Au Maroc, un an après le séisme, des sinistrés toujours sous la tente.
Reportage
Alors que nombre de sinistrés vivent toujours dans une immense précarité, la question de la reconstruction des 50 000 habitations dévastées par le séisme suscitent impatiences et interrogations.
Les habitants de Tassloumte ne prient plus dans leur vieille mosquée. Dans la nuit du 07 au 8 septembre 2023, son minaret s’est fissuré, comme frappé par la foudre, et une partie de ses murs en terre s’est écroulée.
Chaque vendredi, les hommes de ce douar (village) minuscule se retrouvent ainsi agenouillés sur des tapis immenses sous un large chapiteau érigé pour l’occasion.
« C’est mieux que rien, même si la chaleur est suffocante », lance Oussama Ait Oumghar, un jeune barbier de vingt ans.
Au bord de la route nationale 7, que les touristes de Marrakech empruntent pour rejoindre le Haut Atlas, un panneau a donc été planté : « Appel aux bienfaiteurs pour reconstruire la mosquée ».
Les généreux qui traversent Tassloumte en voiture peuvent appeler le numéro de téléphone affiché en bas.
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