Le Maroc se dote d’un portail dédié au signalement d’images de violences sexuelles contre les enfants
Le Maroc se dote d’un portail dédié au signalement d’images de violences sexuelles contre les enfants
LE 14 FÉVRIER 2021
En partenariat avec l’Internet Watch Foundation et le Conseil de l’Europe, le Maroc se dote de son premier portail national de signalement d’images et de vidéos de violences sexuelles contre des enfants.
Le Maroc s’attaque aux violences sexuelles sur les enfants et à leur diffusion sur Internet, à travers la plateforme Maroc Cyber Confiance.
En partenariat avec l’Internet Watch Foundation et le Conseil de l’Europe, le Maroc se dote de son premier portail national de signalement d’images et de vidéos de violences sexuelles contre des enfants.
Le Maroc s’attaque aux violences sexuelles sur les enfants et à leur diffusion sur Internet, à travers la plateforme Maroc Cyber Confiance.
Une initiative lancée en partenariat avec le Conseil de l’Europe, le Centre marocain de recherches polytechniques et d’innovation et l’association Amane, et qui s’appuie sur une technologie développée par l’Internet Watch Foundation.
Le portail, en français et en arabe, permettra aux citoyens de signaler de façon sécurisée et anonyme les images et vidéos de violences sexuelles contre des enfants diffusées sur Internet.
Le portail, en français et en arabe, permettra aux citoyens de signaler de façon sécurisée et anonyme les images et vidéos de violences sexuelles contre des enfants diffusées sur Internet.
Les contenus signalés seront analysés par des experts de l’Internet Watch Foundation en vue de les supprimer et d’empêcher que ceux-ci ne réapparaissent en ligne. Ils seront ensuite signalés aux autorités locales et mis à leur disposition pour engager des procédures judiciaires.
“Ce portail donne aux gens un moyen sûr et anonyme de faire ce qu’il faut” Susie Hargreaves, directrice de l’Internet Watch Foundation
Internet Watch Foundation est une organisation caritative basée au Royaume-Uni, chargée de trouver et de supprimer des images et des vidéos de violences sexuelles contre des enfants diffusées sur Internet. “Ce portail donne aux gens un moyen sûr et anonyme de faire ce qu’il faut. Cela rendra Internet plus sûr au Maroc et nous aidera à éliminer les images d’abus sexuels en ligne partout où elles seront partagées. Nous devons nous assurer que les gens, et en particulier les enfants, sont en sécurité.
“Ce portail donne aux gens un moyen sûr et anonyme de faire ce qu’il faut” Susie Hargreaves, directrice de l’Internet Watch Foundation
Internet Watch Foundation est une organisation caritative basée au Royaume-Uni, chargée de trouver et de supprimer des images et des vidéos de violences sexuelles contre des enfants diffusées sur Internet. “Ce portail donne aux gens un moyen sûr et anonyme de faire ce qu’il faut. Cela rendra Internet plus sûr au Maroc et nous aidera à éliminer les images d’abus sexuels en ligne partout où elles seront partagées. Nous devons nous assurer que les gens, et en particulier les enfants, sont en sécurité.
Ce portail est absolument essentiel pour y parvenir”, explique Susie Hargreaves, directrice générale de la fondation.
Le Maroc, pionnier dans la région
“Au Maroc, les violences sexuelles contre les enfants sont encore difficiles à identifier et à signaler en raison du tabou autour du sujet, et en raison de son évolution et de ses changements rapides, notamment autour de l’évolution des technologies numériques”, explique Ali Aghnaj, secrétaire général de l’association Amane.
À travers ce portail, le Maroc va bénéficier, grâce à un partenariat mondial, d’un outil technologique venant renforcer les efforts nationaux pour protéger les enfants contre les violences et l’exploitation sexuelles en ligne.
Le Maroc, pionnier dans la région
“Au Maroc, les violences sexuelles contre les enfants sont encore difficiles à identifier et à signaler en raison du tabou autour du sujet, et en raison de son évolution et de ses changements rapides, notamment autour de l’évolution des technologies numériques”, explique Ali Aghnaj, secrétaire général de l’association Amane.
À travers ce portail, le Maroc va bénéficier, grâce à un partenariat mondial, d’un outil technologique venant renforcer les efforts nationaux pour protéger les enfants contre les violences et l’exploitation sexuelles en ligne.
Le royaume devient ainsi le 45e pays dans le monde à disposer d’un portail mis en place par l’Internet Watch Foundation, le 13e en Afrique et le tout premier dans la région Afrique du Nord.
“Le bien-être des enfants en ligne nécessite l’engagement de toute la communauté”
Janice Richardson, experte internationale pour le Conseil de l’Europe
“Avec la mise en place du portail de reporting, le Maroc devient un pionnier dans la région. De plus, cela renforcera la prise de conscience parmi les familles marocaines que le bien-être des enfants en ligne nécessite l’engagement de toute la communauté”, ajoute pour sa part Janice Richardson, experte internationale pour le Conseil de l’Europe.
Pour rappel, la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (Convention de Lanzarote), à laquelle le Maroc a manifesté le souhait d’adhérer, impose la criminalisation de tous les types d’infractions à caractère sexuel perpétrés contre des enfants.
“Le bien-être des enfants en ligne nécessite l’engagement de toute la communauté”
Janice Richardson, experte internationale pour le Conseil de l’Europe
“Avec la mise en place du portail de reporting, le Maroc devient un pionnier dans la région. De plus, cela renforcera la prise de conscience parmi les familles marocaines que le bien-être des enfants en ligne nécessite l’engagement de toute la communauté”, ajoute pour sa part Janice Richardson, experte internationale pour le Conseil de l’Europe.
Pour rappel, la Convention du Conseil de l’Europe sur la protection des enfants contre l’exploitation et les abus sexuels (Convention de Lanzarote), à laquelle le Maroc a manifesté le souhait d’adhérer, impose la criminalisation de tous les types d’infractions à caractère sexuel perpétrés contre des enfants.
“L’article 23 de la Convention érige en infraction pénale la sollicitation d’enfants à des fins sexuelles par le biais des technologies de l’information et de la communication”, précise le communiqué du Conseil de l’Europe.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles