« L’Algérie offre un tableau clinique très inquiétant dans la région », affirme Le Point. ...

« L’Algérie offre un tableau clinique très inquiétant dans la région », affirme Le Point. ...




Dans une stratégie de diversion aux relents autoritaires, le régime algérien, acculé par des crises internes, déploie une rhétorique belliqueuse contre ses voisins et au-delà. 

Un récent article du journal Le Point dévoile les mécanismes de cette diplomatie par l’outrance, où les Émirats Arabes Unis deviennent la cible d’un courroux savamment orchestré.

Le 06 mai 2025

Après avoir multiplié les tensions avec l’ensemble de ses voisins, le régime militaire algérien opère un virage inattendu en prenant pour cible un État du Golfe : les Émirats Arabes Unis (EAU).

Une manœuvre peu surprenante pour un pouvoir habitué à désigner, chaque quinzaine, un nouvel «ennemi» à vilipender avec une virulence calculée, rapporte Le Point dans sa dernière édition.

Le journal français s’interroge: que reproche Alger aux EAU ? 

L’auteur de cet article, Bertrand Lassale, déploie une analyse implacable, soulignant la conscience guerrière, l’hostilité pathologique et l’agressivité maladive du pouvoir algérien. «L’élément déclencheur ? 
Un entretien diffusé sur Sky News Arabia, chaîne basée à Dubaï, où l’universitaire algérien Tayeb Belgheith assimile l’amazighité à un complot franco-sioniste».

Pourtant, ironie du sort, « l’interviewé et la journaliste sont tous deux algériens ».

Les EAU, simples hôtes techniques de la chaîne, se voient paradoxalement érigés en cible d’un communiqué officiel au vitriol, les qualifiant de « micros-États artificiels » ou de « ramassis de bâtards ».

Le Point rappelle que Tayeb Belgheith, régulièrement invité sur les plateaux télévisés, est coutumier des déclarations incendiaires contre la berbérité, en phase avec la «doxa identitaire» du régime.

Cette fois, ses propos ont néanmoins valu une arrestation spectaculaire de l’universitaire, tandis que les EAU, en habitués du silence stratégique, ont répondu par un poème de l’ancien chef de la diplomatie publié sur les réseaux sociaux.

Cette surenchère verbale, selon l’article, n’est que l’ultime avatar d’une diplomatie algérienne érigeant l’hystérie en méthode. 
« La France, éternelle ennemie », le Maroc, rival historique, la Libye de Haftar, ou encore l’Espagne: tous ont subi ces « analyses enflammées » et rappels d’ambassadeurs pour des motifs parfois futiles (une chanson de raï, un prix littéraire, une vidéo TikTok).

Derrière ces tempêtes médiatiques, Le Point décrypte une mécanique de pouvoir, « en exhumant des complots imaginaires et en ‘hystérisant’ l’extérieur, le régime tente de masquer son déficit de légitimité ».

Une «tendance dominante», selon Lassale, qui a institutionnalisé sa mainmise sur les médias, l’université et le champ religieux, «soudant les franges conservatrices» autour d’un récit nationaliste.

Cette psychologie de la théorie du conflit justifie par ailleurs un budget militaire record (18,3 milliards de dollars en 2023) et alimente une paranoïa entretenue.

En fabriquant des ennemis «sur mesure», Alger cultive un nationalisme de façade, fragile rempart contre les fissures d’un régime aux abois, conclut Le Point.





Ben Sdira se déchaîne sur son excellence le seigneur des agneaux. 
Poutine à invité tout le monde sauf Tebboune et sa bande de guignols qui mettent sans arrêts au peuple algérien. 
Regardez la vidéo ça vaut le détour.... 😀😃😀


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