Ouahbi : « Je demande le règlement de tous les dossiers des droits de l’Homme au Maroc… les élections ne peuvent avoir lieu sans ouverture politique »
© Copyright : DR > Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM.
Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM est tout d’abord un avocat.
Appel à la libération des détenus du Rif… ces prisonniers politiques.
Source : Article19.ma
© Copyright : DR > Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM.
Abdellatif Ouahbi, secrétaire général du PAM est tout d’abord un avocat.
Et malgré ses nombreuses occupations politiques, il n’oublie pas de courir au secours des démunis et ceux qui ont besoin d’aide par les temps qui courent.
Dans un entretien accordé au site arabophone Febrayer.com, Me Ouahbi aborde les sujets de l’heure, notamment les échéances électorales 2021 et le dossier brûlant des détenus de Hirak Rif avec à leur tête Nasser Aefzafi.
Voici des extraits de cet entretien sans langue de bois de Me Ouahbi diffusé cette semaine sur le site casablancais Febrayer.com :
« Je pense que l’Etat a peur des questions des droits de l’Homme. Les manifestations ne signifient pas que les gens sont contre le pouvoir ou veulent attenter à la stabilité de l’Etat.
L’existence de manifestations est une chose très normale dans un pays de plus de 30 millions de personnes.
Il n’est pas nécessaire de réagir avec violence à tout rapport émanant d’une organisation internationale en mobilisant le gouvernement, la société et les organisations. Ce sont des choses inacceptables à l’heure actuelle. On doit agir avec retenue et calme face à ces questions.
Ces organisations internationales rédigent des rapports sur le Maroc mais aussi sur Israel, la France et tous les autres pays.
Nous devons donner l’occasion aux jeunes de s’exprimer
Il faut s’interroger : Lorsqu’on parle de falsification des élections au Maroc et on en fait un scandale, qu’allons-nous dire lorsque le président américain Donald Trump dénonce lui-même les falsifications lors des dernières élections américaines?
On doit réagir avec calme face à ces joutes politiques et si un journaliste exprime son point de vue, que va-t-il changer alors?
Moi, je demande le règlement de tous les dossiers des droits de l’Homme au Maroc et je pose ce dossier durant toutes les réunions sur les élections. Nous considérons que les élections ne peuvent avoir lieu sans ouverture politique.
Nous devons donner l’occasion aux jeunes de s’exprimer, mais aussi d’exprimer des positions divergentes. Nous devons leur apprendre la culture citoyenne. Mais on ne doit pas réagir avec violence aux manifestations violentes de certains jeunes.
Concernant les détenus du Rif, j’ai appelé à leur libération et je ne cesserai pas de faire cet appel. Ces prisonniers, je les considère comme des prisonniers politiques et même les personnes qui ont été libérés parmi eux, elles doivent être intégrées dans la société.
C’est pour ça que je les appelle à participer aux prochaines élections.
Voici des extraits de cet entretien sans langue de bois de Me Ouahbi diffusé cette semaine sur le site casablancais Febrayer.com :
« Je pense que l’Etat a peur des questions des droits de l’Homme. Les manifestations ne signifient pas que les gens sont contre le pouvoir ou veulent attenter à la stabilité de l’Etat.
L’existence de manifestations est une chose très normale dans un pays de plus de 30 millions de personnes.
Il n’est pas nécessaire de réagir avec violence à tout rapport émanant d’une organisation internationale en mobilisant le gouvernement, la société et les organisations. Ce sont des choses inacceptables à l’heure actuelle. On doit agir avec retenue et calme face à ces questions.
Ces organisations internationales rédigent des rapports sur le Maroc mais aussi sur Israel, la France et tous les autres pays.
Nous devons donner l’occasion aux jeunes de s’exprimer
Il faut s’interroger : Lorsqu’on parle de falsification des élections au Maroc et on en fait un scandale, qu’allons-nous dire lorsque le président américain Donald Trump dénonce lui-même les falsifications lors des dernières élections américaines?
