Maroc : Une tasse de café à ... 90 dirhams (9 euros) ?!

Maroc : Une tasse de café à ... 90 dirhams (9 euros) ?!


Le 23 aout 2025

Au Maroc, prendre une tasse de café n’est plus à la portée de toutes les bourses en ce début de saison estivale. Dans certaines villes touristiques du royaume, les prix atteignent 90 dirhams.

Les estivants continuent d’exprimer sur les réseaux sociaux leur mécontentement face aux prix exorbitants pratiqués par certains cafés à Tanger, Al Hoceïma, Nador et dans d’autres villes côtières. 
À Tanger par exemple, une tasse de café coûte entre 25 et 30 dirhams dans certains cafés, et près de 90 dirhams dans d’autres, à en croire les témoignages publiés sur la toile.

Cette flambée des prix ne rime malheureusement pas avec la qualité du service fourni, ce qui suscite la colère des clients, Marocains comme étrangers. 
À Al Hoceïma, Nador et dans d’autres villes côtières, la même situation est observée, à savoir une hausse injustifiée des prix et des services de mauvaise qualité. 
La colère monte sur les réseaux sociaux où les internautes ont publié des factures de consommation d’eau, de café ou de boissons gazeuses à des prix anormalement élevés.

Des voix s’élèvent pour appeler les autorités compétentes à un renforcement des contrôles des prix dans les cafés et restaurants afin de mettre fin à cette anarchie qui affecte le pouvoir d’achat des consommateurs marocains et les pousse à se tourner vers des destinations étrangères moins chères comme l’Espagne ou la Turquie où les prix sont plus abordables et la qualité des services, dit-on, bien meilleure.

Dans une question adressée au gouvernement, la députée Koloub Faitah a demandé quelles mesures l’Exécutif entend prendre pour limiter ces pratiques commerciales abusives qui gâchent les vacances des touristes nationaux et des MRE.




À lire également : Au Maroc, la flambée des prix gâche l’été des touristes

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La CPI s’apprête à délivrer des mandats d’arrêt contre Ben Gvir & Smotrich, accusés d’apartheid.

Le scandale de la clinique Akdital ouvre la porte à la responsabilité des responsables et élus de Rabat.

Peine réduite pour une juge retraitée à Casablanca &Une notaire poursuivie ... .