Quand le mouton devient suspect : Aïd sous haute surveillance !

Quand le mouton devient suspect : Aïd sous haute surveillance !

Publié le 01 juin 2025



Au Maroc, en cette année pas comme les autres, le mouton est devenu un produit quasi illicite. Non, il ne s’agit pas d’un canular, ni d’une campagne de la PETA, mais bien d’une réalité qui fait bailler les éleveurs et transpirer les consommateurs.

Dans plusieurs provinces du Royaume, les autorités locales ont sorti la carte rouge : interdiction d’introduire des moutons et des chèvres dans les souks hebdomadaires. 

Fini les barbecues improvisés entre deux stands de figues sèches et d’olives noires, l’animal sacré de l’Aïd al-Adha est devenu persona non grata… ou plutôt « bêêêta non grata ».

Mais le zèle ne s’arrête pas là. Sur les routes, les barrages filtrants traquent les contrebandiers de laine, et les camions chargés de bétail sont désormais surveillés comme s’ils transportaient de l’or noir ou… des caisses de whisky. 

On chuchote même que les moutons dissimulés dans le coffre d’une voiture risquent la garde à vue. 
Il ne manquerait plus qu’un décret obligeant les conducteurs à déclarer : « Ceci n’est pas un mouton, c’est mon animal de compagnie. »

Dans le même temps, les prix flambent. Le kilo d’abats est désormais plus cher qu’un dîner dans un restaurant étoilé. 

Résultat : les tripes se vendent au noir, le foie prend la tangente, et l’humour noir devient le seul plat encore abordable.

Derrière cette comédie à la Fellini, un message royal sérieux : éviter le sacrifice cette année pour préserver le cheptel national, victime collatérale de plusieurs années de sécheresse. Un geste salué, certes, mais difficile à digérer.

Le Roi, dans un souci de solidarité nationale, a choisi de faire le sacrifice « au nom du peuple ». Mais sur le terrain, le mouton reste, lui, la victime d’un autre sacrifice : Celui du bon sens logistique. 
Car interdire la vente sans proposer d’alternative organisée, c’est comme prêcher l’abstinence sans couper le signal des pubs de boucherie.

Salma Semmar






Il faut bannir une fois pour toute cette pratique moyen âgeuse, en commençant par l’adoption d’une loi qui interdit tout abatage domestique, sans passer par un abattoir autorisé.

Restez dans votre morocco savourant les paninis et les tacos importés et laissez au Marocains leurs pratiques. Vous n’êtes pas en mesure de dicter aux gens ce qu’ils doivent faire.


Heureusement le ridicule ne tue pas.

Vous avez appris deux mots en français et vous commencez à interdire et bannir et traiter les rituels de notre religion de moyenâgeux. Ceux de notre prophète Mohamed PBSL rahmatan lil Alamin à Mohamed à Alami… ياحسرة

Répondre à mohamed alami


Pour vous l’islam est moyen âgeux. Libre à vous de le penser, par contre vous êtes extrêmement minoritaire au Maroc.


Excès de zèle, dsara, hogra
Jusqu’à quand ?
Le physique à part il y a le mouton de nature et le nouveau mouton en cravate
qui se fait arrêter parce qu’il transporte …un vrai mouton ?
Ça tourne à la rigolade
Vivement la fin de ce cauchemar.





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Sahara : Les partis commencent à bouger
mai 31, 2025








Suivant à la lettre les recommandations royales pour accompagner la dynamique diplomatique actuelle et passer de la gestion à la réaction dans le dossier du Sahara, les partis politiques sont appelés à capitaliser sur leurs relations internationales pour s’impliquer de manière concrète dans le cadre de la diplomatie parallèle.

Le PPS, dirigé par Nabil Benabdellah, a pris le relais du RNI pour le mandater dans une démarche auprès du gouvernement et du parti communiste cubains, alliés traditionnels du Polisario et sympathisants de la thèse séparatiste. Autant dire une mission qui s’annonce difficile pour le leader du Parti du Progrès et du Socialisme, qui entretient de bonnes relations avec La Havane, tissées depuis des années. Mais est-ce suffisant pour faire renoncer le gouvernement cubain à sa position initiale dans le dossier du Sahara, qu’il a adoptée et défendue avec force pendant des décennies ?


Ce déplacement à Cuba est un test pour une formation politique marocaine qui peut faire pression, au vu des changements intervenus dans le dossier de la cause nationale, en jouant sur l’adhésion de plus en plus acquise au niveau international à la souveraineté marocaine sur son Sahara et au plan d’autonomie que le Royaume compte instaurer, avec le soutien de l’ONU et de la communauté des États ayant applaudi cette initiative pour un règlement définitif de ce conflit et la stabilité de la région.


Il faut espérer voir à présent les autres formations de l’échiquier politique national se réveiller et activer leurs réseaux, s’ils en ont, afin de consolider le climat actuel en faveur de la position marocaine par des déplacements dans les pays où la diplomatie officielle n’est pas encore parvenue à lever les derniers obstacles, avant de réunir le maximum de ralliements autour du plan d’autonomie, l’ultime rempart contre les visées extérieures.

Par Jalil Nouri.

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