On doit réagir avec calme face à ces joutes politiques et si un journaliste exprime son point de vue, que va-t-il changer alors?
Moi, je demande le règlement de tous les dossiers des droits de l’Homme au Maroc et je pose ce dossier durant toutes les réunions sur les élections. Nous considérons que les élections ne peuvent avoir lieu sans ouverture politique.
Nous devons donner l’occasion aux jeunes de s’exprimer, mais aussi d’exprimer des positions divergentes. Nous devons leur apprendre la culture citoyenne. Mais on ne doit pas réagir avec violence aux manifestations violentes de certains jeunes.
Concernant les détenus du Rif, j’ai appelé à leur libération et je ne cesserai pas de faire cet appel. Ces prisonniers, je les considère comme des prisonniers politiques et même les personnes qui ont été libérés parmi eux, elles doivent être intégrées dans la société.
C’est pour ça que je les appelle à participer aux prochaines élections.
Ces individus veulent défendre les causes du Rif et les intérêts économiques et sociaux, c’est ça l’occasion.
Moi j’ai demandé aux frères du parti de permettre aux détenus du Rif qui ont été graciés d’être candidats aux élections s’il en expriment la demande et d’exercer ainsi l’opposition à l’intérieur des institutions.
Moi j’appelle à leur libération et si quelqu’un d’entre eux veut être candidat au nom du parti, je vais examiner cette question du point de vue juridique,mais je n’ai aucune objection à ce qu’ils soient candidats même pour le parlement lors des prochaines élections législatives, y compris Zefzafi et Ahemjik, pour qu’ils aient l’opportunité de défendre les intérêts de leur région d’Al Hoceima au sein de la Chambre des représentants, de la Chambre des conseillers ou le Conseil de la région.
Je souhaite que Zafzafi soit gracié dans les plus brefs délais et je réitère mon appel à Sa Majesté le Roi pour amnistier tous ces détenus, car c’est une prérogative royale.
J’ai bon espoir et je réaffirme ma disposition à permettre à tous les détenus et toute la direction politique en prison d’intégrer notre parti et d’être candidats aux prochaines élections législatives.
Cela fait partie de ma responsabilité nationale, de mes convictions en tant que militant des droits de l’Homme et de mon ouverture sur toutes les forces qui peuvent contribuer à l’édification de ce pays ».
Moi j’ai demandé aux frères du parti de permettre aux détenus du Rif qui ont été graciés d’être candidats aux élections s’il en expriment la demande et d’exercer ainsi l’opposition à l’intérieur des institutions.
Moi j’appelle à leur libération et si quelqu’un d’entre eux veut être candidat au nom du parti, je vais examiner cette question du point de vue juridique,mais je n’ai aucune objection à ce qu’ils soient candidats même pour le parlement lors des prochaines élections législatives, y compris Zefzafi et Ahemjik, pour qu’ils aient l’opportunité de défendre les intérêts de leur région d’Al Hoceima au sein de la Chambre des représentants, de la Chambre des conseillers ou le Conseil de la région.
Je souhaite que Zafzafi soit gracié dans les plus brefs délais et je réitère mon appel à Sa Majesté le Roi pour amnistier tous ces détenus, car c’est une prérogative royale.
J’ai bon espoir et je réaffirme ma disposition à permettre à tous les détenus et toute la direction politique en prison d’intégrer notre parti et d’être candidats aux prochaines élections législatives.
Cela fait partie de ma responsabilité nationale, de mes convictions en tant que militant des droits de l’Homme et de mon ouverture sur toutes les forces qui peuvent contribuer à l’édification de ce pays ».
Appel à la libération des détenus du Rif… ces prisonniers politiques.
Source : Article19.ma
Commentaires
Enregistrer un commentaire
Merci de commenter nos articles