Affaire «Escobar du Sahara» : Un témoin révèle des informations controversées.

Affaire «Escobar du Sahara» : Un témoin révèle des informations controversées.





Le principal témoin dans l’affaire «Escobar du Sahara», qui se poursuit devant la Cour d’appel de Casablanca, a révélé lors de la dernière audience des informations controversées.

Publié le 20/07/2025

La chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca poursuit, en première instance, l’examen de l’affaire «Escobar du Sahara», dont les principaux accusés sont Saïd Naciri, ex-président du Wydad et du Conseil préfectoral de Casablanca, et Abdennabi Bioui, ancien président de la région de l’Oriental.

La dernière audience, tenue jeudi dernier, a été consacrée à l’audition des témoins, notamment le dénommé (T.Z), qui a révélé des informations controversées à propos des personnes citées ou impliquées dans cette affaire, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 19 et 20 juillet.

Ainsi, selon le témoin en question, Saïd Naciri et Abdennabi Bioui se seraient réjoui du divorce de la chanteuse marocaine Latifa Raafat. «Naciri avait même rapporté de sa voiture un CD de la chanson populaire ‘toi, tu en veux un’ pour fêter l’évènement», a-t-il précisé.
La défense a concentré ses questions au témoin sur ce point précis, et ce, malgré l’opposition de la Cour, présidée par le magistrat Ali Tarchi. Il s’agissait de contradictions entre la date de sortie de la chanson et la date du divorce. Le représentant du parquet a d’ailleurs noté cette incohérence et a indiqué qu’il l’aborderait lors de sa plaidoirie.

Concernant la présence de la chanteuse marocaine Latifa Raafat dans la vie de Haj Ahmed Ben Brahim, alias «le Malien», le témoin a affirmé qu’elle «constituait un obstacle à toute communication avec Saïd Naciri et Abdennabi Bioui, qu’il ne rencontrait qu’en son absence».

Et de préciser que «Latifa Raafat était une femme conservatrice et respectable qui refusait le train de vie de son ex-époux, imposant le respect et le calme au sein de la demeure». 

Le quotidien révèle une autre déclaration controversée du témoin: il aurait affirmé à la Cour que Haj Ahmed Ben Brahim était détenu dans de «bonnes conditions à Nouadhibou en Mauritanie», décrivant même la prison comme un «vaste salon confortable».
Concernant l’affaire du trafic de drogue, le témoin a réitéré ses précédentes fausses déclarations, assurant qu’il n’était pas au courant de cette affaire.

Par Hassan Benadad

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