Trump, simple larbin du génocidaire Netanyahu.
Il promettait la paix. Il prétendait vouloir mettre fin aux « guerres sans fin ». Il se vantait de parler d’égal à égal avec les grands de ce monde. Mais une fois de plus, Donald Trump tombe le masque. Face à l’Iran, l’ancien président américain joue les gros bras… pour le compte de Netanyahu.
En ordonnant les frappes contre les sites nucléaires iraniens — dans la nuit de samedi à dimanche — Trump n’a pas agi en stratège ou en chef d’État soucieux de la paix mondiale. Il a simplement obéi aux exigences d’un Israël incapable de frapper seul les installations les plus sensibles de la République islamique.
Une soumission qui en dit long sur les rapports de force réels entre Washington et Tel-Aviv. Fordo, cible principale de cette opération, était hors de portée des missiles israéliens. Il a donc fallu que l’US Air Force entre en scène pour exécuter le travail. Et Trump, une fois encore, s’est contenté de jouer le rôle de l’homme fort… sans indépendance stratégique.
Ce dernier épisode ne fait que confirmer ce que beaucoup redoutaient déjà : Trump, président narcissique obsédé par sa propre image, est non seulement le bras armé de Netanyahou dans cette nouvelle escalade régionale, mais aussi son complice dans le génocide en cours à Gaza. Son silence sur les crimes israéliens, ses vetos systématiques aux résolutions de l’ONU, ses livraisons massives d’armes à l’armée israélienne et son soutien financier sans condition font de lui un acteur central du drame palestinien.
En plein génocide à Gaza, l’administration Trump a maintenu un flot ininterrompu de munitions, de bombes de précision et d’avions de chasse. Et ce, en dépit des appels internationaux à un cessez-le-feu et des preuves documentées de violations graves du droit international humanitaire.
Le contraste est saisissant entre le discours isolationniste qu’il tenait lors de sa campagne et la réalité de ses actes : Loin de s’émanciper du lobby pro-israélien, Trump en épouse pleinement la ligne, au risque de s’aliéner une partie de sa propre base électorale, lassée des aventures militaires au Moyen-Orient.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles