Comment le Cheikh Mohammed Al Amoudi et son acolyte Jamal Baamer qui ont volé le Maroc !


Comment le Cheikh Mohammed Al Amoudi et son acolyte Jamal Baamer qui ont volé le Maroc !

Les dirigeants la Société Anonyme Marocaine de l'Industrie du Raffinage (SAMIR) qui ont acheté ce fleuron de l’industrie marocaine pour 400 millions de dollars en 1996, prix ne représentant pas même le tiers de sa valeur réelle et qu’ils ont trois fois amorti en 10 ans, n’ont pas froid aux yeux pour ne pas dire ne payent pas de mine.

Le Cheikh Mohammed Hussein Al Amoudi, saoudien-éthiopien portant la citoyenneté britannique, et son dauphin Jamal Baamer, saoudien-yéménite (la clique de la corne de l’Afrique…) non seulement ont démantelé tous les biens de la SAMIR  (hôtels, fonciers de plusieurs hectares à Jamaat fdalat, Imouzzer Al Kander, Ifrane, Marrakech, Rabat…) en en tirant des dizaines de millions de dirhams mais ils ont mis à la porte tous les ingénieurs compétents qui connaissaient leur métier ainsi que tous les employés dont les têtes ne leur revenaient pas, et ce avec la complicité de la direction des ressources humaines pilotée par le couple Mohamed Ghayet & Mme Hind Kably, cette dernière étant la vraie patronne du groupe à laquelle Jamal Baamer a délégué des pouvoirs illimités jusqu’à lui confier la gestion des certaines de ces nombreuses sociétés personnelles, créées avec de l’argent venus dont on ne sait pas d’où…

Dont la revue féminine « Citadine » qui depuis son achat par Baamer en 2005 peine à exister alors qu’elle était au top de la presse écrite marocaine jusqu’à 2010 (1) (Voir lien ci-dessous)…Ce magazine a  édité jusqu'à 2012 par la Sarl Les Editions Lilas. Puis la société a déménagé et  changé de nom pour "Editions Kandil", nouvelle Sarl dont le Registre de commerce n'a aucune trace ! Du pur Jamal Baamer !

Mais ça n’a guère été suffisant pour ce couple infernal Al Amoudi-Baamer : Dès 2010 Baamer percevait la TVA sur les produits pétroliers commercialisés mais ne la reversait pas à l’Etat comme le veut la loi ! Ardoise à fin juillet 2015 : près de 1,5 milliard de dirhams, soit environ 170 millions de dirhams sans oublier les 30 milliards de dirhams dus aux fournisseurs et aux banques. Bref la bérézina !

Mieux : Au lieu de payer ses dettes Al Amoudi qui règne sur un empire financier qui a des ramifications outre le Maroc au Royaume-Uni, Suède, Suisse, Ethiopie, Arabie saoudite, France, Espagne, Liban… veut faire pression sur le gouvernement marocain pour qu’il efface son ardoise !

Pour y arriver il mise sur sa proximité avec le palais saoudien an faisant agiter l’épouvantail des mille employés de la SAMIR qui sont au chômage forcé depuis Baamer a annoncé unilatéralement fin juillet dernier l’arrêt du raffinage du brut à Mohammedia, à un moment où les politiques et les journalistes sont soit en vacances soit occupés par les élections communales et surtout à un moment où le roi saoudien Salman était en villégiature à Tanger…
Et la manœuvre machiavélique a échoué.

L’Etat marocain qui tient à récupérer pleinement ses droits quitte à reprendre la SAMIR (ou plutôt ce qui en reste) pour 1 dirham symbolique tout en ordonnant des saisies arrêts sur les biens de Al Amoudi au Maroc et dans le monde a déjà saisi tous les comptes de la société SAMIR au Maroc. Mais connaissant Baamer spécialiste de la multiplication des comptes bancaires sous divers noms a encore de quoi payer son éventuelle grande évasion le moment venu…

Actuellement ce dernier est à Londres où il est reparti il y a une semaine après avoir échoué à vendre au gouvernement marocain un énième plan de sauvetage aussi flou que puant le soufre (2)…
Laissant derrière lui plus d’un millier de salariés sans le moindre petit sou.

