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Aux origines du nouvel an amazigh.

Aux origines du nouvel an amazigh.


Le nouvel an amazigh correspond à l’intronisation, 950 ans avant J.-C, de Chichong, un jeune soldat originaire d’une tribu amazighe de Libye qui a pu mettre fin aux persécutions des pharaons sur les peuples amazighs et d’Afrique du Nord en général, nous raconte Mohammed Daghur.
Cette ascension au trône a marqué le début de 400 ans de règne des Amazighs en Égypte ancienne.
La diva de la chanson amazighe Hadda Ouakki, accompagnée du chanteur Abdellah Zaharaoui.
Avec sa voix puissante et ses textes qui parlent d’amour, de vie et de rêves amazighs, Hadda est devenue, depuis les années 60, une icône de la musique du Moyen-Atlas.
Le chemin de “l’Oum Keltoum des Imazighen” a pourtant été semé d’embûches, comme nous l'explique Mohammed Daghur, ancien président de Tamaynut et producteur amazigh.
“Elle voulait s’émanciper et chantait devant des hommes, pendant des soirées arrosées”, raconte-t-il. “Ce n’était pas évident pour une femme de le faire durant ces années-là, surtout avec le poids des traditions dans les zaouias berbères”, explique le producteur.




HISTOIRE DES BERBÈRES MAROCAINS
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Aussi loin qu'on remonte dans le passé, l'Afrique du Nord a toujours été occupée par des Berbères. Ceux-ci sont les premiers habitants du Maroc. Ils étaient là bien avant les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains, les Arabes… 


Au Maroc, les Berbères représentent actuellement environ les deux tiers de la population marocaine. Ils sont essentiellement concentrés dans le Rif, l'Atlas et le Souss (Région d'Agadir). Ce peuple, très fier, et qui a toujours opposé aux envahisseurs successifs des résistances farouches, a ses traditions ancestrales, ses langues, ses dialectes et de très belles coutumes.

Les coutumes et traditions des tribus Berbères
Les traditions Berbères (amazighes) sont diverses et riches. Chants, danses, contes, tapis, costumes, bijoux, gastronomie sont des formes qui illustrent l’identité et l’histoire du peuple berbère. C’est une mémoire collective basée fondamentalement sur l’oralité. 
Un héritage séculaire ancré dans le passé et ouvert sur l’avenir. 
Il se transmet d’une génération à une autre à travers l’évolution de l’histoire et de la société.


A sud, la communauté de la civilisation berbère, perpétue ces traditions qui remontent à un passé immémorial. La vie des hommes et des femmes est rythmée par cet héritage qui traduit les émotions, les croyances, et la manière d’être des berbères.
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Dans le Sud-est marocain, chaque tribu, chaque vallée,chaque village possède une identité qui lui est propre, reconnaissable à sa musique, à ses particularités architecturales, à ses coutumes et costumes, aux coiffes, aux volumes et formes variables selon que l'on fasse partie de la tribu des Aït Hadiddou, des Aït Morghad, des Aït Izdeg, des Aït Atta, des Aït Khabache ou d'ailleurs.



Dans le sud-est
Il est fréquent de rencontrer, les femmes portant encore les habits traditionnels. Lors des fêtes traditionnelles, pour les mariages ou les naissances. Le maquillage et les tatouages avec le henné ou le safran sont raffinés.
Les chants traditionnels résonnent toujours aux différentes occasions et cérémonies.