Séisme en Birmanie : Plus de 2000 morts, la communauté internationale se mobilise.

Les organisations humanitaires mettent en garde contre un risque majeur de famine et d'épidémie dans ce pays dont les services de santé et de secours ont été fragilisés par quatre années de guerre civile.
Plus de 2 000 personnes ont trouvé la mort dans le violent séisme qui a frappé la Birmanie la semaine dernière, ont rapporté lundi les médias d'État du pays.
Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,7, s'est produit vendredi près de Mandalay, la deuxième ville de la Birmanie. Il a causé l'effondrement de nombreux bâtiments et causé d'énormes dégâts à l'aéroport de la ville et aux routes et ponts de la région.
Dimanche, une réplique de magnitude 5,1 a de nouveau frappé la région.
Parmi les victimes figurent 200 moines bouddhistes tués dans l'effondrement d'un monastère, 50 enfants morts dans une salle de classe de maternelle et près de 700 musulmans tués dans l'effondrement de quelque 80 mosquées pendant des prières pour le Ramadan.
Au monastère U Hla Thein de Mandalay, les équipes de secours sont toujours à la recherche d'environ 150 moines portés disparus.
Risque important de famine et d'épidémie
Les organisations humanitaires craignent que cette catastrophe n'entraîne une aggravation de la famine et des épidémies dans ce pays dont les services de santé et de secours sont déjà affaiblis par quatre années de guerre civile.
"Même avant ce tremblement de terre, près de 20 millions de personnes en Birmanie avaient besoin d'une aide humanitaire", affirme Marcoluigi Corsi, coordinateur résident et humanitaire des Nations unies.
Un sauveteur travaille dans les décombres d'un bâtiment effondré suite au tremblement de terre de vendredi à Naypyitaw, en Birmanie, le mardi 1er avril 2025.
Les secours sont confrontés à de nombreuses difficultés, notamment des coupures d'électricité, des pénuries de carburant, des pannes des systèmes de communication et une pénurie de machines lourdes.
Pendant ce temps, les secouristes et les volontaires civils fouillent les décombres à la main par des températures supérieures à 40 °C.
L'ampleur exacte des dégâts n'est pas encore connue.
Lauren Ellery, directrice adjointe de l'International Rescue Committee en Birmanie, déclare que les informations sur l'étendue des destructions sont encore limitées. Des rapports provenant d'une ville proche de Mandalay indiquent que jusqu'à 80 % des bâtiments se sont effondrés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce que trois hôpitaux ont été détruits et 22 autres endommagés.

Publié le 01/04/2025
Les organisations humanitaires mettent en garde contre un risque majeur de famine et d'épidémie dans ce pays dont les services de santé et de secours ont été fragilisés par quatre années de guerre civile.
Plus de 2 000 personnes ont trouvé la mort dans le violent séisme qui a frappé la Birmanie la semaine dernière, ont rapporté lundi les médias d'État du pays.
Le tremblement de terre, d'une magnitude de 7,7, s'est produit vendredi près de Mandalay, la deuxième ville de la Birmanie. Il a causé l'effondrement de nombreux bâtiments et causé d'énormes dégâts à l'aéroport de la ville et aux routes et ponts de la région.
Dimanche, une réplique de magnitude 5,1 a de nouveau frappé la région.
En Birmanie, les secours sont à pied d'oeuvre après le puissant séisme de vendredi
Séisme en Birmanie :
Séisme en Birmanie :
Des images de la capitale Naypyidaw.
Parmi les victimes figurent 200 moines bouddhistes tués dans l'effondrement d'un monastère, 50 enfants morts dans une salle de classe de maternelle et près de 700 musulmans tués dans l'effondrement de quelque 80 mosquées pendant des prières pour le Ramadan.
Au monastère U Hla Thein de Mandalay, les équipes de secours sont toujours à la recherche d'environ 150 moines portés disparus.
Risque important de famine et d'épidémie
Les organisations humanitaires craignent que cette catastrophe n'entraîne une aggravation de la famine et des épidémies dans ce pays dont les services de santé et de secours sont déjà affaiblis par quatre années de guerre civile.
"Même avant ce tremblement de terre, près de 20 millions de personnes en Birmanie avaient besoin d'une aide humanitaire", affirme Marcoluigi Corsi, coordinateur résident et humanitaire des Nations unies.

