Éric Denécé, mort d’un homme libre !

Éric Denécé, mort d’un homme libre !

Qu’il ait été assassiné ou qu’il ait été acculé au désespoir, Éric Denécé, spécialiste du renseignement retrouvé sur un chemin de montagne, mériterait qu’on le lise enfin.


Ce serait trop facile d’écrire qu’il est mort comme il a vécu. Éric Denécé était un spécialiste du renseignement. Il connaissait des recoins de ce monde obscur. Son histoire, son poids (relatif) dans les affaires géopolitiques, la violence d’État. Il leur a consacré la plupart des 39 livres qu’il a publiés, c’est-à-dire toute sa vie. Sa mort évoque un mauvais polar : son corps aurait été retrouvé sur un chemin de montagne dans les Vosges, dans sa voiture, une arme de chasse sur le siège du mort. Les gendarmes ont ouvert une enquête. 
Publicité
Contacter 0661550 421 

Le bout de la route est toujours un mystère. Ses parents refusent l’idée qu’il se soit suicidé. Elle est insupportable à ceux qui l’aimaient. D’autres qui ont connu Éric Denécé peinent à envisager qu’un homme aussi solaire ait pu se laisser abattre par des soucis d’argent. Il avait le physique de James Bond, version Daniel Craig. Sportif, avec le regard d’un scout. James Bond ne laisse jamais les ténèbres lui parler : on imagine mal Éric Denécé désespéré.


Le bref !

Eric Denécé, président du prestigieux CF2R (Centre français de Recherche sur le Renseignement), est mort le 12 juin dernier dans des conditions mal élucidées. Beaucoup d’observateurs et de connaisseurs du renseignement rapprochent le sort de cet ancien officier du renseignement de celle de trois agents de la DGSI disparus dans les cinq derniers mois. 

Cet homme d’une grande élégance, grand travailleur servi par une érudition et une ténacité sans pareilles, obstinément voué à la connaissance de la vérité, destructeur des mensonges et des propagandes qui formatent l’esprit public sur les grandes affaires qui secouent le monde depuis trente ans, au Proche-Orient, en Afrique, en Ukraine, mais aussi dans l’univers protégé des industries de pointe français (affaire Alstom), avait une connaissance prodigieuse des principaux dossiers internationaux du moment. Il en faisait profiter de grandes entreprises françaises, mais aussi des organes de réinformation, tels que TVL, le Nouveau Conservateur et quelques autres. 

Voici quelques mois, j’ai enregistré avec lui une première Conversation permettant de mieux connaître ce personnage de l’ombre, discret mais efficace : Voici cette conversation, accordée en exclusivité pour TVL, qui devait être suivie d’une autre, dont l’enregistrement était fixé à la fin du mois de juin, et qui n’aura jamais lieu. 

Le premier qui dit la vérité…






Commentaires