UIP : L'Algérie sombre encore plus dans l'antagonisme.
L’Algérie fait encore une fois parler d’elle, et pas en bien. Le Parlement algérien aurait « refusé » de présider un groupe au sein de l’Union interparlementaire (UIP) en signe de boycott d’Israël.
Les agressions de l’Algérie envers Israël, un Etat indépendant et reconnu par la communauté internationale continuent. Après avoir rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc et et ne cesse de lui mener depuis 2021 une guerre à plusieurs niveaux pour avoir rétabli ses relations avec Israël, le gouvernement algérien continue de provoquer Tel Aviv à chaque occasion possible et souvent contre ses intérêts.
Le nouveau geste totalement idiot de l’Algérie envers Israël, a été de refuser de prendre la présidence d’un groupe au sein de l’Union interparlementaire, simplement à cause de la présence d’Israël.
L’Algérie a une fois de plus, marché sur l’occasion de faire briller sa diplomatie parlementaire en adoptant une posture hostile, un comportement nuisible à l’Algérie elle-même avant tout.
Dans un communiqué, l’Assemblée populaire nationale (APN), la chambre basse du Parlement algérien, s’était réjouie de d’avoir été « élue à la tête du groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent le 13 mars 2023, grâce à certains pays frères et amis du groupe, qui ont soutenu la candidature de l’Algérie » lors des travaux de la 146ème assemblée générale de l’Union interparlementaire, tenus à Manama, au Bahreïn, entre le 11 au 15 mars.
Sauf que l’Algérie a appris quelques jours plus tard que ces mêmes pays « frères » qui ont soutenu la candidature du vice-président de l’APN, Mounder Bouden, ont validé l’entrée de plusieurs pays en tant que nouveaux membres du groupe consultatif sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, à savoir l’Arabie saoudite, Oman, le Mexique, l’Iran, l’Inde, la Suède et Israël.
« Dans la foulée de cette évolution, et après de larges consultations et conformément aux positions constantes de l’Algérie sur les causes justes dans le monde, au premier rang desquelles la cause palestinienne, l’Assemblée populaire nationale, représentée par le vice-président Mounder Bouden a décidé de se retirer de la présidence de ce groupe et de rester membre seulement« , a indiqué la chambre basse du parlement algérien dans son communiqué.
Encore une fois, l’Algérie a montré sa nature belliqueuse, qui rejette tout contact avec Israël officiellement, même si officieusement elle entretient des relations commerciales cachées avec ce même Etat. Les produits, des outils en majeure partie, et du matériel médical, sont envoyés en France pour changement d’étiquette de provenance pour les faire introduire sur le marché algérien.
Et récemment, des statistiques de l’ONU ont montré que le pays arabe qui a le plus exporté vers Israël en 2021 est bel et bien l’Algie, qui affiche également, selon les mêmes données onusiennes, le taux le plus élevé de l’évolution des échanges avec Israël sur une année.
De même, selon des données fournies par la Banque mondiale et la Banque de données et statistiques des Nations Unies COMTRADE, l’Algérie a exporté environ 2,57 millions de dollars de produits chimiques vers l’entité sioniste. Il s’agit plus concrètement de produits non organiques et de métaux précieux.
Par ailleurs, les exportations de ce type de produits sont en progression constante depuis 2016 et ont même doublé leur volume, passant de 1,2 millions de dollars à près de 2,6 millions de dollars, en seulement deux ans.
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