Les secours sont confrontés à de nombreuses difficultés, notamment des coupures d'électricité, des pénuries de carburant, des pannes des systèmes de communication et une pénurie de machines lourdes.
Pendant ce temps, les secouristes et les volontaires civils fouillent les décombres à la main par des températures supérieures à 40 °C.
L'ampleur exacte des dégâts n'est pas encore connue.
Lauren Ellery, directrice adjointe de l'International Rescue Committee en Birmanie, déclare que les informations sur l'étendue des destructions sont encore limitées. Des rapports provenant d'une ville proche de Mandalay indiquent que jusqu'à 80 % des bâtiments se sont effondrés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce que trois hôpitaux ont été détruits et 22 autres endommagés.
Les Nations unies ont également déclaré que plus de 10 000 bâtiments ont été détruits ou gravement endommagés, notamment une école maternelle qui s'est effondrée dans le district de Mandalay, tuant 50 enfants et deux enseignants.
Des personnes quittent leurs maisons endommagées par le séisme de vendredi à Naypyitaw, en Birmanie.
Samedi, le mouvement de résistance contre la junte militaire au pouvoir en Birmanie a annoncé un cessez-le-feu partiel pour faciliter les opérations de sauvetage.
Des équipes de secours venues de Russie, d'Inde et de plusieurs pays d'Asie du Sud-Est se sont jointes aux efforts ces derniers jours.
Lundi, une équipe indienne a contribué aux fouilles de décombres à Mandalay, récupérant un corps. Les équipes de secours chinoises ont quant à elles extrait six survivants des décombres à Naypyidaw et Mandalay, deux villes birmanes gravement touchées.
Plusieurs autres gouvernements, dont l'Union européenne, le Royaume-Uni et l'Australie, ont promis des millions de dollars d'aide.
À la recherche de survivants à Bangkok.
Dans le même temps, des militaires américains et israéliens ont été envoyés à Bangkok, en Thaïlande, où le tremblement de terre a fait au moins 18 morts, dont la plupart sur un chantier de construction où une tour partiellement construite s'est effondrée.
Trente-trois autres personnes ont été blessées et 78 sont toujours portées disparues.
Des sauveteurs israéliens recherchent des survivants sur le site d'un immeuble en construction qui s'est effondré après un séisme à Bangkok, en Thaïlande, mardi 1er avril 2025.
Lundi, les engins lourds ont été interrompus alors que les équipes de secours utilisaient du matériel de pointe pour rechercher des survivants.
Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a confirmé que des signes de vie avaient été détectés dans la nuit de dimanche à lundi, mais les experts n'ont pas pu déterminer s'ils étaient dus à une erreur de la machine.
Naruemon Thonglek, qui a perdu son compagnon et cinq amis dans l'effondrement, a fait part de son espoir de les voir survivre : "Une partie de moi espère toujours qu'ils survivront".

Samedi, le mouvement de résistance contre la junte militaire au pouvoir en Birmanie a annoncé un cessez-le-feu partiel pour faciliter les opérations de sauvetage.
Des équipes de secours venues de Russie, d'Inde et de plusieurs pays d'Asie du Sud-Est se sont jointes aux efforts ces derniers jours.
Lundi, une équipe indienne a contribué aux fouilles de décombres à Mandalay, récupérant un corps. Les équipes de secours chinoises ont quant à elles extrait six survivants des décombres à Naypyidaw et Mandalay, deux villes birmanes gravement touchées.
Plusieurs autres gouvernements, dont l'Union européenne, le Royaume-Uni et l'Australie, ont promis des millions de dollars d'aide.
À la recherche de survivants à Bangkok.
Dans le même temps, des militaires américains et israéliens ont été envoyés à Bangkok, en Thaïlande, où le tremblement de terre a fait au moins 18 morts, dont la plupart sur un chantier de construction où une tour partiellement construite s'est effondrée.
Trente-trois autres personnes ont été blessées et 78 sont toujours portées disparues.

Lundi, les engins lourds ont été interrompus alors que les équipes de secours utilisaient du matériel de pointe pour rechercher des survivants.
Le gouverneur de Bangkok, Chadchart Sittipunt, a confirmé que des signes de vie avaient été détectés dans la nuit de dimanche à lundi, mais les experts n'ont pas pu déterminer s'ils étaient dus à une erreur de la machine.
Naruemon Thonglek, qui a perdu son compagnon et cinq amis dans l'effondrement, a fait part de son espoir de les voir survivre : "Une partie de moi espère toujours qu'ils survivront".
Par Vincent Reynier & AP
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