Mieux encore : Baamer qui a tenté sans succès d’acheter un million de barils de pétrole volé à l’Irak en juin 2014 (3) a également exporté illégalement chaque année 1 million de tonnes de pétrole raffiné soit, selon une source anonyme, 1/7e du volume total que la raffinerie SAMIR produit au Maroc chaque année !

Aucune trace du carburant sorti du pays ni de l’argent en devise qui en a été tiré !
Mais que font les gabelous ?
Il y a anguille sous roche, dans cette

L'affaire de la Samir, depuis l'acquisition en 1997..., comme d'autres affaires d' ailleurs...
A suivre... !







LE NAUFRAGEUR.


Qui est responsable de la faillite de la Samir? 43 milliards de dirhams de dettes que le patron de la raffinerie, Mohammed Al Amoudi, refuse de payer. Un millier d'emplois perdus. Comment l'Etat a-t-il pu laisser pourrir la situation ? 
 
Les bonnes intentions du Cheikh Mohammed Houssein Al Amoudi, l'homme d'affaire saoudien et actionnaire majoritaire du raffineur la Samir, ne suffisent point, voire ne rassurent plus les créanciers, l'administration de la Douane à leur tête, encore moins les banques commerciales de la place qui lui ont trop fait confiance.

La décision d'injection, sous forme d'augmentation du capital, de 10 milliards de dirhams d'argent frais dans le raffineur en grande difficulté financière, prise par ses actionnaires à l'occasion de l'Assemblée générale extraordinaire du 16 octobre 2015, ne remboursera pas toutes les dettes et ne résoudra pas tous les problèmes. A coup sûr, elle ne permettra pas au raffineur de se remettre sur pieds. Car, à elle seule, la Douane lui réclame 14 milliards de DH. Le raffineur aurait adressé, lundi 19 octobre, une lettre officielle à la Douane dans laquelle il sollicite l'ouverture de pourparlers sur le règlement de ses impayés. Les emprunts bancaires du pétrolier (la Samir et ses 30 filiales) totalisent 8 milliards de DH et les dettes vis-àvis des fournisseurs se chiffrent à plus de 11 milliards de DH.
Une nouvelle gouvernance
Il faudra donc plus qu'une augmentation de capital pour convaincre les banques à soutenir de nouveau l'entreprise. Celle-ci va solliciter les services d'un cabinet conseil en stratégie pour renforcer sa gouvernance.
Les travaux ont déjà commencé pour définir une nouvelle organisation avec une nouvelle gouvernance du groupe Samir. C'est dire que Al Amoudi, P-DG et actionnaire majoritaire, et Jamal Ba-Amer, DG de la Samir, sont devenus des cartes grillées sur la place de Casablanca. Ils sont à la tête d'un groupement de sociétés, mais ils n'ont jamais fait entrer des fonds propres au Maroc. Tout a été financé soit à crédit (bancaire ou fournisseur), soit en pompant la trésorerie des entreprises. En revanche, ils ont transféré vers l'étranger 7 milliards de DH de dividendes. Cela s'est passé sous le regard sourcilleux et avec l'accord des autorités financières et de change du pays!
Ce manque de confiance dans les pilotes actuels de l'entreprise complique davantage la situation. Car il est impératif que le raffineur parvienne à un accord rapide avec ses créanciers pour éviter le scénario catastrophe. L'arrêt des unités de production depuis deux mois ne fait qu'empirer la donne. La reprise des activités, prévue probablement pour le 15 novembre, sera très coûteuse après une aussi longue période d'inactivité.
Scénario catastrophe
Et même si elle évite le scénario catastrophe, la Samir va tomber dans un autre scénario tout aussi pessimiste. Le raffineur devra regagner la confiance des distributeurs. La fin de l'encadrement des prix des produits pétroliers dès décembre 2015 n'arrange en rien une relation peu cordiale. L'on se rappelle quand, au lendemain de l'annonce de l'arrêt des activités de la Samir, le secteur a approvisionné le marché et empêché la pénurie grâce, notamment, à Afriquia. Ce n'était pas une surprise. Tout le monde savait que les distributeurs importaient du pétrole raffiné de l'étranger depuis plusieurs années déjà. Autrement, comment expliquer que la capacité de raffinage de la Samir n'est que de 150.000 barils de pétrole par jour alors que le Royaume consomme quotidiennement 300.000 barils? La conclusion est que la Samir avait déjà perdu de gros clients et risque d'en perdre d'autres au cas où elle reprendrait sa besogne. Actuellement, tous les distributeurs pétroliers se sont tournés vers l'étranger, chacun selon ses moyens, depuis la crise que traverse la raffinerie marocaine. L'arrêt complet des activités de la raffinerie a poussé les distributeurs pétroliers à chercher d'autres sources d'approvisionnement en recourant, notamment, au marché international. C'est le cas d'OiLibya, qui a annoncé son intention d'investir dans une plateforme de stockage à Agadir en s'approvisionnant intégralement auprès de sa maison mère, OiLibya Supplier.


