La politique à la sauce marocaine ?

La politique à la sauce marocaine ?


Publié le 13 août 2025 

On ne parle que de l'affaire Maïssa et de la somme de plus de quatre-vingts millions qu'elle a reçue d'Akhannouch en échange de sa dénonciation de Benkirane, un scandale révélé par le journaliste Noureddine Lachheb.

Il a déclaré dans une déclaration publique qu'Akhannouch avait versé quatre-vingts millions de centimes en deux versements à l'influenceuse Maïssa Salama Naji pour dénoncer Abdelilah Benkirane et faciliter son limogeage du gouvernement après le blocus mené par certains à l'époque…

Lachheb a confirmé dans la vidéo devenue virale que son ami, assis à ses côtés à ce moment-là, était le meilleur témoin de l'incident de la réception de ce pot-de-vin, car il était présent lors de la remise.

Tout le monde parle de ce scandale retentissant, et Maïssa publie des articles sur ses vacances dans l'une des villes côtières, et confirme qu'Akhannouch lui a proposé un milliard de centimes, et non quatre-vingts millions, mais qu'elle a refusé.

Dans sa dernière vidéo, Maisa a déclaré qu'Akhannouch lui avait proposé un million de dirhams pour qu'elle garde le silence sur ses activités lors des élections de 2021, mais qu'elle avait refusé. Selon cette influenceuse, mieux vaut se taire dans ce cas que de solliciter des soutiens pour 80 millions de centimes.

Selon le récit de Maisa, l'actuel chef du gouvernement lui aurait offert 100 millions de centimes par l'intermédiaire d'un responsable d'une de ses entreprises chargée de ces « tâches ». 

Elle n'a pas hésité à pointer du doigt d'autres partis qui lui avaient proposé un siège au Parlement.
« Cela renforce la conviction que cette institution constitutionnelle est devenue une sorte d'“entreprise privée”, dont l'accès est réparti en fonction des relations et des intérêts plutôt que de la volonté populaire. 

Ce sont, sans aucun doute, des indicateurs dangereux qui appellent à la réflexion », a écrit le journaliste Hassan Al-Maloua.

La journaliste Maisa n'a pas hésité à signaler d'autres offres d'entrée au Parlement émanant de divers horizons, ce qui soulève de sérieuses questions : cette institution législative exprime-t-elle encore véritablement la volonté populaire, ou est-elle devenue un simple espace réparti en fonction des loyautés et des intérêts ?

Quoi qu'il en soit, la récente révélation a révélé une grande partie de ce qui était jusqu'à présent caché, et le parquet doit intervenir et ordonner à la police judiciaire d'ouvrir une enquête sur chaque mot prononcé dans les réponses et contre-réponses de Maisa et Lachheb, et de faire comparaître le ou les témoins.
Il convient de noter que l'ancien rédacteur en chef du journal électronique Hespress a rompu le silence après qu'elle l'a provoqué et mentionné nommément dans l'une de ses récentes vidéos. 
Il a donc décidé de lui répondre par cette dernière vidéo scandaleuse. ....

Ce qui est alarmant, c'est qu'une nouvelle s'est récemment répandue selon laquelle un ami de Nourredine Lachheb, témoin de l'incident dans la vidéo évoquant les cas de Maisa, Akhannouch et Benkirane, refuse de témoigner et de confirmer publiquement ses propos à Chaheb et, à travers lui, la véracité de l'histoire.

La réponse de Mayssa doit faire l'objet d'une enquête et une enquête doit être ouverte afin de vérifier sa version des faits concernant l'offre alléchante d'Akhannouch en échange de son silence pour que les élections de 2021 se déroulent dans le calme et qu'il dirige le nouveau gouvernement.

Elle a impliqué Akhannouch sans le savoir, et Dieu seul sait ce qui se trame actuellement en coulisses et les secrets de la tentative d'étouffer le scandale avec le moins de pertes possibles après qu'il ait défrayé la chronique.

Les informations présentées dans la vidéo de Mayssa, si elles sont vraies, ne peuvent être traitées comme des faits marginaux, mais plutôt comme les symptômes inquiétants d'une crise plus profonde qui touche l'essence même de la vie politique de notre Maroc moderne.





Le ministère public interviendra-t-il dans les vidéos de Mayssa et Lashehab et découvrira-t-il l’iceberg qui recouvre les scandales actuelles de la presse marocaine. 



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