur. Ils se sont nourris pour certaines séquences des discussions avec des familles, des parents, même avec les enfants pendant les castings.
Un tournage intense sous tension émotionnelle
Réaliser un film sur le harcèlement implique de diriger des jeunes acteurs dans des scènes émotionnellement éprouvantes. Un vrai challenge.
Le tournage, majoritairement à huis clos dans un bus avec 25 enfants, demande une gestion rigoureuse de la dynamique de groupe et de la tension dramatique.
On ne voulait surtout pas que les enfants ressentent un mal-être réel en incarnant leurs rôles.
Nathan Villanneau
Réalisateur
Pour cela, une coach spécialisée dans l’accompagnement des jeunes acteurs a été engagée. Son but est d'aider les enfants à entrer dans l’émotion sans en subir les effets après la scène.
On ne voulait surtout pas que les enfants ressentent un mal-être réel en incarnant leurs rôles.
Nathan Villanneau
Réalisateur
Pour cela, une coach spécialisée dans l’accompagnement des jeunes acteurs a été engagée. Son but est d'aider les enfants à entrer dans l’émotion sans en subir les effets après la scène.
Un rôle essentiel pour l'une des scènes les plus marquantes du film.
Léonard, l'enfant harcelé, acculé, va briser la vitre du bus avec un marteau brise-glace, un geste fort, violent qui symbolise le basculement d’une victime dans l’action. "On va l'emmener dans une émotion, explique le réalisateur, on va le pousser un peu loin, l'idée, c'est que la prise finie, on arrive à le récupérer, il ne faut pas qu'on le laisse dans cet état.
Léonard, l'enfant harcelé, acculé, va briser la vitre du bus avec un marteau brise-glace, un geste fort, violent qui symbolise le basculement d’une victime dans l’action. "On va l'emmener dans une émotion, explique le réalisateur, on va le pousser un peu loin, l'idée, c'est que la prise finie, on arrive à le récupérer, il ne faut pas qu'on le laisse dans cet état.
C'est ça le coaching, trouver comment chaque enfant fonctionne, créer une relation avec eux pour qu'ils passent un bon moment."
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Corentin Deschamps, le jeune comédien incarne le rôle de Léonard, l'enfant harcelé dans le bus scolaire • © Fiscorb
Corentin Deschamps, jeune acteur qui incarne Léonard, le personnage principal, raconte cette dualité entre jeu et réalité.
Quand la caméra tourne, je dois vraiment me sentir harcelé, mais après la prise, on redevient amis avec mes partenaires. Il faut bien séparer les deux.
Corentin Deschamps
Comédien.
Un réalisateur autodidacte au parcours atypique
Derrière ce projet, Nathan Villanneau, un passionné de cinéma qui n’a pourtant pas suivi un cursus classique dans l’audiovisuel. Issu d’un bac hôtellerie-restauration, il réalise très vite que sa véritable vocation se trouve derrière la caméra.
"J’ai toujours eu envie de filmer, de raconter des histoires, mais je ne savais pas par où commencer", confie-t-il. Refusé à plusieurs reprises dans des écoles de cinéma, il décide de se lancer par lui-même en créant en 2019, avec son ami Nicolas Audouin, l’association angevine "Silence, ça tourne".
D’abord modeste, cette structure devient un véritable tremplin pour les jeunes cinéastes locaux.
En quatre ans, une douzaine de films ont vu le jour sous son impulsion, souvent des premières réalisations pour leurs auteurs.
En 2022, Nathan se fait remarquer avec un moyen-métrage "Le temps qu'on a".
Le film est sélectionné dans La Grande Tournée, un dispositif porté par La Plateforme (pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire) qui met en lumière la production cinématographique de la région.
Avec "Fort comme un lion", le jeune réalisateur angevin se lance dans un projet ambitieux, qui s’inscrit dans la volonté de donner la parole à des sujets de société forts et actuels.
Le film est sélectionné dans La Grande Tournée, un dispositif porté par La Plateforme (pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire) qui met en lumière la production cinématographique de la région.
Avec "Fort comme un lion", le jeune réalisateur angevin se lance dans un projet ambitieux, qui s’inscrit dans la volonté de donner la parole à des sujets de société forts et actuels.
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Nathan Villanneau, réalisateur du court-métrage "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Un film conçu comme un outil pédagogique
Pour le réalisateur angevin, aujourd'hui, le harcèlement scolaire, est une réalité connue, on en parle et une sensibilisation est faite dans les collèges.
Et si "Fort comme un lion" est avant tout une œuvre de fiction, le film a rapidement trouvé une vocation pédagogique.
"On s'est dit que ce film pouvait résonner pour des jeunes, que ce film pouvait être en tout cas un outil pour en discuter. Donc là, on est en train de s'organiser pour que dès la rentrée prochaine, ça puisse se balader dans les collèges."
Les premiers retours des jeunes lors des castings ont révélé un paradoxe intéressant : "Les élèves sont aujourd’hui plus sensibilisés au harcèlement qu’à notre époque, mais il existe toujours un décalage entre leur perception et la réalité de ce qu’ils vivent au quotidien", observe Nathan Villanneau.