A l'image d'Afriquia, les pétroliers appartenant à un groupe international et disposant des moyens financiers nécessaires, tel que Shell ou Total, ont déjà mené la même stratégie qu'OiLibya. Les distributeurs évitent autant que possible de s'approvisionner auprès de la Samir qui, selon le Groupement des pétroliers du Maroc (GPM), n'est pas compétitive et offre des produits dont la qualité laisse à désirer.
Au bord de la banqueroute, implantée en bord de mer à Mohammedia et contrôlée à 67% par Corral Petroleum Holdings, groupe détenu par le milliardaire saoudien aux origines éthiopiennes, Mohammed Houssein Al Amoudi, la Samir est depuis plus d'un an dans un embarras financier inextricable, auquel même le plus aguerri des financiers de la place ne saurait trouver une issue. Les raisons sont un secret de polichinelle: manque de performance, arrêts techniques et dévaluation des stocks suite à la baisse des prix des produits pétroliers.
Paradoxalement, ailleurs, les marges de raffinage du secteur, notamment en Europe, ont fortement progressé cette année. Nous sommes en décembre 2014. 


Le raffineur communique qu'il est endetté de plus de 27 milliards de dirhams, pour un déficit de trésorerie estimé à 11 milliards de dirhams. La raffinerie de Mohammedia croule sous une dette globale qui dépasse les 40 milliards de dirhams, y compris les 14 milliards dus à la Douane. Ce n'est pas tout. L'an dernier, le raffineur a enregistré une perte nette record de 3,42 milliards de dirhams, en raison, notamment, d'une dépréciation de ses stocks entraînée par la chute des cours du pétrole. Et, au premier semestre 2015, la Samir a annoncé une perte de 2,17 milliards de dirhams.
Une partie de chantage
Les difficultés financières s'accumulent. Jusqu'au jour où l'on décidera de jeter l'éponge, sans préavis. Le 5 août 2015, la Samir suspend la production de sa raffinerie de Mohammedia (200.000 barils par jour), une décision prise de façon unilatérale sans demander son avis à l'Etat. La réaction des autorités marocaines ne s'est pas fait attendre: L'administration fiscale a procédé à une saisie des comptes bancaires de la société afin de récupérer des impayés évalués à 14 milliards de dirhams. L'homme d'affaires saoudien s'est lancé dans une partie de chantage, vu la sensibilité de l'affaire: la Samir emploie 960 salariés et doit de grandes sommes d'argent à l'Etat et à ses fournisseurs. Il a voulu jouer la carte de principal approvisionneur, étant le seul raffineur du pays, avec 60% de parts de marché. Ça n'a pas pris. Les distributeurs s'étaient habitués à importer parce que, tout bonnement, les prix de la Samir sont plus chers. Donc, pas de pénurie.
D'ailleurs, l'arrêt de production de la raffinerie, depuis août 2015, ne s'est pas vraiment fait ressentir sur le marché, qui a appris les leçons de 2002, où un incendie survenu à la Samir avait déjà tiré la sonnette d'alarme quant à la nécessité d'investir dans les capacités de stockage de produits raffinés importés. Reste la question sociale. Sur ce point, le gouvernement vole au secours des salariés. La Douane donne son feu vert pour débloquer 35 millions de dirhams (versés par le raffineur) des comptes gelés à la banque Crédit Agricole, pour le paiement, en août, des salaires des 960 employés de la Samir.
La vache à lait
Le choc de la crise dépassé, il fallait trouver une issue à l'impasse. La situation est tellement critique que le gouvernement a convoqué le grand patron, l'actionnaire majoritaire, pour justifier l'arrêt d'activité de la raffinerie, sans préavis préalable. Mohammed Al Amoudi est majoritaire car il détient à 100% la société Moroncha Holdings Co. Limited qui contrôle le groupe Corral Morocco Gas and Oil AB, qui a racheté en 2006 à la société suédoise Corral Morocco Holdings AB, 67% des parts de la Samir.
La réunion débouche sur une impasse. Le gouvernement demande au principal actionnaire de passer à la caisse. Ce dernier refuse d'abandonner la tétine de sa vache à lait. Non seulement il ne veut rien débourser, mais il a également cherché une recapitalisation de la société, en puisant encore une fois, une fois de trop, dans les fonds des banques locales. Ceci s'est déroulé au moment où la presse éthiopienne ne parlait que des prouesses du même Sheikh Mohammed Al Amoudi, le milliardaire saoudien né en Ethiopie, âgé de 69 ans, qui a remporté, face à Total et OiLibya, le marché de distribution pétrolière à Djibouti. Il est allé investir dans le pays de sa mère avec de l'argent qu'il a pompé dans la trésorerie de la Samir et ses filiales. Le détenteur de la deuxième fortune en Arabie saoudite tentait de négocier avec le gouvernement une sortie de crise de la Samir. Mais avec les conditions qui l'arrangent.


