Zuckerberg a-t-il signé un pacte avec le diable ?

 

Zuckerberg a-t-il signé un pacte avec le diable ?

Zucky reconnaît qu’il a eu tort de croire ce que le Bidonneur et la Harrissa prétendaient : « Il a été clairement établi qu’il ne s’agissait pas de désinformation russe mais de faits réels et, rétrospectivement, nous n’aurions pas dû supprimer ces articles.»

La loi anti-trust ou loi Sherman du 2 juillet 1890 a pour objet d’empêcher les comportements anti-concurrentiels de certaines grosses firmes. Peu importe qu’elles soient en position de quasi-monopole ou de duopole, ou simplement abusent d’une position dominante sur un marché, c’est inacceptable. 
Et illégal. Puisque cela fausse le jeu de la libre concurrence dans un système capitaliste qui se veut ouvert.

Ceux qui ne respectent pas la loi Sherman risquent aujourd’hui jusqu’à 100 millions de dollars d’amende et 10 ans de prison. À moins de procéder à une dislocation du trust dès la première injonction. 
Les activités sont alors réparties en sociétés distinctes et concurrentes. Leurs ententes sont surveillées. En général, elles obtempèrent.

La Standard Oil des Rockefeller a inauguré cette jurisprudence. Et après, la firme American Tobacco, puis AT&T le géant des télécoms. Microsoft et Apple préférèrent une transaction avec le Département de la Justice pour éviter le procès. On ne voit pas pourquoi Zuckerberg entendu par le Congrès à propos de son emprise sur le Net bénéficierait de passe-droits.

Trump ne peut pas blairer Zuckerberg

Donald Trump reproche à Zucky de s’être rendu aux invitations à dîner à la Maison-Blanche, tout en complotant en douce contre lui. « Avec sa petite femme, ils étaient aussi gentils qu’on peut l’être, mais ils éliminaient du réseau tous mes soutiens, après les avoir censurés. »

Donald reproche également à Zuckerberg d’avoir été en partie responsable de la fraude électorale dont il a été victime en 2020. Le patron de Facebook a financé l’infrastructure électorale à hauteur de 420 millions de dollars pour y placer une armada de militants démocrates. 
Puis il a pris ouvertement le parti de ceux qui prétendaient que l’élection avait été régulière, et effacé les posts de ceux qui développaient des preuves et des arguments contraires.

Trump en a fait une affaire personnelle, et qui pourrait l’en blâmer, depuis qu’il a été banni à vie de Fesses de bouc en janvier 2021, par un Zuckerberg mégalo, bouffi d’orgueil après avoir réussi, lui l’ancien petit programmeur indélicat, à se payer le scalp du président des USA.

Mais tout ça bouge. 
Que Donald soit réélu ou pas, la Cour suprême a décidé que dorénavant les candidats aux élections ne seraient plus soumis au règles arbitraires de Facebook, ou de toute autre plateforme, mais au droit commun en cas de diffamation ou de menaces. Avec éventuellement une critique factuelle par Associated Press, qui pourra commenter les allégations polémiques mais pas les escamoter.

Par Christian Navis


Commentaires