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Impact du soutien gouvernemental sur l’agriculture

Le soutien étatique a joué un rôle déterminant pour amortir l’impact des aléas climatiques. Les initiatives financières ont non seulement permis une agriculture pérenne malgré les obstacles, mais ont aussi affirmé l’engagement du Maroc à fortifier sa résilience face aux changements climatiques et à promouvoir un secteur agricole durable.

En adoptant une politique proactive, ponctuée par des investissements stratégiques, le Maroc esquisse une vision prospective, fusionnant innovation et durabilité. Les efforts déployés jusqu’ici reflètent une volonté de pérenniser et d’améliorer la productivité agricole, démontrant ainsi la capacité du secteur à anticiper et à s’adapter aux défis futurs.

Cette résilience et adaptabilité assurent non seulement la sécurité alimentaire nationale, mais contribuent également au développement rural et à l’épanouissement des communautés agricoles. En stabilisant la production agricole, le Maroc œuvre à satisfaire les besoins alimentaires de sa population, réduisant sa dépendance aux importations et renforçant son autonomie alimentaire.

Ressources hydriques comme pilier de l’agriculture de printemps

Les ressources hydriques, essentielles à l’agriculture marocaine, jouent un rôle important dans le succès des cultures de printemps. Les retenues des barrages assurent une irrigation constante, indispensable pour compenser les périodes de sécheresse, tandis que les pluies de mars, quoiqu’irrégulièrement variables, apportent une humidité pour la germination et le développement des plantations. Ces facteurs combinés, réservoirs bien gérés et précipitations opportunes, créent les conditions idéales pour la culture printanière, renforçant ainsi la sécurité alimentaire et la prospérité économique du secteur agricole.

Parallèlement, la Direction régionale de l’agriculture (DRA) de Rabat-Salé-Kénitra a annoncé une extension notable des cultures de printemps. Avec des projections ambitieuses, le programme inclut 1.600 hectares destinés aux céréales telles que le maïs, 19.580 hectares pour les légumineuses essentielles pour la sécurité alimentaire régionale, 19.300 hectares pour les cultures fourragères comme le maïs ensilage. De plus, 22.250 hectares sont destinés aux cultures oléagineuses, et 11.000 hectares pour le maraîchage, incluant principalement l’oignon, la tomate, la courge et la courgette.

Un accent particulier est mis sur la zone fertile du Gharb, où 11.000 hectares sont dédiés à la culture de légumes de printemps. Ces initiatives visent non seulement à satisfaire la demande locale en produits frais, mais également à alimenter le marché national durant l’été, offrant des bénéfices économiques tant pour les agriculteurs que pour les consommateurs.

Enfin, le soutien continu du gouvernement à l’agriculture, par le biais d’une gestion efficace des ressources en eau et d’un support financier aux agriculteurs, assure des récoltes abondantes et variées. Cela contribue à stabiliser les prix des denrées alimentaires et garantit un approvisionnement régulier de produits de qualité sur les marchés.

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