Quand Ahmed Mansour règle ses comptes avec l'Arabie saoudite en utilisant le Maroc.

Vidéo. Quand Ahmed Mansour règle ses comptes avec l'Arabie saoudite en utilisant le Maroc.

Ahmed Mansour
Ahmed Mansour, un journaliste islamiste en perte de repères.
 
Le journaliste populiste d'Al Jazeera, Ahmed Mansour, qui a cette mauvaise habitude de dégainer plus vite que son ombre, est revenu à la charge. 

L'animateur télé veut impliquer le Maroc dans la crise du Golfe entre l'Arabie saoudite et ses alliés d'un côté et le Qatar de l'autre. Voici comment.
Ahmed Mansour a du mal à se faire oublier. Des Marocains surtout.
L'homme qui s'était illustré en juillet 2015 par ses propos orduriers à l'encontre des journalistes marocains, en les traitant de «proxénètes» avant de s'excuser, est revenu à la charge.

Dans un récent post sur sa page Facebook, il commente la visite du roi Salmane d'Arabie saoudite à Tanger et son accueil par le chef du gouvernement Saâd-Eddine El Othmani.
"Le roi du Maroc n'a pas reçu le roi d'Arabie, mais il a chargé le chef du gouvernement, dont l'Arabie qualifie la Jamaâ de frères musulmans terroristes, de l'accueillir. Un message fort pour les pays de l'embargo?", a-t-il écrit.



Le présentateur de la chaîne qatarie veut, par son post totalement infondé et hors propos, impliquer le Maroc dans la crise du Golfe. Il a sans doute oublié que dès le déclenchement de cette crise, le Maroc a opté pour la neutralité. A moins qu'il ait jugé que l'aide en denrées alimentaires, apportée par le royaume au Qatar, pour des raisons strictement humanitaires, constitue un ralliement à la cause de l'émirat.

Ahmed Mansour fait preuve d'une totale amnésie puisqu'il ne se rend pas compte que le roi Mohammed VI n'a jamais accueilli en personne le roi d'Arabie saoudite lors de ses visites privées dans le royaume. Pour preuve, c'est Abdelilah Benkirane, alors chef de l'Exécutif, qui avait reçu le souverain saoudien à sa descente d'avion lors de sa dernière venue au Maroc.

Quant à taxer le Parti de la justice et du développement (PJD) de "frères musulmans terroristes", c'est un jugement qui frôle également la bêtise. Surtout quand on sait que le parti d'El Othmani est arrivé au pouvoir par les urnes et non par un putsch.



Mais on ne doute pas que les PJDistes sauront juger à leur juste valeur les insultes débitées à leur endroit, eux qui fort malheureusement ont l'habitude de dérouler le tapis rouge aux semblables de Mansour.

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