Blanchiment d’argent : Le Maroc parmi les 10 pays africains les moins exposés ...
Blanchiment d’argent : Le Maroc parmi les 10 pays africains les moins exposés ...
Le Maroc, au nombre des 10 pays les plus sûrs d'Afrique.
Le Basel AML Index 2025, publié par le Basel Institute on Governance, place le Maroc dans le cercle restreint des dix pays africains les moins exposés au risque de blanchiment d’argent.
Le Maroc, au nombre des 10 pays les plus sûrs d'Afrique.Publié le 13 décembre, 2025
(Rapport).
Avec un score global d’environ 5,7/10, le Royaume figure dans la catégorie « risque moyen », mais son classement continental confirme une résilience notable face aux menaces financières.
Sur les 48 pays africains évalués, le Maroc occupe la 43ᵉ place, ce qui le situe dans le peloton des juridictions les plus sûres du continent.
Sur les 48 pays africains évalués, le Maroc occupe la 43ᵉ place, ce qui le situe dans le peloton des juridictions les plus sûres du continent.
À l’échelle mondiale, il se classe 100ᵉ sur 177, loin derrière les pays les plus vulnérables comme la République démocratique du Congo, le Tchad ou la Guinée équatoriale.
«Le Maroc consolide sa place parmi les juridictions africaines les plus résilientes», souligne le rapport, qui cite également le Botswana, les Seychelles, Maurice, la Tunisie, la Namibie, le Ghana, l’Égypte, la Zambie et le Sénégal dans ce groupe restreint.
Dans le Maghreb, le Maroc se distingue par une meilleure résilience que l’Algérie, classée 15ᵉ mondiale et donc à haut risque, ou la Mauritanie (35ᵉ). Seule la Tunisie fait mieux, avec un score de 4,75 et une 119ᵉ place mondiale, ce qui la situe dans la catégorie « risque faible ».
Dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc se positionne dans la moyenne régionale. Il est mieux noté que plusieurs pays du Golfe et du Maghreb à haut risque, mais reste derrière Oman et la Tunisie, considérés comme les plus solides.
Plusieurs facteurs expliquent ce rang du Maroc.
«Le Maroc consolide sa place parmi les juridictions africaines les plus résilientes», souligne le rapport, qui cite également le Botswana, les Seychelles, Maurice, la Tunisie, la Namibie, le Ghana, l’Égypte, la Zambie et le Sénégal dans ce groupe restreint.
Dans le Maghreb, le Maroc se distingue par une meilleure résilience que l’Algérie, classée 15ᵉ mondiale et donc à haut risque, ou la Mauritanie (35ᵉ). Seule la Tunisie fait mieux, avec un score de 4,75 et une 119ᵉ place mondiale, ce qui la situe dans la catégorie « risque faible ».
Dans la zone Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le Maroc se positionne dans la moyenne régionale. Il est mieux noté que plusieurs pays du Golfe et du Maghreb à haut risque, mais reste derrière Oman et la Tunisie, considérés comme les plus solides.
Plusieurs facteurs expliquent ce rang du Maroc.
En effet, le score du Maroc traduit un équilibre entre avancées et vulnérabilités. Le pays dispose d’un cadre légal AML/CFT conforme aux standards du GAFI, mais son efficacité opérationnelle demeure partielle. La corruption et la fraude continuent de peser sur la perception du risque, tandis que la transparence financière reste limitée, notamment sur la propriété effective des sociétés, explique le rapport.
Il poursuit en disant que sur le plan institutionnel, la stabilité politique est un atout, mais les indicateurs relatifs à l’indépendance judiciaire et à la liberté de la presse placent le Maroc dans une zone intermédiaire. «Le Royaume doit renforcer la transparence et l’efficacité de ses institutions pour rejoindre le cercle des juridictions à risque faible», note la source.
Blanchiment d’argent: le Top mondial
À l’échelle internationale, les juridictions les plus résilientes sont la Finlande, l’Islande, Saint-Marin, le Danemark, l’Estonie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède, l’Irlande et la Suisse. Ces pays se distinguent par des scores inférieurs à 4,70, ce qui les place dans la catégorie « risque faible ».
Leur classement repose sur 17 indicateurs regroupés en cinq domaines : la qualité du cadre réglementaire AML/CFT (50 % du score), les risques de corruption et de fraude (17,5 %), la transparence financière et les standards (17,5 %), la transparence publique et la responsabilité (5 %), ainsi que les risques politiques et juridiques (10 %). Ce socle méthodologique explique pourquoi les pays nordiques et européens dominent le haut du tableau, grâce à des institutions solides, une gouvernance transparente et une régulation financière avancée.
En se hissant parmi les dix pays africains les moins exposés au blanchiment d’argent, le Maroc affiche une vulnérabilité modérée mais une trajectoire encourageante.
Il poursuit en disant que sur le plan institutionnel, la stabilité politique est un atout, mais les indicateurs relatifs à l’indépendance judiciaire et à la liberté de la presse placent le Maroc dans une zone intermédiaire. «Le Royaume doit renforcer la transparence et l’efficacité de ses institutions pour rejoindre le cercle des juridictions à risque faible», note la source.
Blanchiment d’argent: le Top mondial
À l’échelle internationale, les juridictions les plus résilientes sont la Finlande, l’Islande, Saint-Marin, le Danemark, l’Estonie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède, l’Irlande et la Suisse. Ces pays se distinguent par des scores inférieurs à 4,70, ce qui les place dans la catégorie « risque faible ».
Leur classement repose sur 17 indicateurs regroupés en cinq domaines : la qualité du cadre réglementaire AML/CFT (50 % du score), les risques de corruption et de fraude (17,5 %), la transparence financière et les standards (17,5 %), la transparence publique et la responsabilité (5 %), ainsi que les risques politiques et juridiques (10 %). Ce socle méthodologique explique pourquoi les pays nordiques et européens dominent le haut du tableau, grâce à des institutions solides, une gouvernance transparente et une régulation financière avancée.
En se hissant parmi les dix pays africains les moins exposés au blanchiment d’argent, le Maroc affiche une vulnérabilité modérée mais une trajectoire encourageante.
Ce rang continental constitue un signal positif pour les investisseurs et les partenaires institutionnels, tout en rappelant la nécessité de consolider les acquis et de combler les failles persistantes.
Par N'goran Gethème YAO.
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles