Sur notre difficulté à nous adapter aux réalités climatiques.
Sur notre difficulté à nous adapter aux réalités climatiques. Ce matin, une collègue enseignante-chercheuse expliquait qu’elle devrait, en pleine vague de chaleur, siéger à un jury de thèse « dans une faculté sans clim[atisation], sans ouverture possible des salles la nuit et, cerise sur le gâteau, en toge ». Il y a donc des gens qui, pour pouvoir poursuivre l’exercice d’une tradition, sont prêts à faire courir à des personnels le risque, au mieux, d’un fort inconfort. Il y a quelques années, pendant les vagues de COVID, un organisme me convia à des entretiens à Paris. L’intention était certes louable, il s’agissait de parler de bien-être au travail. Pourtant, je refusai d’y aller. Il me paraissait assez peu raisonnable, alors qu’on annonçait une reprise rapide des contaminations, de prendre un train pour m’enfermer dans des salles de réunions avec des gens venus d’un peu partout en France, histoire de bien brasser les virus. Cela me donna à penser : Pourquoi un organi...