Vaccin anti-COVID. Le Maroc 8 millions de doses Vs l’Algérie 300 mille doses : Ya Tebboune, de qui se moque-t-on ?
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Vaccin anti-COVID. Le Maroc 8 millions de doses Vs l’Algérie 300 mille doses : Ya Tebboune, de qui se moque-t-on ?
Vaccin anti-COVID. Le Maroc 8 millions de doses Vs l’Algérie 300 mille doses : Ya Tebboune, de qui se moque-t-on ?
Lors de sa dernière entrevue avec la presse algérienne télévisée et diffusée par l’ENTV le 1er mars dernier, Abdelmadjid Tebboune s’est moqué ouvertement des voisins marocains en les accusant d’être des « serviles » privés de souveraineté nationale alors que l’Algérie continue d’être traitée comme une « puissance régionale ».
La charge fut lourde et les moqueries frisaient l’insulte.
Soit ! Sur le terrain, le bilan de gouvernance de l’actuel Président algérien démontre l’exact contraire de ce qui est affirmé dans ses invectives. Un seul dossier illustre le décalage qui sépare la « puissante Algérie » du « Maroc servile » : la vaccination de la population contre la COVID-19.
En effet, l’Algérie est si « puissante » qu’elle n’a guère pu obtenir au-delà de 300 mille doses du vaccin anti-COVID. Et encore, 100 mille ont été seulement acquis par les autorités algériennes car les 200 mille autres doses sont… un don, soit un cadeau, de la Chine.
En effet, l’Algérie est si « puissante » qu’elle n’a guère pu obtenir au-delà de 300 mille doses du vaccin anti-COVID. Et encore, 100 mille ont été seulement acquis par les autorités algériennes car les 200 mille autres doses sont… un don, soit un cadeau, de la Chine.
De l’autre côté de nos frontières ouest, au Maroc, le pays voisin dispose déjà d’un stock dépassant… les 8 millions de doses du vaccin anti-COVID. Le décalage est inédit.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Et pourtant, Tebboune préfère insulter les voisins marocains au lieu de trouver des solutions concrètes car pour, le moment, la campagne de vaccination contre la COVID-19 s’est brutalement arrêtée en Algérie faute de… doses.
L’Algérie, cette « grande puissance régionale », n’a pu vacciner que 50 % de tout le personnel de ces 14 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), à savoir les hôpitaux les plus grands et stratégiques du pays, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Oui, c’est tout ce que la « puissance régionale » a pu réaliser. Plus de 16 mille personnes se sont inscrites sur des plateformes du ministère de la Santé dans l’espoir de se faire vacciner. Ces personnes prennent toujours leur mal en patience. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de doses pour vacciner quiconque en Algérie et la campagne de vaccination présentée tambour battant sur les écrans des télévisions nationales n’étaient que de… la poudre aux yeux.
En effet, la campagne est pour le moment à l’arrêt en attendant la distribution des 200 mille doses de vaccin offertes par la Chine le 24 février dernier. L’Algérie avait, pourtant, annoncé qu’elle voulait vacciner 80% de la population durant cette année. Les premières cargaisons du vaccin Spoutnik V sont arrivées sur le tarmac de l’aéroport d’Alger fin janvier. Le premier ministre, Abdelaziz Djerad, s’est fait vacciner avec une dose Spoutnik V le 31 janvier dans une clinique algéroise en présence de médias.
L’Institut Pasteur d’Alger a même annoncé qu’il avait entamé la discussion avec Gamaleya, l’organisme russe qui produit le Spoutnik V pour obtenir un contrat de licence pour fabriquer ce vaccin en Algérie. Le ministère de la Santé algérien a avancé qu’il allait également se fournir en Inde auprès du Serum institute of India qui fabrique sous licence le vaccin AstraZeneca.
L’Algérie, cette « grande puissance régionale », n’a pu vacciner que 50 % de tout le personnel de ces 14 Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), à savoir les hôpitaux les plus grands et stratégiques du pays, a pu confirmer Algérie Part au cours de ses investigations. Oui, c’est tout ce que la « puissance régionale » a pu réaliser. Plus de 16 mille personnes se sont inscrites sur des plateformes du ministère de la Santé dans l’espoir de se faire vacciner. Ces personnes prennent toujours leur mal en patience. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus de doses pour vacciner quiconque en Algérie et la campagne de vaccination présentée tambour battant sur les écrans des télévisions nationales n’étaient que de… la poudre aux yeux.
En effet, la campagne est pour le moment à l’arrêt en attendant la distribution des 200 mille doses de vaccin offertes par la Chine le 24 février dernier. L’Algérie avait, pourtant, annoncé qu’elle voulait vacciner 80% de la population durant cette année. Les premières cargaisons du vaccin Spoutnik V sont arrivées sur le tarmac de l’aéroport d’Alger fin janvier. Le premier ministre, Abdelaziz Djerad, s’est fait vacciner avec une dose Spoutnik V le 31 janvier dans une clinique algéroise en présence de médias.
L’Institut Pasteur d’Alger a même annoncé qu’il avait entamé la discussion avec Gamaleya, l’organisme russe qui produit le Spoutnik V pour obtenir un contrat de licence pour fabriquer ce vaccin en Algérie. Le ministère de la Santé algérien a avancé qu’il allait également se fournir en Inde auprès du Serum institute of India qui fabrique sous licence le vaccin AstraZeneca.
Le pays compte également sur l’arrivée de vaccins du dispositif Covax, piloté par l’Organisation mondiale de la santé. Covax a dévoilé les chiffres de distribution de vaccins pays par pays. L’Algérie devrait ainsi recevoir un peu plus de 2,2 millions de doses du vaccin AstraZeneca pour le deuxième trimestre 2021. Mais, pour l’heure, aucun agenda précis n’a été encore déterminé. En tout et pour tout, la « puissante » et « grandiose » Algérie a uniquement obtenu 300 milles doses du vaccin anti-COVID.
De l’autre côté de la frontière ouest, le fameux « servile » et « détestable » Maroc a reçu depuis le 24 février dernier plus de 8 millions de doses du vaccin anti-Covid, dont 2 millions du Chinois Sinopharm et 6 millions de l’Indien Covishield, fabriqué sous licence AstraZeneca.
Ces 8 millions de doses permettent de vacciner 4 millions de personnes. Contrairement à l’Algérie où personne ne sait comment sont sélectionnées les personnes prioritaires à la vaccination, le Maroc a opté toujours pour la stratégie de réserver la seconde dose à ceux qui ont eu la première.
De l’autre côté de la frontière ouest, le fameux « servile » et « détestable » Maroc a reçu depuis le 24 février dernier plus de 8 millions de doses du vaccin anti-Covid, dont 2 millions du Chinois Sinopharm et 6 millions de l’Indien Covishield, fabriqué sous licence AstraZeneca.
Ces 8 millions de doses permettent de vacciner 4 millions de personnes. Contrairement à l’Algérie où personne ne sait comment sont sélectionnées les personnes prioritaires à la vaccination, le Maroc a opté toujours pour la stratégie de réserver la seconde dose à ceux qui ont eu la première.
Jusqu’au 24 février, au Maroc 2,91 millions de personnes avaient reçu la première dose, et environ 37.000, la seconde.
La comparaison s’arrête-là.
Peut-être que Tebboune a le droit de se moquer du Maroc.
Mais il devra, d’abord, se monter au moins à la hauteur d’un challenge et de se montrer capable de gagner un seul « match » parce qu’au regard de ses prestations médiocres et catastrophiques depuis son arrivée au pouvoir, c’est, malheureusement, l’Algérie qui est à plaindre. …
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