La Cour des comptes: trois gouvernements et des projets fictifs à coût de milliards.
Plusieurs
villes et régions marocaines s’étaient vu octroyer des projets de
développements de plusieurs milliards de centimes et demeurés lettre
morte depuis le gouvernement Abbas El Fassi en 2009, en passant par
celui de Abdelilah Benkirane, jusqu’à l’actuel de Saad Eddine El
Othmani.
Les
raisons ont pour nom: dysfonctionnement des procédures des marchés
publics, mauvaise gestion de projets par de hauts responsables
ministériels, ou bien absence de coordination et de synergie entre les
ministères et le recours à des dossiers techniques fin prêts mais non
réactualisés, rapporte Assabah du mardi 25 juillet.
Se
basant sur un rapport distribué par Driss Jettou, président de la Cour
des comptes aux membres de la Commission de contrôle des finances
publiques de la Chambre des députés, le quotidien indique que le nombre
des projets fictifs a atteint le chiffre de 57 relatifs au secteur de
l’aménagement du territoire national depuis 2009.
Il a vu défiler
jusqu’à 2015 plus de quatre ministres appartenant à divers partis
politiques.
Au
total, 173 conventions ont été signées avec un financement de 1.3
milliard de dirhams du Fonds de développement rural et des zones de
montagnes (FDRZM) sur un total de près de 2.9 milliards de dirhams avec
la participation d’autres partenaires.
Le taux de réalisation des projets de développement programmés n’a pas dépassé les 18% !
Le
quotidien a passé en revue, chiffres à l’appui, toutes les anomalies
ayant marqué les projets morts-nés dans les différentes régions du
Royaume.
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