Train transmaghrébin: le projet relancé ?

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Selon Lotfi Sebouai, directeur de l'infrastructure à l'UMA, la Banque africaine de développement (BAD) serait prête à financer le projet du train transmaghrébin, de quoi remettre sur la table ce projet que l'on croyait enterré. Explications.

C’est un projet que l’on croyait enterré et qui est en train d’être ressuscité. Depuis lundi 24 juillet, le secrétariat général de l'Union du Maghreb arabe (UMA) tient à Rabat la troisième session ordinaire de la commission chargée de superviser l'étude de faisabilité relative à la réhabilitation et au renouvellement de la ligne ferroviaire du train transmaghrébin.

Cette réunion, qui devrait durer jusqu’à demain jeudi 27 juillet, est consacrée à l'examen et à l'évaluation des offres techniques et financières présentées par des bureaux d'études ayant participé à l'appel d'offres lancé par le secrétariat général de l'UMA.
Il s'agit de choisir les meilleurs candidats à même de réaliser cette étude.

En fait, c’est surtout cette déclaration de Lotfi Sebouai, directeur de l'infrastructure à l'UMA, relayée par CNN Arabic et dans laquelle il annonce la prédisposition de la Banque africaine de développement (BAD) à financer l'étude de faisabilité du projet, qui donne du crédit à la réalisation effective de l'ouvrage.

La même source révèle également certains aspects techniques du projet, comme sa réalisation en quatre tronçons. Le premier reliera Fès à la frontière algérienne via Tanger.
Le deuxième, la frontière marocaine à Oran.
Le troisième tronçon partira de Souk-Ahras pour arriver à la ville tunisienne de Ghar Eddima. Un quatrième tronçon ferait la jonction entre le nord de l’Algérie et le nord de la Tunisie.

Il reste maintenant à savoir dans quelle mesure la dégradation des relations entre le Maroc et l’Algérie affectera la réalisation de ce projet qui dépend de la volonté et de la forte implication de chacun des trois pays qui seront traversés par ce train.

MAP