L’Organisation des Nations Unies a révélé dans un rapport
international que la classe aisée au Maroc recourt au marché noir pour
bénéficier d’une greffe d'organe où les organes humains sont négociés et
parfois volés. Pour arriver à leurs fins, ces riches utilisent le
chantage et l’intimidation pour arriver à leur fin. Ils ont recours à la
ruse pour éviter les poursuites judiciaires en prétendant le
consentement du donneur.
Selon des spécialistes, l’internet permet aux trafiquants d'organes
humains de mener plus facilement leurs opérations et de conclure leur
marché sans être repéré par la police toute en sachant qu’aujourd’hui
le Maroc a adopté une nouvelle la loi sur le don d'organes et que ce
genre de transaction est passible d’une peine de prison pouvant aller
jusqu’à 20 ans avec de lourdes amendes.
Par ailleurs, le réseau américain "CBC " a révélé dans une
investigation republiée par l’union internationale de presse que le
Maroc est parmi les pays où se pratique la transplantation des organes
volés voire même le recours à ceux des donneurs étrangers.
Selon une étude menée par la bibliothèque nationale de médecine
américaine, 28% des Marocains ignorent que le don d'organes est légal au
Maroc et seulement 6% qui connaissent l’utilité de la greffe
d'organes. 76 % des personnes ont une connaissance sur la mort cérébrale
alors que 35% n’en croient pas et 88% croient que l'organe transplanté
ne pouvait être issus que d’un donneur en état de mort et pas d’un
vivant.
D’après l’organisation mondiale de la santé, environ 10 000 transplantations clandestines seraient effectuées chaque année.
Le trafic d’organes est un commerce illégal, souvent clandestin.
Par opposition au don d’organe qui repose sur le principe de la gratuité
du don et du consentement du donneur, les trafiquants coïncidèrent
l’organe comme une marchandise, ce système est illégal est donc exercé
par des organisations mafieuses par conséquent criminelles et peu
scrupuleuses.
Ses réseaux criminels ont repéré la pénurie d’organes grandissante
face à une demande toujours plus importante, et on pu développer le
trafic, en proposant des greffes à des prix très élevés. Ainsi, les
riches malades, devant la liste d’attente trop longue du don d’organes,
doivent débourser une somme très importante d’argent aux organisations
clandestines.
A titre d'exemples, le coût d’un rein dans certains pays, selon le
Courrier international : Bosnie est de environ 68 000 dollars, Ukraine
est de environ 19 000 dollars, Pakistan est de environ 14 000 dollars,
Turquie est de environ 6 000 dollars, Brésil est de environ 2 700
dollars, Népal et Philippine est de environ 2000 dollars, Inde et
Ukraine est de environ 1000 dollars, une partie du foie est de environ
109 000 euros en Moldavie.
Les donneurs, eux, ne recevraient qu’un
dixième de ces sommes.
http://www.santeannonces.ma/secteur/medical http://www.santeannonces.ma/secteur/medical
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