Les faveurs de l'Etat
La veille du Conseil de gouvernement du 19 août à Rabat, dont le principal sujet de discussion était la Samir, le cheikh Al Amoudi s'est réuni avec le ministre de l'Energie, Abdelkader Amara, celui de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid, et celui de l'Intérieur, Mohamed Hassad

Il n'est pas venu avec un plan de sauvetage de la raffinerie. 
Les trois ministres ne concèdent rien. Les trous financiers de la Samir doivent être bouchés par son actionnaire de référence. 
Pour le Saoudien, c'est la désillusion, lui qui cherchait à obtenir des faveurs de l'Etat; comme un apurement de ses arriérés auprès de la douane, et un rééchelonnement de sa dette bancaire et obligataire (Banque centrale populaire, Attijariwafa Bank...). 

Il a aussi cherché à politiser l'affaire. Mohammed Al Amoudi a tenté de rencontrer à Tanger le Roi Salmane d'Arabie Saoudite, en visite privée au Maroc à cette époque. Sa demande d'audience fut refusée.
Les choses se sont donc retournées contre lui. Dans un communiqué publié le 10 août, l'actionnaire de référence a annoncé son intention de n'injecter que 1,5 milliard de dirhams d'ici à l'assemblée générale extraordinaire de la société du 12 octobre 2015. Une goutte dans l'océan des dettes (43 milliards de dirhams). Les institutions du pays réagissent. 

La douane saisit alors les comptes de Corral au Maroc et de ses 30 filiales, l'Office des changes soupçonne des transferts de fonds illégaux... 

Mais trop tard. La Samir était déjà en faillite! Depuis qu'il a racheté la Samir, Al Amoudi a pris l'habitude d'encaisser des dividendes sans en réinvestir une partie dans la société, ou rembourser les dettes. Les 30 milliards que la Samir a investis sur la période 2004 à 2009 ont été financés par ... de l'endettement. Les partenaires d'hier de Mohammed Al Amoudi le lâchent aujourd'hui.

