Le rallye Africa Eco Race est passé en toute sécurité du Maroc vers la Mauritanie, laissant le Polisario aux abois.
Le rallye Africa Eco Race est passé en toute sécurité du Maroc vers la Mauritanie, laissant le Polisario aux abois.
Le 26/10/2022
Des concurrents de l'Africa Eco Race 2022 dans le désert du Sahara.
Après deux années de pause à cause de la pandémie de Covid-19, le rallye Africa Eco Race est revenu en force cette année. Malgré les menaces de violences proférées par le Polisario, la caravane a traversé l’axe Nador-El Guerguerat au cours de la semaine du mardi 18 au lundi 24 octobre, avant de rallier, en toute sécurité, la Mauritanie.
Dimanche 23 octobre, les 500 participants à la 14e édition de l’Africa Eco Race, venus à bord de 200 autos, motos et camions, se sont donné un jour de repos à travers un break touristique sur les plages de la baie de Dakhla, cinq jours après leur débarquement à Nador, en provenance de Monaco.
Dès leur sortie du territoire marocain, lundi dernier, les concurrents du rallye ont été immédiatement placés sous la protection de l’armée mauritanienne, avant d’être accueillis dans la soirée par une délégation gouvernementale de haut rang qui leur a organisé une cérémonie officielle à Chami, à 240 km au nord de la capitale, Nouakchott. Dimanche prochain, et après six jours de compétition dans le désert mauritanien, le rallye ralliera Dakar, au Sénégal, son terminus.
Ce parcours sans encombre entre le Maroc et la Mauritanie est un véritable pied de nez au Polisario, qui aura usé de toutes les gesticulations et menaces pour intimider les participants à cette épreuve sportive, en vue de les dissuader de passer par le Sahara marocain. En effet, dès la divulgation, en septembre dernier, par les organisateurs de l’Africa Eco Race du trajet et du programme de cette compétition, qui a connu deux années d’arrêt en raison du Covid-19, le Polisario et ses mentors algériens ont tout fait pour empêcher le come-back de ce rallye qui se déroule pour l’essentiel, deux semaines durant, sur les territoires marocain et mauritanien.
Dans un communiqué publié par l’Agence de presse algérienne le jeudi 8 septembre 2022, le Polisario a mis en garde les organisateurs du rallye contre tout transit par le Sahara marocain, et s'est montré menaçant en affirmant qu’il «se réserv[ait] le droit de recourir à tous les moyens légaux et à riposter fermement à tout acte visant à porter atteinte» à ce qu’il appelle «sa souveraineté et son intégrité territoriale».
Ce qui dérange le plus l’Algérie, car c’est elle qui est à l'origine cette sortie hystérique des séparatistes de Rabouni, c’est que l’Africa Eco Race utilise, pour le tracé de son itinéraire, la carte complète du Maroc et mentionne clairement que le rallye traverse trois pays, à savoir le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.
En adoptant la carte complète du Maroc et en traversant tout le Sahara marocain, les organisateurs de lAfrica Eco Race ont donné une nouvelle claque à l'Algérie et ses protégés séparatistes.
L’Algérie a donc lancé ses lobbies en France, comme l’association dite des «amis» de la fantomatique «RASD», représentée par une poignée de députés à l’Assemblée nationale française.
Dans un communiqué relayé par l’APS, en date du jeudi 13 octobre 2022, ces derniers ont soumis les organisateurs du rallye à un chantage innommable, en exigeant qu’ils adressent une demande d’autorisation de passage auprès du Polisario, sous peine d’être traduits devant la justice française pour «apologie à des crimes de guerre». Rien que ça. Ils ont même désigné un avocat du barreau de Lyon, Me Gilles Devers, qui a déposé une plainte en ce sens auprès du procureur de la République.
Le régime algérien escomptait ainsi, faute d’une improbable annulation du rallye transsaharien, arracher une demande d’autorisation adressée au Polisario afin de la brandir comme un trophée contre le Maroc.
A travers les menaces violentes du Polisario, le régime a aussi usé de l’intimidation et rappelé aux concurrents engagés dans l’Africa Eco Race qu’ils encourent les mêmes risques que leurs prédécesseurs du célèbre Rallye Paris-Dakar, qui a fini par émigrer en Amérique latine puis en Arabie saoudite, à cause des terroristes qui essaiment au Sahel.
Peine perdue, car les organisateurs ne s'étaient pas lancés dans cette aventure à l’aveuglette, il y a de cela plusieurs années. Ils n’ont initié cette compétition qu’après avoir reçu des assurances de sécurité de la part des autorités marocaines, mauritaniennes, mais aussi de l’ONU, représentée sur place par les agents de la Minurso.
Des assurances suffisantes pour ne pas se laisser intimider par les menaces du Polisario, qui a d’ailleurs tenté à plusieurs reprises de faire obstruction à la caravane de l’Africa Race, mais à chaque fois, il a eu maille à partir avec les agents de la Minurso qui se sont toujours interposés dans l'ex-zone tampon d’El Guerguerat pour protéger cette caravane éminemment sportive, pacifique et même écologique.
L’Africa Eco Race est aussi une course verte, comme l’indique son nom, des voitures hybrides pourvues de panneaux solaires sont en concurrence, tout en veillant à préserver l’écosystème de toutes les zones que ces mécaniques traversent.
Aujourd’hui, l’Africa race est plus que jamais sécurisé, car les obstructions du Polisario ne sont plus qu’un vieux et mauvais souvenir depuis le 13 novembre 2020, date à laquelle les milices séparatistes ont été définitivement chassées par l’armée marocaine d’El Guerguerat.
En traversant en toute sécurité le Sahara atlantique, l’Africa Eco Race apporte aussi un cinglant démenti à la guerre fictive du Polisario. Et c’est sans aucun doute ce démenti qui fait le plus mal aux séparatistes et à leurs parrains algériens.
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