Sahara : Jim Inhofe businessman et sénateur véreux au Congrès remet ça !

 

Sahara : Jim Inhofe businessman et sénateur véreux au Congrès remet ça !

Sahara : Jim Inhofe businessman et sénateur véreux au Congrès remet ça
Jim Inhofe s'affiche volontiers avec Brahim Ghali
Le lundi 18 octobre 2021 

Une dizaine de sénateurs américains (Lobby pro Alger) emmenés par le président du comité de défense du Congrès américain, Jim Inhofe, le plus grand défenseur des revendications du Polisario et le « grand fan de Batman » et le président « pro tempore » du Sénat depuis janvier 2021, Patrick Leahy, nommé en cela par Joe Biden, ont adressé une lettre au Secrétaire d’Etat, Antony Blinken, dans laquelle, ils l’interpellent sur la « situation alarmante » des droits de l’homme au Maroc et au Sahara.

Ils demandent ni plus, ni moins à l’administration de faire en sorte que le « volet relatif à la surveillance des droits de l’homme soit inclus dans le mandat de la Minurso ». La lettre a été signée, entre autres, par le Républicain, James M. Inhofe, Sherrod Brown, Cory A. Booker, Richard J. Durbin, Cyndi Hyde-Smith, M. Michael Rounds, Chris Van Hollen, John Boozman, Patrick Leahy et son mentor, le sénateur du Vermont, candidat aux primaires démocrates, ce bon vieux Bernard Sanders, sénateur membre senior et ancien président de la commission judiciaire du Sénat qui fait désormais plus dans le modèle de photos de mitaine que dans l’activité politique.

Mais à bien y regarder si dans cette liste quelques-uns ont pris en grade, on constatera qu’on est à moitié d’effectif que la vingtaine de sénateurs américains, conduits naguère et encore par le républicain James Inhofe et le démocrate Patrick Leahy qui avaient adressé une lettre ouverte au président des Etats-Unis, Joe Biden l’exhortant  à revenir sur la décision prise par son prédécesseur Donald Trump de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Mordicus les deux bonhommes, il n’en lâchent pas une.

Inhofe un puissant lobbyiste d’Alger

Qu’est-ce à dire, sinon que c’est une fois de plus, un coup d’épée dans l’eau pour celui qui jouit d’une réputation de puissant lobbyiste de l’Algérie et des industriels des armes à feu aux Etats-Unis. Mais à vrai dire, ce serait plutôt un businessman véreux accusé, entre autres délicatesses, de délit d’initié en 2020 avec quatre de ses comparses au Congrès en vendant pour des millions de dollars de leur action en violation de la loi Stock Act.

« Nous vous exhortons à réaffirmer le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination, à plaider pour la libération des prisonniers politiques et à protéger la liberté d’expression pour chaque Marocain et Sahraoui », a-t-il fait signer à la dizaine de sénateurs volontairement crédules d’une cause perdue et dans les pétrodollars offerts gracieusement par l’Algérie pour eu que son chérubin soit au-devant de la scène. Au passage on appréciera l’intention de vouloir défendre « la liberté d’expression pour chaque Marocain » en lui prouvant de bonne foi la liberté d’écrire ce que bon nous semble, à preuve cette volonté d’en dire bien des choses sur sa personne et consorts.

« Alors que l’ONU prépare le renouvellement du mandat de la Minurso, nous vous demandons de faire le nécessaire pour permettre à̀ l’ONU de surveiller les conditions des droits de l’homme dans la région et continuer à soutenir l’autodétermination », a-t-on encore souligné dans la lettre. Antony Blinken, pour tout Secrétaire d’Etat américain soit-il, n’en est pas pour autant le Secrétaire général de l’ONU.

Quoique ses pouvoirs soient étendus et entendus au regard de la grandeur et puissance des Etats-Unis, le jeu démocratique ne lui permet pas, cependant, de s’immiscer dans les affaires de l’Institution onusienne, plus qu’il n’en faut.  Les dix signataires ont, par ailleurs, dénoncé « les méthodes de répression » utilisées par le régime marocain à l’encontre de ceux qui le critiquent (journalistes, militants, défenseurs des droits de l’homme), citant nominativement ( Maati Monjib, Yahdih Essabi, Sultana Khaya et Mohamed Sekkaki.

La fausse indignation des sénateurs sous l’emprise d’Alger

« Leur emprisonnement et les accusations (brandies par les autorités marocaines) soulèvent de graves inquiétudes quant au fonctionnement de la justice au Maroc ». Et d’étayer leur fausseté en disant leur indignation par « Nous sommes préoccupés par le fait que le gouvernement marocain se soit enhardi dans ses abus envers les Sahraouis militants depuis la reconnaissance erronée par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en décembre 2020. C’est inacceptable ».

Des Sénateurs américains indignés, on aura tout vu. On aurait bien aimé à ce chapitre connaitre le niveau de sentiment de colère de nos dix sénateurs outrés, quant à cette même question dans la région et en particulier en Algérie où un procès/jour et ce n’est pas exagéré est intenté à l’encontre justement de journalistes, militants, défenseurs des droits de l’homme, sans que cette dizaine de ces messieurs-dames du Congrès ne semblent s’en préoccuper. Nous savons l’accointance des élus du Vermont comme Patrick Leahy et Bernie Sanders avec Jim Inhofe qui à chaque fois qu’il s’en est s’agit du Maroc au Congrès a été de la partie pour dénigrer sans trop chercher à savoir du dossier du Royaume, emporté en cela par les pétrodollars généreusement offerts par l’Algérie pour défendre son protégé.


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