L’objectif du film est donc d’aiguiser leur regard sur ces violences invisibles et insidieuses.
"On s'est dit que ce film pouvait résonner pour des jeunes, que ce film pouvait être en tout cas un outil pour en discuter. Donc là, on est en train de s'organiser pour que dès la rentrée prochaine, ça puisse se balader dans les collèges."
Les premiers retours des jeunes lors des castings ont révélé un paradoxe intéressant : "Les élèves sont aujourd’hui plus sensibilisés au harcèlement qu’à notre époque, mais il existe toujours un décalage entre leur perception et la réalité de ce qu’ils vivent au quotidien", observe Nathan Villanneau.
L’objectif du film est donc d’aiguiser leur regard sur ces violences invisibles et insidieuses.
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Le réalisateur Nathan Villanneau avec son comédien Corentin Deschamps sur le tournage de "Fort comme un lion" • © Fiscorb
Un financement entre passion et engagement
Réussir à financer un projet aussi ambitieux reste un véritable défi. Grâce au soutien de la Région Pays de la Loire et de la ville d’Angers, une partie du budget a pu être bouclée. Mais cela ne suffit pas : Le film repose aussi sur des financements participatifs et des apports personnels des producteurs.
La campagne de financement sur la plateforme Proarti, qui permet aux particuliers et entreprises de soutenir des projets artistiques, a été essentielle. "Le sujet étant plutôt universel, il touche pas mal de monde, et permet cette recherche de financement plutôt fructueuse", se réjouit le réalisateur.
Un tournage ancré dans la région
Un tournage près de Nantes dans les nouveaux locaux Les studios de l'Ouest, des comédiens, des techniciens et des producteurs des Pays de la Loire, et un réalisateur angevin qui reste fidèle à sa région et à ses rencontres.
"On coproduit à deux avec Thierry Bohnke (O.H.N.K) un producteur du Mans. On s'est rencontrés il y a maintenant trois ans, on s'est lancés ensemble dans ce film, et on va aller jusqu'au bout ensemble, et c'est très chouette. Tout est régional."
Un tournage près de Nantes dans les nouveaux locaux Les studios de l'Ouest, des comédiens, des techniciens et des producteurs des Pays de la Loire, et un réalisateur angevin qui reste fidèle à sa région et à ses rencontres.
"On coproduit à deux avec Thierry Bohnke (O.H.N.K) un producteur du Mans. On s'est rencontrés il y a maintenant trois ans, on s'est lancés ensemble dans ce film, et on va aller jusqu'au bout ensemble, et c'est très chouette. Tout est régional."
Les Studios de l’Ouest, un lieu clé pour la production régionale
Situés en Pays de la Loire, les Studios de l’Ouest ont officiellement ouvert leurs portes en octobre 2024.
Ce plateau de 500 m², doté d’une isolation acoustique de pointe, répond aux besoins des tournages de fiction et de publicité.
Stéphane Durandière, directeur des Studios, explique : "Nous avons conçu un espace modulable, capable d’accueillir des productions cinématographiques exigeantes, tout en garantissant un confort optimal pour les équipes de tournage."
Le tournage de "Fort comme un lion" a été un véritable test pour les infrastructures : un bus a dû être installé dans le studio, avec un écran LED projetant les paysages extérieurs, une solution qui a permis d’éviter des tournages en extérieur compliqués en termes de logistique et de sécurité.
Stéphane Durandière, directeur des Studios, explique : "Nous avons conçu un espace modulable, capable d’accueillir des productions cinématographiques exigeantes, tout en garantissant un confort optimal pour les équipes de tournage."
Le tournage de "Fort comme un lion" a été un véritable test pour les infrastructures : un bus a dû être installé dans le studio, avec un écran LED projetant les paysages extérieurs, une solution qui a permis d’éviter des tournages en extérieur compliqués en termes de logistique et de sécurité.
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Le tournage de "Fort comme un lion", le bus scolaire au cœur de cette histoire sur le harcèlement • © Fiscorb
Stéphane ajoute : "Un tournage en extérieur avec un bus, des enfants et des scènes complexes aurait été un cauchemar en termes d’organisation. Ici, nous avons pu recréer un environnement réaliste et maîtrisé."
Ce projet marque également un tournant pour la production cinématographique locale : Les Studios de l’Ouest deviennent un acteur clé pour l’accueil de productions en région, permettant aux réalisateurs de travailler dans des conditions optimales sans avoir à se tourner vers Paris.
On a vraiment voulu proposer un outil qui n'ait pas à rougir des plateaux parisiens.
Stéphane Durandière
Les Studios de l'Ouest
Le tournage de "Fort comme un lion" est la preuve que c’est possible.
► "Fort comme un lion" de Nathan Villanneau, coécrit avec Claire Griois, produit par Thierry Bohnke (O.H.N.K), en coproduction avec Minuit Cinq et avec le soutien de la Région Pays de la Loire.
► Retrouvez-nous sur nos réseaux sociaux et sur france.tv
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