Olivier Véran s’alarme des conséquences désastreuses de sa propre politique sanitaire !

Olivier Véran s’alarme des conséquences désastreuses de sa propre politique sanitaire !



Ce 20 novembre 2020

Le ministre de la Santé Olivier Véran a affirmé jeudi 19 novembre lors de son point presse que “la santé mentale des Français s'[était] significativement dégradée entre fin septembre et début novembre”. 
Il a également précisé qu’être malheureux “n’était pas obligatoire en ce moment”.

“Les contraintes qui vous sont imposées pour lutter contre ce virus ne sont pas anodines. Une augmentation conséquente des syndromes dépressifs” a été observée ces dernières semaines, “pour tous les profils socio-démographiques”, a expliqué le ministre. “Elle s’avère encore plus marquée pour les personnes déclarant une situation financière difficile, mais aussi pour les 18-24 ans et, enfin, pour les personnes qui déclarent déjà antécédents sur le plan psychiatrique.”

“L’impact psychologique de l’épidémie, du confinement est réel”, a poursuivi le ministre de la Santé, qui a parlé aussi d’une “augmentation significative des états anxieux” en France “depuis la fin du mois d’août”.

Il a enfin précisé qu’“à aucun moment le gouvernement [n’avait] négligé cette dimension (psychologique) de la crise sanitaire”. 
D’ailleurs il a également eu la bonté de rappeler à celles et ceux qui sombrent qu’il existe un numéro vert pour obtenir un soutien psychologique ! 

Le voici : 0800 130 0000. 
Ne soyez pas trop impatient s’il y a de l’attente sur la ligne, d’après M. Véran, il y aurait « près de 20 000 appels par jour ».

Dans un autre registre, voici ce que disent quelques spécialistes des conséquences du/des confinement(s) sur la santé mentale :

“En psychiatrie, la tension est permanente. Elle n’a fait qu’augmenter d’année en année mais on a connu un vrai paroxysme avec la période post-confinement, au mois de juin” a expliqué à l’AFP le Dr. Fayçal Mouaffak, chef de pôle à l’établissement de santé mentale (EPS) de Ville-Evrard à Saint-Denis.

“Hallucinations, troubles de l’humeur, dépression, schizophrénie, anxiété…” 
Le Dr. Fayçal Mouaffak affirme craindre une “vague psychiatrique derrière la vague épidémique”. “[Après le premier confinement], on s’attendait à des dépressions, à des anxiétés, se souvient le Dr. Asma Ben Dhia, psychiatre, interrogé par nos confrères du Point. 
Mais c’était beaucoup plus grave que ça avec beaucoup de premiers épisodes psychotiques graves chez des patients sans aucun antécédent psychiatrique.”

Selon une étude Odoxa réalisée au mois d’avril 2020, le premier confinement a aussi eu un impact sur… les addictions. 
En effet : 5,5 millions de Français ont consommé davantage d’alcool, 1 fumeur de cannabis sur 4 a augmenté sa consommation et 22 % des Français ont eu davantage recours aux anxiolytiques ou aux somnifères.

La situation se reproduira-t-elle à l’occasion de ce second confinement, prévu jusqu’au 1er décembre (au moins) ? En tout cas, 75 % des Français craignent une augmentation de leur consommation de tabac, 55 % de leur consommation de cannabis et 66 % de leur consommation d’alcool…

Pour plus d’informations sur la santé psychologique des Français depuis le premier confinement, vous pouvez aussi consulter le site de la fondation Jean Jaurès qui a publié une étude sur la question et notamment sur l’évolution des suicides et des pensées suicidaires en 2020.


Sources : Nouvel Obs

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