Ilyas El Maliki incarcéré à la prison d’El Jadida.
Publié le 30 octobre, 2024
Le streamer Ilyas El Maliki a été incarcéré mardi à la prison locale de Sidi Moussa d’El Jadida sur décision du substitut du procureur près le tribunal de première instance de la même ville.
L’incarcération d’Ilyas El Maliki a été décidée après que le juge a reporté le dossier à une séance prévue le 31 octobre.
Le streamer Ilyas El Maliki a été incarcéré mardi à la prison locale de Sidi Moussa d’El Jadida sur décision du substitut du procureur près le tribunal de première instance de la même ville.
L’incarcération d’Ilyas El Maliki a été décidée après que le juge a reporté le dossier à une séance prévue le 31 octobre.
Malgré le retrait des plaintes de «propagation de la haine raciale», déposées par des acteurs amazighs, après une réunion de réconciliation entre ses avocats et ceux des plaignants, le célèbre streamer est poursuivi par le Ministère public.
Ilyas El Maliki fait face à des accusations «d’incitation à la haine et à la discrimination par le biais des médias audiovisuels électroniques, de diffusion et distribution, via des systèmes informatiques, d’allégations et de faits mensongers, ainsi que d’utilisation de l’image d’une personne sans son consentement dans le but de porter atteinte à la vie privée d’autrui et de les diffamer».
Il est également poursuivi, en vertu de l’article 608 du Code pénal, pour «atteinte à la décence publique», ainsi que pour «diffamation» et «consommation de drogues».
Soucis de justice
Alors que l’on croyait que les ennuis judiciaires du streamer le plus regardé sur YouTube Gaming en 2023 allaient prendre fin après la rencontre de lundi entre ses avocats et ceux des acteurs amazighs, voilà qu’il est rattrapé par d’autres plaintes.
Mardi, il a été présenté devant le parquet à El Jadida pour examiner deux autres plaintes déposées contre lui, dont une par l’ancien joueur du Raja de Casablanca et de l’équipe nationale marocaine Hamza Abourazzouk.
Ce dernier a maintenu sa plainte contre Ilyas El Maliki malgré toutes les initiatives entreprises au cours des derniers jours pour le convaincre de se désister.
L’autre plainte est signée par Simo Bourkadi. Ce youtubeur, de son vrai nom Mohammed Touil, avait poursuivi El Maliki après que ce dernier l’a attaqué en compagnie de deux autres personnes sur la corniche d’El Jadida, pendant qu’une troisième filmait la scène devenue virale sur les réseaux sociaux. Il a maintenu une nouvelle plainte dans laquelle il accuse son rival de «diffamation».
Sept mois de cavale
Le streamer a quitté la prison le 10 août dernier après avoir purgé une peine de trois mois pour des délits commis sur Simo Bourkadi.
Après une cavale de plus de sept mois, El Maliki, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt national, s’était livré début mai dernier aux services de sûreté de Casablanca. Ces derniers ont immédiatement procédé au transfert du youtubeur vers El Jadida, où les services de sûreté ont procédé à son audition.
L’incident pour lequel il avait été poursuivi remonte au mois de septembre 2023, lorsqu’il avait attaqué Simo Bourkadi. Après une plainte de ce dernier, les deux personnes impliquées, ainsi que celle qui filmait, ont été arrêtées, tandis. El Maliki avait quant à lui pris la fuite.
Après quatre audiences, la chambre criminelle du tribunal de première instance d’El Jadida a condamné les trois accusés à trois ans de prison ferme. Ils ont été reconnus coupables de plusieurs chefs d’inculpation, dont «le vol qualifié pendant la nuit» avec des auteurs multiples et l’utilisation d’un véhicule à moteur, ainsi que «la diffusion d’un ensemble de déclarations et d’une photo d’une personne sans son consentement dans le but d’atteindre à la vie privée et de diffamation».
Ilyas El Maliki fait face à des accusations «d’incitation à la haine et à la discrimination par le biais des médias audiovisuels électroniques, de diffusion et distribution, via des systèmes informatiques, d’allégations et de faits mensongers, ainsi que d’utilisation de l’image d’une personne sans son consentement dans le but de porter atteinte à la vie privée d’autrui et de les diffamer».
Il est également poursuivi, en vertu de l’article 608 du Code pénal, pour «atteinte à la décence publique», ainsi que pour «diffamation» et «consommation de drogues».
Soucis de justice
Alors que l’on croyait que les ennuis judiciaires du streamer le plus regardé sur YouTube Gaming en 2023 allaient prendre fin après la rencontre de lundi entre ses avocats et ceux des acteurs amazighs, voilà qu’il est rattrapé par d’autres plaintes.
Mardi, il a été présenté devant le parquet à El Jadida pour examiner deux autres plaintes déposées contre lui, dont une par l’ancien joueur du Raja de Casablanca et de l’équipe nationale marocaine Hamza Abourazzouk.
Ce dernier a maintenu sa plainte contre Ilyas El Maliki malgré toutes les initiatives entreprises au cours des derniers jours pour le convaincre de se désister.
L’autre plainte est signée par Simo Bourkadi. Ce youtubeur, de son vrai nom Mohammed Touil, avait poursuivi El Maliki après que ce dernier l’a attaqué en compagnie de deux autres personnes sur la corniche d’El Jadida, pendant qu’une troisième filmait la scène devenue virale sur les réseaux sociaux. Il a maintenu une nouvelle plainte dans laquelle il accuse son rival de «diffamation».
Sept mois de cavale
Le streamer a quitté la prison le 10 août dernier après avoir purgé une peine de trois mois pour des délits commis sur Simo Bourkadi.
Après une cavale de plus de sept mois, El Maliki, qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt national, s’était livré début mai dernier aux services de sûreté de Casablanca. Ces derniers ont immédiatement procédé au transfert du youtubeur vers El Jadida, où les services de sûreté ont procédé à son audition.
L’incident pour lequel il avait été poursuivi remonte au mois de septembre 2023, lorsqu’il avait attaqué Simo Bourkadi. Après une plainte de ce dernier, les deux personnes impliquées, ainsi que celle qui filmait, ont été arrêtées, tandis. El Maliki avait quant à lui pris la fuite.
Après quatre audiences, la chambre criminelle du tribunal de première instance d’El Jadida a condamné les trois accusés à trois ans de prison ferme. Ils ont été reconnus coupables de plusieurs chefs d’inculpation, dont «le vol qualifié pendant la nuit» avec des auteurs multiples et l’utilisation d’un véhicule à moteur, ainsi que «la diffusion d’un ensemble de déclarations et d’une photo d’une personne sans son consentement dans le but d’atteindre à la vie privée et de diffamation».
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