Car le milliardaire, qui a longtemps profité de cette manne financière locale, ne veut pas mettre la main à la poche pour sauver la société. En 1997, dans le cadre de la privatisation, l'Etat a vendu la Samir à un prix contesté (car en deçà de sa valeur réelle) et a, depuis, financé les déboires et la mauvaise gestion des nouveaux actionnaires qui n'ont pas hésité à fermer la première raffinerie du Maroc (datant de 1929) de Sidi Kacem. Une fermeture qui a eu des conséquences désastreuses sur toute une région animée par cette activité économique.


Liquidation judiciaire
Aujourd'hui encore, en dehors d'une véritable opération de pression gouvernementale, Al Amoudi continue à tergiverser et à reverser, au compte-gouttes, de l'argent dans les caisses de sa vache à lait, qui a maigri depuis et qui ne sert plus à rien, sauf à être reprise et ressuscitée par un groupement d'entreprises marocaines du secteur de la distribution et celui des finances.


Un scénario qui circule ces derniers temps comme une solution à cette crise. 

La liquidation judiciaire est, pour nombre de professionnels du secteur, à envisager. 
Car on commence sérieusement à croire qu'on peut bien se passer de la Samir.






Arabie saoudite: L'arrestation d'Al Amoudi a-t-elle un impact sur la liquidation de la Samir ?

Al Amoudi
© Copyright : DR
 
L'actionnaire principal de la Samir, aujourd'hui en liquidation judiciaire, Cheikh Mohammed Al Amoudi, fait partie de la liste des personnes arrêtées en Arabie saoudite samedi 4 novembre. 
Son arrestation ne devrait pas avoir d'impact sur la liquidation de la Samir.

Citant un haut responsable saoudien sous couvert d’anonymat, l’agence Reuters vient de publier la liste des princes et autres personnalités saoudiennes arrêtés samedi 4 novembre dans le cadre d’une purge visant, officiellement, à préserver l'argent public, punir les personnes corrompues et celles qui profitent de leur position.

Cette liste confirme qu’Al-Walid ben Talal fait partie des personnes arrêtées. Surtout, on y trouve le nom de l’homme d’affaires saoudien Cheikh Mohammed al Amoudi, connu au Maroc pour avoir été le principal actionnaire de la Samir, aujourd’hui en liquidation judiciaire.

Cette arrestation ne devrait avoir aucun impact sur le processus de liquidation de la raffinerie.
C’est en effet le syndic désigné par le juge commissaire qui gère la société. Son actionnaire n’est plus qu’un créancier à qui est reversé le reliquat de la liquidation après le règlement de l’ensemble des autres créanciers. Généralement, le produit de la liquidation ne permet pas de rembourser l’ensemble des créanciers pour qu’il reste quelque chose à reverser à l’actionnaire.
Dans le cas de la Samir c’est plus qu'avéré.

Cependant, si en Arabie saoudite l’enquête révèle un quelconque lien entre la Samir et des opérations douteuses effectuées par Cheikh Al Amoudi, ce dernier pourrait également être poursuivi dans le royaume.


Voici par ailleurs la liste de noms révélée par Reuters:

- Prince Al-Walid ben Talal, PDG de Kingdom Holding
- Prince Miteb bin Abdullah, ministre de la garde nationale
- Prince Turki ben Abdullah, gouverneur de la province de Riyad
- Khalid al-Tuwaijri, ancien chef de la cour royale
- Adel Fakeih, ministre de l'Économie.
- Ibrahim al-Assaf, ancien ministre des Finances
- Abdullah al-Sultan, Commandant de la Saudi navy
- Bakr bin Laden, patron de Saudi Binladin Group
- Mohammed al-Tobaishi, ancien responsable du protocole
- Amr al-Dabbagh, ancien gouverneur de Saudi Arabian General Investment Authority
- Alwaleed al-Ibrahim, propriétaire du groupe de télévision MBC
- Khalid al-Mulheim, ancien directeur général de la Saudi Arabian Airlines
- Saoud al-Daweesh, ancien patron de Saudi Telecom
- Prince Turki ben Nasser, ancien patron de la Presidency of meteorology and environment
- Prince Fahad ben Abdullah bin Mohammed al-Saud, ancien député
- Saleh Kamel, businessman
- Mohammed al Amoudi, businessman


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